Les Jeux olympiques de Paris 2024 appartiennent désormais à l’histoire, mais leur impact sur l’environnement reste sous le feu des projecteurs. Au cœur des préoccupations : la qualité de l’eau de la Seine, qui a accueilli plusieurs épreuves pendant la quinzaine olympique. Bonne nouvelle, une semaine après la clôture des Jeux, les autorités se veulent rassurantes. La qualité de l’eau est “au rendez-vous” selon un communiqué conjoint de la préfecture d’Île-de-France, de la mairie de Paris et du Comité d’organisation des Jeux (Cojo).
Des relevés positifs sur quasi tous les points
Depuis juin, des bulletins hebdomadaires sont publiés pour suivre l’évolution de la qualité de l’eau du fleuve. Si cette publication a été suspendue pendant les JO, le Cojo reprenant la main sur la communication des données, elle a repris de plus belle dès le 7 août. Et les résultats sont là : une qualité conforme aux normes de baignabilité sur la quasi-totalité des points de prélèvement. Seul un point au niveau du bras de Grenelle n’a pu être analysé, en raison du déroulement du Marathon pour tous.
Deux bactéries sous surveillance
Deux bactéries sont particulièrement étudiées pour juger de la qualité de l’eau : Escherichia coli (E. coli) et les entérocoques. La présence d’E. coli est restée en dessous du seuil des 500 UFC/100 ml une majeure partie du temps. Quant aux entérocoques, ils sont demeurés sous la barre des 100 UFC/100 ml, mis à part les 7 et 8 août. Des résultats encourageants, comme le souligne le communiqué :
La qualité de l’eau de la Seine a ainsi été sous les seuils de la directive baignade sur quasiment tous les points toute la semaine. Sur le site olympique, la qualité de l’eau de la Seine a ainsi été sous les seuils 7/7 jours.
Une météo favorable et un débit soutenu
Deux facteurs ont joué en faveur de ces bons résultats selon les autorités. D’une part, la météo clémente durant la semaine de prélèvements, qui a eu “un impact positif sur la qualité de l’eau”. D’autre part, le débit de la Seine, encore soutenu en cette période estivale. Il reste deux fois supérieur à la normale autour de 300 m3/seconde. Un débit plus important permet une meilleure dilution d’éventuels polluants.
La transparence appelée de ses vœux
Cette publication des résultats intervient alors que la semaine passée, l’ONG Surfrider Foundation avait appelé les organisateurs des JO à la transparence, en publiant l’intégralité des analyses menées pendant les Jeux. Des épreuves de triathlon et de nage en eau libre avaient en effet dû être modifiées en raison d’une qualité d’eau jugée insatisfaisante. Un an plus tôt, lors d’un test event, la mauvaise qualité de l’eau avait même conduit à transformer une épreuve de para triathlon en duathlon.
Encore des épreuves en Seine pour les Paralympiques
Si les JO sont terminés, la Seine n’en a pas fini avec le sport ! Lors des Jeux paralympiques, des épreuves de para triathlon sont encore prévues dans le fleuve parisien les 1er et 2 septembre. La qualité de l’eau sera une nouvelle fois scrutée de près. Les autorités espèrent que les bons résultats de cette semaine se confirmeront, permettant aux athlètes de s’élancer sereinement dans la Seine.
Au-delà des compétitions, c’est bien l’héritage des Jeux olympiques en matière environnementale qui est en jeu. L’objectif de rendre la Seine baignable est dans tous les esprits. Si ce premier bilan post-JO est positif, il faudra confirmer sur la durée cette qualité de l’eau retrouvée. Un défi que Paris est déterminée à relever pour offrir à ses habitants et visiteurs une Seine à nouveau propice à la baignade dans un futur proche.
Cette publication des résultats intervient alors que la semaine passée, l’ONG Surfrider Foundation avait appelé les organisateurs des JO à la transparence, en publiant l’intégralité des analyses menées pendant les Jeux. Des épreuves de triathlon et de nage en eau libre avaient en effet dû être modifiées en raison d’une qualité d’eau jugée insatisfaisante. Un an plus tôt, lors d’un test event, la mauvaise qualité de l’eau avait même conduit à transformer une épreuve de para triathlon en duathlon.
Encore des épreuves en Seine pour les Paralympiques
Si les JO sont terminés, la Seine n’en a pas fini avec le sport ! Lors des Jeux paralympiques, des épreuves de para triathlon sont encore prévues dans le fleuve parisien les 1er et 2 septembre. La qualité de l’eau sera une nouvelle fois scrutée de près. Les autorités espèrent que les bons résultats de cette semaine se confirmeront, permettant aux athlètes de s’élancer sereinement dans la Seine.
Au-delà des compétitions, c’est bien l’héritage des Jeux olympiques en matière environnementale qui est en jeu. L’objectif de rendre la Seine baignable est dans tous les esprits. Si ce premier bilan post-JO est positif, il faudra confirmer sur la durée cette qualité de l’eau retrouvée. Un défi que Paris est déterminée à relever pour offrir à ses habitants et visiteurs une Seine à nouveau propice à la baignade dans un futur proche.