Le ciel calédonien s’apprête à accueillir du neuf. Air Calédonie International, plus connue sous le nom d’Aircalin, vient en effet de passer commande de deux Airbus A350-900 flambant neufs auprès de l’avionneur européen. Objectif affiché : renforcer la liaison entre Nouméa et Paris via une escale à Bangkok, et ainsi mieux relier le territoire du Pacifique à la métropole. Une annonce importante pour la compagnie aux Cagous, surtout dans le contexte actuel.
Un investissement conséquent pour optimiser la desserte
Aircalin a donc décidé de renouveler sa flotte long-courrier en misant sur l’Airbus A350, le dernier-né de la famille Airbus. Les deux appareils commandés, des A350-900 pouvant accueillir plus de 320 passagers contre 291 sur les A330neo actuels, viendront remplacer progressivement ces derniers à partir de fin 2026. Ils permettront surtout d’emporter davantage de fret.
Une nécessité pour la compagnie, qui souhaite ainsi « améliorer la compétitivité » de sa liaison phare reliant Nouméa à Paris-Charles de Gaulle depuis le mois de juin, avec une escale à Bangkok. L’objectif à terme est clair pour la direction d’Aircalin : passer à trois voire quatre fréquences hebdomadaires sur cet axe stratégique, contre deux actuellement.
Le montant de la transaction n’a pas été révélé. Mais selon une source proche du dossier, le financement serait assuré via un savant mélange d’autofinancement, de défiscalisation et d’un prêt bancaire. Le tout avec le soutien de l’actionnaire principal d’Aircalin, à savoir le gouvernement de Nouvelle-Calédonie qui détient 99% de son capital.
Bangkok, une escale porteuse d’espoir
Si Aircalin a choisi Bangkok comme point de passage entre Nouméa et Paris, c’est avant tout pour des raisons opérationnelles et commerciales. La capitale thaïlandaise dispose en effet d’infrastructures aéroportuaires de premier plan, capables d’accueillir les très gros-porteurs comme l’A350 dans d’excellentes conditions.
Mais l’escale thaïlandaise est surtout l’occasion pour la compagnie de capter de nouveaux flux de passagers, notamment en provenance d’Asie. Un pari audacieux pour Aircalin, qui doit composer avec la concurrence des grandes compagnies du Golfe très présentes dans la région, à l’image d’Emirates ou de Qatar Airways.
Surmonter un contexte local compliqué
Cette annonce intervient dans un contexte particulier pour la Nouvelle-Calédonie et sa compagnie aérienne. Le territoire a en effet été secoué ces derniers mois par d’importantes violences, causant plusieurs morts et d’importants dégâts matériels. Une situation qui a eu un impact direct sur l’activité d’Aircalin.
Le trafic passagers et les recettes ont été divisés par deux. Nous avons dû mettre en place un plan d’économies avec du chômage partiel et une réduction du réseau.
Georges Selefen, directeur général d’Aircalin
Malgré ces difficultés, le directeur se veut optimiste pour l’avenir, tablant sur un retour à l’équilibre d’ici 2025-2026 grâce notamment à cette nouvelle liaison. Un défi de taille pour Aircalin, qui devra réussir son pari de la conquête pour renouer avec les profits, tout en gérant les soubresauts de son bassin d’origine.
L’A350, un choix naturel pour Aircalin
En optant pour l’A350, Aircalin fait le choix de la modernité et de l’efficience. L’appareil d’Airbus est en effet reconnu pour ses performances opérationnelles et environnementales, avec une consommation de carburant réduite et des coûts d’exploitation optimisés. Des atouts cruciaux pour une compagnie de la taille d’Aircalin.
Le choix de l’A350 s’inscrit aussi dans la continuité pour Aircalin, déjà cliente d’Airbus dont elle exploite des A320neo et A330neo. Une relation de confiance que ce contrat vient sceller un peu plus, ouvrant de belles perspectives de coopération entre les deux partenaires pour les années à venir.
L’arrivée des A350 marque donc un nouveau chapitre stratégique pour Aircalin. Avec ces avions dernière génération, la compagnie calédonienne se dote d’atouts essentiels pour consolider son axe prioritaire, s’ouvrir à de nouveaux marchés et traverser les turbulences d’une période agitée. Les ailes du Caillou n’ont pas fini de faire parler d’elles.
Une nécessité pour la compagnie, qui souhaite ainsi « améliorer la compétitivité » de sa liaison phare reliant Nouméa à Paris-Charles de Gaulle depuis le mois de juin, avec une escale à Bangkok. L’objectif à terme est clair pour la direction d’Aircalin : passer à trois voire quatre fréquences hebdomadaires sur cet axe stratégique, contre deux actuellement.
Le montant de la transaction n’a pas été révélé. Mais selon une source proche du dossier, le financement serait assuré via un savant mélange d’autofinancement, de défiscalisation et d’un prêt bancaire. Le tout avec le soutien de l’actionnaire principal d’Aircalin, à savoir le gouvernement de Nouvelle-Calédonie qui détient 99% de son capital.
Bangkok, une escale porteuse d’espoir
Si Aircalin a choisi Bangkok comme point de passage entre Nouméa et Paris, c’est avant tout pour des raisons opérationnelles et commerciales. La capitale thaïlandaise dispose en effet d’infrastructures aéroportuaires de premier plan, capables d’accueillir les très gros-porteurs comme l’A350 dans d’excellentes conditions.
Mais l’escale thaïlandaise est surtout l’occasion pour la compagnie de capter de nouveaux flux de passagers, notamment en provenance d’Asie. Un pari audacieux pour Aircalin, qui doit composer avec la concurrence des grandes compagnies du Golfe très présentes dans la région, à l’image d’Emirates ou de Qatar Airways.
Surmonter un contexte local compliqué
Cette annonce intervient dans un contexte particulier pour la Nouvelle-Calédonie et sa compagnie aérienne. Le territoire a en effet été secoué ces derniers mois par d’importantes violences, causant plusieurs morts et d’importants dégâts matériels. Une situation qui a eu un impact direct sur l’activité d’Aircalin.
Le trafic passagers et les recettes ont été divisés par deux. Nous avons dû mettre en place un plan d’économies avec du chômage partiel et une réduction du réseau.
Georges Selefen, directeur général d’Aircalin
Malgré ces difficultés, le directeur se veut optimiste pour l’avenir, tablant sur un retour à l’équilibre d’ici 2025-2026 grâce notamment à cette nouvelle liaison. Un défi de taille pour Aircalin, qui devra réussir son pari de la conquête pour renouer avec les profits, tout en gérant les soubresauts de son bassin d’origine.
L’A350, un choix naturel pour Aircalin
En optant pour l’A350, Aircalin fait le choix de la modernité et de l’efficience. L’appareil d’Airbus est en effet reconnu pour ses performances opérationnelles et environnementales, avec une consommation de carburant réduite et des coûts d’exploitation optimisés. Des atouts cruciaux pour une compagnie de la taille d’Aircalin.
Le choix de l’A350 s’inscrit aussi dans la continuité pour Aircalin, déjà cliente d’Airbus dont elle exploite des A320neo et A330neo. Une relation de confiance que ce contrat vient sceller un peu plus, ouvrant de belles perspectives de coopération entre les deux partenaires pour les années à venir.
L’arrivée des A350 marque donc un nouveau chapitre stratégique pour Aircalin. Avec ces avions dernière génération, la compagnie calédonienne se dote d’atouts essentiels pour consolider son axe prioritaire, s’ouvrir à de nouveaux marchés et traverser les turbulences d’une période agitée. Les ailes du Caillou n’ont pas fini de faire parler d’elles.