La Nouvelle-Calédonie, ce joyau français du Pacifique, se trouve aujourd’hui plongée dans une spirale de violence et d’instabilité sans précédent. Depuis plusieurs semaines, l’île est secouée par des émeutes et des affrontements qui ont déjà fait plusieurs victimes et des centaines de blessés. Face à cette situation alarmante, Olivier Marleix, chef de file des Républicains à l’Assemblée, a décidé d’interpeller directement le président Emmanuel Macron.
Un bilan humain et matériel lourd
Dans une lettre adressée à l’Élysée, Olivier Marleix dresse un constat accablant de la situation en Nouvelle-Calédonie. Il évoque notamment :
- La mort de 7 personnes, dont 2 gendarmes
- 600 blessés
- 817 interpellations sur des “milliers d’émeutiers”
- Des axes routiers et un aéroport toujours fermés
- Un hôpital difficilement accessible
- 7000 chômeurs
- 1,5 milliard d’euros de dégâts
Des chiffres qui témoignent de l’ampleur de la crise et de ses conséquences dramatiques pour la population calédonienne.
Des commanditaires non inquiétés
Mais au-delà du bilan, c’est aussi l’attitude des autorités qui est pointée du doigt. Olivier Marleix dénonce notamment le fait que les commanditaires des violences ne soient toujours pas “inquiétés”, laissant ainsi le champ libre aux émeutiers pour semer le chaos.
Le retour à la normale promis par le ministre de l’Intérieur est une chimère.
Olivier Marleix, chef de file LR à l’Assemblée
Un aveu de faiblesse qui en dit long
Pour le député LR, le “recul” du pouvoir sur la révision constitutionnelle et son “angélisme” pourraient être perçus comme un “aveu de faiblesse” par les “milices émeutières”. Une attitude qui ne ferait qu’encourager les fauteurs de troubles à poursuivre leurs exactions en toute impunité.
La Nouvelle-Calédonie abandonnée par l’État ?
En conclusion de son courrier, Olivier Marleix pose une question lourde de sens : “L’État est-il en train d’abandonner les Calédoniens qui ont choisi la France ?”. Une interrogation qui en dit long sur la gravité de la situation et sur les attentes de la population locale vis-à-vis des autorités nationales.
Face à cette crise sans précédent, il est urgent que l’État prenne ses responsabilités et agisse fermement pour rétablir l’ordre et la sécurité en Nouvelle-Calédonie. C’est tout l’avenir de ce territoire et de ses habitants qui est en jeu.