Il était une fois un jeune prince macédonien qui rêvait de gloire et d’immortalité. Formé par le grand philosophe Aristote, il monta sur le trône à seulement 20 ans, bien décidé à se lancer dans une aventure qui marquerait l’histoire. En quelques années, Alexandre le Grand bâtit un immense empire, de la Grèce jusqu’aux portes de l’Inde, avant de mourir prématurément à 32 ans. Une épopée prodigieuse qui a fait de lui une figure légendaire.
Sur les traces d’un destin exceptionnel
Le dernier numéro du Figaro Histoire nous entraîne dans les pas de ce conquérant hors norme. Les plus grands spécialistes reviennent sur son parcours fulgurant et explorent les multiples facettes du personnage, entre mythe et réalité.
Une éducation royale
Fils du roi Philippe II de Macédoine, Alexandre reçoit très tôt une formation d’élite. Aristote lui enseigne les lettres, les sciences et la philosophie, le préparant à son destin de souverain éclairé. Le jeune prince se passionne pour les héros d’Homère et rêve d’égaler leurs exploits.
Achille était son modèle, il voulait le dépasser par ses actes.
Plutarque, Vies Parallèles
La conquête de l’Empire perse
Roi à 20 ans, Alexandre se lance rapidement dans son grand projet : soumettre la puissante Perse achéménide. Enchaînant les victoires éclatantes (Granique, Issos, Gaugamèles…), le jeune conquérant prend le contrôle de l’immense empire de Darius III en quelques années.
- 334 av. J.-C. : victoire du Granique
- 333 av. J.-C. : bataille d’Issos
- 331 av. J.-C. : bataille de Gaugamèles
- 330 av. J.-C. : mort de Darius III, fin de l’Empire perse
Jusqu’aux confins du monde connu
Non content de régner sur la Perse, Alexandre pousse ses conquêtes toujours plus loin. Il atteint l’Inde en 326 avant notre ère, s’aventurant dans la vallée de l’Indus. Mais son armée, épuisée, refuse d’aller plus loin. Le jeune roi doit renoncer à son rêve d’atteindre l’Océan oriental, les limites du monde.
Un héritage culturel majeur
S’il meurt brutalement à Babylone en 323 av. J.-C., à 32 ans, Alexandre le Grand laisse une empreinte durable. Son vaste empire est partagé entre ses généraux, les Diadoques, donnant naissance au monde hellénistique. La culture grecque se diffuse largement en Orient, un métissage fécond qui influence l’art, la pensée et les sciences pour des siècles.
Alexandre voulait unir l’Occident et l’Orient, instaurer une civilisation universelle.
Johann Gustav Droysen, Histoire de l’hellénisme
Découvrez dès à présent ce numéro passionnant du Figaro Histoire qui vous révélera toutes les facettes de ce personnage extraordinaire, et l’empreinte profonde qu’il a laissée sur le monde antique et au-delà. Alexandre le Grand, l’histoire d’une légende.