Nadya Suleman, 33 ans, a défrayé la chronique en donnant naissance à des octuplés alors qu’elle avait déjà 6 jeunes enfants à la maison. Dans sa première interview accordée à la chaîne NBC, la mère célibataire californienne a révélé les motivations derrière son rêve d’avoir une famille XXL malgré la polémique suscitée. Un désir profond de combler la solitude ressentie durant son enfance.
Un manque affectif à l’origine de son rêve familial
Fille unique, Nadya Suleman confie avoir souffert d’un grand vide dans sa jeunesse. Sans frère ni sœur, elle se sentait “sans identité propre, impuissante, sans contrôle”. Dès lors, son seul but a été de créer les liens fraternels qui lui ont tant manqué.
Tout ce que j’ai toujours voulu, c’est avoir des enfants et être mère.
Nadya Suleman
Elle rêvait ainsi d’une “famille nombreuse, une énorme famille” pour recréer ce cocon affectif. Un désir devenu réalité puissance 14, avec la naissance de ses octuplés après celle de ses 6 premiers enfants !
Un long parcours semé d’embûches
Mais le chemin vers cette maternité hors norme n’a pas été sans obstacles. Dès 1994, Nadya entame de longues années marquées par les échecs :
- 7 ans d’inséminations artificielles infructueuses
- 3 fausses couches douloureuses
En parallèle, un grave accident du travail en 1999 la laisse avec des séquelles invalidantes. Incapable de travailler, elle sombre dans une profonde dépression. Seule l’arrivée de son premier bébé en 2001 lui redonnera le sourire.
Une FIV à hauts risques
Malgré les dangers, Nadya Suleman poursuit son rêve en ayant recours à la fécondation in vitro (FIV). À chaque tentative, ce sont 6 embryons qui sont implantés, jusqu’au transfert miracle à l’origine des octuplés.
Une grossesse multiple extrême, fruit de la division en 2 de certains des 6 embryons implantés. Un pari risqué mais réussi pour la mère qui désirait au départ “seulement” 7 enfants !
Le même donneur pour tous ses enfants
Nadya révèle que c’est un ami qui a accepté d’être le père biologique de sa tribu. Les 14 bambins sont donc des frères et sœurs biologiques. Un lien du sang cher à cette maman qui espère que le géniteur jouera un rôle auprès d’eux, “quand il sera prêt”.
Des critiques balayées d’un revers de main
Loin de se laisser abattre par la controverse autour de ses choix, la trentenaire californienne revendique sa décision :
Pour ses rêves, on prend des risques. Avec cette grossesse, j’ai fait un pari mais tout s’est bien terminé.
Nadya Suleman
Déterminée, elle affirme vouloir finir ses études de psychologie pour subvenir seule aux besoins de sa tribu. En attendant, elle dit donner “toute sa vie” et un “amour inconditionnel” à ses enfants. Que demander de plus ?
Bientôt la sortie de l’hôpital pour les octuplés
Encore fragiles, les 8 bébés prématurés sont toujours hospitalisés mais leur état s’améliore. D’ici quelques semaines, ils devraient retrouver leurs 6 frères et sœurs et faire connaissance avec leurs grands-parents.
Une ribambelle d’enfants à élever qui ne semble pas effrayer Nadya Suleman, bien décidée à réaliser le rêve de sa vie envers et contre tout. Une histoire insolite qui n’a pas fini de faire couler de l’encre…
