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La Mégafusée Starship d’Elon Musk Prête pour un 7e Vol Test

SpaceX s'apprête à tenter pour la 7e fois de rattraper le premier étage de sa mégafusée Starship lors de son prochain vol test. La réussite de cet exploit technique pourrait bien rapprocher Elon Musk de son rêve ultime : coloniser Mars. Mais à quel prix pour...

Dans la course à la conquête de l’espace, chaque vol test compte. Ce mercredi, tous les regards seront tournés vers le Texas, où SpaceX, l’entreprise du milliardaire Elon Musk, s’apprête à lancer pour la 7ème fois sa mégafusée Starship, la plus grande et la plus puissante jamais construite. Un vol décisif, qui pourrait bien rapprocher l’entrepreneur de son rêve ultime : coloniser Mars.

Un défi technique de taille

Haute de 123 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de 40 étages, la fusée Starship est un véritable monstre de technologie. Mais ce qui la rend réellement unique, c’est sa capacité à être entièrement réutilisable, une caractéristique qui permettrait de réduire considérablement les coûts des lancements spatiaux.

Pour y parvenir, SpaceX doit cependant relever un défi de taille : réussir à rattraper le premier étage de la fusée après son décollage. Un exploit qu’elle n’a réussi qu’une seule fois, en octobre dernier, sous les yeux ébahis d’Elon Musk lui-même.

Une manœuvre périlleuse

Pour réussir cet atterrissage inédit, les équipes de SpaceX ont mis au point une manœuvre aussi spectaculaire que périlleuse. Après s’être séparés, les deux étages de la fusée – le propulseur Super Heavy et le vaisseau Starship – entament leur descente vers la Terre.

Mais au lieu de se poser verticalement comme les propulseurs classiques, Super Heavy doit être immobilisé en vol par des bras mécaniques géants installés sur la tour de lancement. Une prouesse technique jamais réalisée auparavant dans l’histoire spatiale.

C’est comme essayer d’attraper au vol un crayon lancé du haut d’un gratte-ciel

explique une source proche du dossier

Des « améliorations majeures » pour ce 7ème essai

Les six premiers vols tests de Starship s’étaient soldés par des explosions, volontaires ou non, du vaisseau. Mais à chaque nouvel essai, SpaceX fait évoluer son bébé.

Pour ce 7ème vol, des « améliorations majeures » ont été apportées, notamment sur le système de propulsion et le bouclier thermique. La société tentera aussi pour la première fois de déployer une charge utile en orbite.

L’ombre de l’impact environnemental

Si la prouesse technique suscite l’admiration, le projet Starship de SpaceX ne fait pas l’unanimité. Des associations écologistes accusent l’entreprise de minimiser l’impact environnemental de ses activités, alors que sa base spatiale texane se trouve à proximité de zones naturelles protégées.

  • Pollution sonore due à la cadence élevée des lancements
  • Émissions de gaz à effet de serre
  • Risques de retombées de débris sur les écosystèmes

Autant de griefs qui pourraient s’amplifier avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir. Le milliardaire républicain ne cache pas son intention de donner un « chèque en blanc » à son ami Elon Musk, quitte à détricoter les réglementations environnementales.

Cap sur la Lune… et Mars

Malgré les obstacles, Elon Musk ne perd pas de vue son objectif final : envoyer des humains sur Mars. Un rêve d’enfant que Starship pourrait bien l’aider à concrétiser, comme l’a promis Donald Trump durant sa campagne :

Nous irons sur Mars avant la fin de mon mandat !

avait-il clamé

Mais avant de viser la planète rouge, la mégafusée devrait d’abord permettre à la NASA de renvoyer ses astronautes sur la Lune. Un « petit pas » qui pourrait s’avérer décisif pour la suite de la conquête spatiale.

Quoi qu’il en soit, le 7ème vol test de Starship ce mercredi sera scruté de près. En cas de succès, il rapprochera un peu plus l’humanité des étoiles. Tout en ravivant le débat sur le prix à payer pour réaliser ce vieux rêve.

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