À l’approche de l’élection présidentielle de ce dimanche 3 novembre, la Moldavie se trouve face à un choix déterminant pour son avenir. Les électeurs devront trancher entre la présidente sortante pro-européenne Maia Sandu et son rival Alexandre Stoianoglo, partisan d’un rapprochement avec Moscou. L’issue de ce scrutin aura des répercussions majeures non seulement pour le pays mais aussi pour la stabilité de toute la région.
Un message fort de soutien du président Macron
Conscient des enjeux, le président français Emmanuel Macron a tenu à adresser un message aux Moldaves à la veille du scrutin. Dans un post sur les réseaux sociaux, il a souligné que “la voie de l’Europe est celle de la liberté et de la démocratie, les fondations d’un futur partagé”. Un soutien appuyé à Maia Sandu, dont il est proche, face aux velléités de rapprochement avec la Russie portées par son adversaire.
“Dans ce moment décisif pour la Moldavie et avec elle, pour notre Europe, je veux adresser aux citoyens moldaves un message de courage et d’espoir. La voie de l’Europe est celle de la liberté et de la démocratie, les fondations d’un futur partagé. Unis, nous sommes plus forts.”
Emmanuel Macron, Président de la République française
Maia Sandu, figure de proue pro-européenne
Maia Sandu, ancienne économiste de la Banque mondiale âgée de 52 ans, est devenue en quelques années une personnalité européenne de premier plan. Arrivée en tête au premier tour avec 42,49% des voix, elle fait figure de favorite mais devra composer avec le report potentiel des voix de plusieurs petits candidats sur son rival.
Alexandre Stoianoglo et la tentation d’un rapprochement avec Moscou
Face à elle, Alexandre Stoianoglo, soutenu par les socialistes prorusses, a obtenu 25,95% au premier tour. Il compte sur la crainte d’une partie de la population d’être entraînée dans un conflit armé avec la Russie en cas de victoire du camp pro-européen. Ses partisans invoquent notamment le risque de subir le même sort que l’Ukraine voisine.
Des accusations d’ingérences russes
Le scrutin se déroule dans un contexte tendu, dix jours après un référendum sur un rapprochement avec l’UE remporté de justesse par le oui à plus de 50%. Ce vote consultatif avait été entaché d’irrégularités et de désinformation, poussant les autorités moldaves à pointer du doigt des tentatives d’ingérence de la Russie, ce que Moscou dément formellement.
Des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays et de la région
Au-delà de la trajectoire géopolitique, l’élection de dimanche conditionnera la poursuite des réformes démocratiques et économiques engagées sous la présidence de Maia Sandu. Des réformes qui visent à extirper la Moldavie, un des pays les plus pauvres d’Europe, de la corruption endémique et à renforcer l’état de droit. Une remise en cause de ce cap pro-occidental au profit d’une bascule vers l’orbite russe pourrait remettre en question les progrès effectués et fragiliser le pays.
L’issue du scrutin pèsera plus largement sur la stabilité d’une région, l’Europe orientale, sous haute tension depuis l’invasion russe de l’Ukraine. La Moldavie, coincée entre l’Ukraine et la Roumanie, membre de l’UE et de l’Otan, est un maillon clé de cet espace stratégique où Moscou entend garder et accroître son influence. L’intégrité territoriale du pays, qui doit déjà composer avec la présence de troupes russes en Transnistrie, une région séparatiste prorusse, pourrait être directement menacée si les velléités de rapprochement avec le Kremlin l’emportaient.
Face à ces enjeux colossaux, les Moldaves ont rendez-vous avec l’Histoire ce dimanche. Comme l’a souligné Emmanuel Macron, le choix qui leur est proposé est celui, fondamental, “de la liberté et de la démocratie”. Un choix dont les conséquences résonneront bien au-delà des frontières de ce petit pays et façonneront la géopolitique européenne des années à venir.
Face à elle, Alexandre Stoianoglo, soutenu par les socialistes prorusses, a obtenu 25,95% au premier tour. Il compte sur la crainte d’une partie de la population d’être entraînée dans un conflit armé avec la Russie en cas de victoire du camp pro-européen. Ses partisans invoquent notamment le risque de subir le même sort que l’Ukraine voisine.
Des accusations d’ingérences russes
Le scrutin se déroule dans un contexte tendu, dix jours après un référendum sur un rapprochement avec l’UE remporté de justesse par le oui à plus de 50%. Ce vote consultatif avait été entaché d’irrégularités et de désinformation, poussant les autorités moldaves à pointer du doigt des tentatives d’ingérence de la Russie, ce que Moscou dément formellement.
Des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays et de la région
Au-delà de la trajectoire géopolitique, l’élection de dimanche conditionnera la poursuite des réformes démocratiques et économiques engagées sous la présidence de Maia Sandu. Des réformes qui visent à extirper la Moldavie, un des pays les plus pauvres d’Europe, de la corruption endémique et à renforcer l’état de droit. Une remise en cause de ce cap pro-occidental au profit d’une bascule vers l’orbite russe pourrait remettre en question les progrès effectués et fragiliser le pays.
L’issue du scrutin pèsera plus largement sur la stabilité d’une région, l’Europe orientale, sous haute tension depuis l’invasion russe de l’Ukraine. La Moldavie, coincée entre l’Ukraine et la Roumanie, membre de l’UE et de l’Otan, est un maillon clé de cet espace stratégique où Moscou entend garder et accroître son influence. L’intégrité territoriale du pays, qui doit déjà composer avec la présence de troupes russes en Transnistrie, une région séparatiste prorusse, pourrait être directement menacée si les velléités de rapprochement avec le Kremlin l’emportaient.
Face à ces enjeux colossaux, les Moldaves ont rendez-vous avec l’Histoire ce dimanche. Comme l’a souligné Emmanuel Macron, le choix qui leur est proposé est celui, fondamental, “de la liberté et de la démocratie”. Un choix dont les conséquences résonneront bien au-delà des frontières de ce petit pays et façonneront la géopolitique européenne des années à venir.