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La Méthode Infaillible Pour Prédire le Prochain Président US

Et si on pouvait prédire le vainqueur de la présidentielle US sans se fier aux sondages ? C'est ce qu'affirme Allan Lichtman, un historien qui a développé une méthode imparable basée sur 13 critères clés. Découvrez sa prédiction pour 2024 et les secrets de sa technique qui…

Alors que la campagne présidentielle américaine bat son plein et que les sondages donnent toujours Kamala Harris et Donald Trump au coude-à-coude, un homme affirme déjà connaître le nom du futur locataire de la Maison Blanche. Cet homme, c’est Allan Lichtman, un éminent historien américain qui a mis au point une méthode prédictive quasi-infaillible basée sur 13 critères clés.

Les “13 clés” d’Allan Lichtman, une méthode éprouvée

Professeur d’histoire à l’American University de Washington, Allan Lichtman a développé son système de prédiction dès 1981, en collaboration avec le géophysicien russe Vladimir Keilis-Borok. Leur méthode repose sur l’analyse des 120 années d’élections présidentielles précédentes, à partir de laquelle ils ont identifié 13 affirmations, qu’Allan Lichtman nomme les “clés”, permettant de déterminer si un candidat sera élu ou non.

Pour cet historien, une élection présidentielle américaine se résume avant tout à “un vote pour ou contre les forces et performances du parti déjà au pouvoir”. C’est pourquoi il préfère se concentrer sur le bilan plutôt que sur la campagne électorale en elle-même. Son raisonnement est simple :

Si les réponses à six des treize clés sont négatives, alors l’élection est perdue pour le parti qui est à la Maison Blanche. Si les réponses à huit des treize clés sont positives, alors le candidat de ce parti remporte les élections.

Allan Lichtman

La méthode a été testée pour la première fois lors de la présidentielle de 1984 et s’est avérée exacte : comme prédit, c’est Ronald Reagan qui a été réélu. Depuis, elle a toujours donné le bon vainqueur, y compris en 2016 lorsque tous les sondages donnaient Hillary Clinton gagnante face à Donald Trump. Une seule erreur à son actif : en 2000, Allan Lichtman avait prédit la victoire d’Al Gore, mais c’est finalement George W. Bush qui l’a emporté après un recompte controversé en Floride.

Kamala Harris à la Maison Blanche selon les “13 clés”

Pour l’élection de 2024, l’analyse d’Allan Lichtman donne Kamala Harris vainqueur. Parmi les critères en sa faveur, il note l’absence de contestation sérieuse contre son investiture et de campagnes d’envergure de candidats tiers (Robert Kennedy ayant rallié Donald Trump). La candidate démocrate remplirait également des arguments économiques et aurait mis en place des changements majeurs de politique durant le mandat précédent, sans agitation sociale soutenue ni scandale majeur.

En revanche, certaines “clés” profiteraient à Donald Trump, même si elles seraient insuffisantes pour lui assurer la victoire selon l’historien. Il bénéficierait notamment du fait que Kamala Harris ne serait pas une candidate charismatique, un critère atteint “une fois par génération” d’après Allan Lichtman, qui cite des profils comme Ronald Reagan ou Franklin Roosevelt.

Une analyse à prendre avec précaution

Malgré son excellente feuille de route, la méthode d’Allan Lichtman n’est pas exempte de critiques. Certains experts pointent le caractère subjectif de certains critères, comme le charisme des candidats, et la difficulté à les évaluer de façon totalement objective. D’autres soulignent que le poids relatif de chaque “clé” peut varier d’une élection à l’autre en fonction du contexte.

Il faut aussi garder à l’esprit que les “13 clés” ont été définies il y a plus de 40 ans, dans un contexte politique, économique et social différent. Même si elles ont globalement fait leurs preuves, rien ne garantit qu’elles restent pertinentes à l’avenir, notamment face à l’émergence de nouveaux enjeux comme le réchauffement climatique ou les crises sanitaires.

Enfin, le système d’Allan Lichtman ne tient pas compte de certains facteurs qui peuvent influencer le résultat d’une élection, comme la mobilisation des électeurs, les spécificités des swing states ou encore l’impact des réseaux sociaux et des fake news dans le débat public. Autant d’éléments qui rendent chaque scrutin unique et imprévisible.

Verdict dans les urnes le 5 novembre

Malgré ces réserves, la prédiction d’Allan Lichtman mérite qu’on s’y attarde. Son analyse à contre-courant offre un éclairage intéressant dans une campagne électorale souvent focalisée sur les sondages et les petites phrases. En se basant sur des critères historiques et structurels, elle permet de prendre du recul sur les soubresauts de l’actualité immédiate.

Mais comme le reconnaît lui-même l’historien, seuls les électeurs américains auront le dernier mot. Rendez-vous donc le 5 novembre prochain pour découvrir si sa méthode des “13 clés” continuera à faire ses preuves. D’ici là, gageons que cette élection cruciale réserve encore son lot de surprises et de rebondissements.

Il faut aussi garder à l’esprit que les “13 clés” ont été définies il y a plus de 40 ans, dans un contexte politique, économique et social différent. Même si elles ont globalement fait leurs preuves, rien ne garantit qu’elles restent pertinentes à l’avenir, notamment face à l’émergence de nouveaux enjeux comme le réchauffement climatique ou les crises sanitaires.

Enfin, le système d’Allan Lichtman ne tient pas compte de certains facteurs qui peuvent influencer le résultat d’une élection, comme la mobilisation des électeurs, les spécificités des swing states ou encore l’impact des réseaux sociaux et des fake news dans le débat public. Autant d’éléments qui rendent chaque scrutin unique et imprévisible.

Verdict dans les urnes le 5 novembre

Malgré ces réserves, la prédiction d’Allan Lichtman mérite qu’on s’y attarde. Son analyse à contre-courant offre un éclairage intéressant dans une campagne électorale souvent focalisée sur les sondages et les petites phrases. En se basant sur des critères historiques et structurels, elle permet de prendre du recul sur les soubresauts de l’actualité immédiate.

Mais comme le reconnaît lui-même l’historien, seuls les électeurs américains auront le dernier mot. Rendez-vous donc le 5 novembre prochain pour découvrir si sa méthode des “13 clés” continuera à faire ses preuves. D’ici là, gageons que cette élection cruciale réserve encore son lot de surprises et de rebondissements.

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