Mode

La haute couture Chanel entre opulence et émancipation

La maison Chanel a présenté sa collection haute couture hiver 2025 dans le somptueux écrin de l'Opéra Garnier. Un défilé spectaculaire mêlant opulence et sophistication au service de l'émancipation de la femme. Découvrez les silhouettes marquantes et les détails...

C’est dans le cadre majestueux de l’Opéra Garnier que la maison Chanel a dévoilé sa dernière collection haute couture pour l’hiver 2025. Après le départ surprise de sa directrice artistique Virginie Viard début juin, les talents du studio de création ont repris le flambeau avec brio. Au programme : des silhouettes spectaculaires redéfinissant l’opulence et la sophistication, tout en restant fidèles à l’esprit d’émancipation cher à Gabrielle Chanel.

Un défilé théâtral sous le signe du taffetas

Sous les ors du palais Garnier, le défilé s’est ouvert sur l’apparition remarquée du mannequin star Vittoria Ceretti, drapée dans un somptueux manteau opéra en taffetas, coiffée d’un nœud noir écrasé. Cette première silhouette a donné le ton d’une collection placée sous le signe du chic dramatique, évoquant les portraits des années 1920 de Coco Chanel, grande amatrice de bals costumés.

Les mannequins se sont succédé telles des divas sur le point de monter sur scène, arborant des capes en taffetas passées sur des bodys en jersey brodé de pampilles, des tailleurs en tweed-chenille violet presque shocking, ou encore des tuniques sixties semblables à des marqueteries d’or. Les jambes nues chaussées de sandales drapées ajoutaient une touche de modernité à ces silhouettes opulentes.

Le jersey, matière à sophistication

Autre élément phare de la collection : le jersey, matière fétiche de Gabrielle Chanel, ici décliné dans des versions haute couture. Lamé mordoré ou laqué couleur crème, il apporte une sophistication inattendue à des robes au mouvement étrange et ondulant. Preuve que même les matières les plus simples peuvent se parer d’une aura couture entre les mains expertes des petites mains de la rue Cambon.

Un sens du spectacle au service du confort

Si la maison Chanel n’a pas lésiné sur les volumes spectaculaires et les matières précieuses, le confort reste au cœur de sa vision de la haute couture. Fidèle à l’héritage de Mademoiselle, pour qui l’émancipation passait avant tout par des vêtements dans lesquels on se sent à l’aise, les silhouettes sont construites de manière à être un plaisir à porter.

Cette haute couture est tout l’inverse des robes “bigger than life” dans lesquelles on ne peut ni marcher, ni respirer. Chez Chanel, la sophistication se veut toujours au service du bien-être de celles qui la portent.

Une proche du studio de création

Hommages et clins d’œil à l’héritage de la maison

Tout au long du défilé, les références à l’histoire de Chanel se sont multipliées, du nœud emblématique de Coco aux inspirations ballet chères à la fondatrice. Une longue robe smokée ceinturée de broderies argent rendait ainsi hommage à la tunique créée par Gabrielle Chanel en 1929 pour le ballet Apollon musagète de Balanchine.

Le final du défilé a également réservé une surprise de taille avec l’apparition de la mariée incarnée par Anna Ewers dans une robe de bal vaporeuse, entièrement rebrodée de camélias en tulle et strass. Un modèle aussi spectaculaire que léger, symbolisant à merveille la philosophie Chanel d’une mode faite pour vivre et s’épanouir.

Chanel sans Kaiser Karl, un pari réussi

En orchestrant ce défilé sans directeur artistique attitré, Chanel a prouvé la force de son studio de création et sa capacité à perpétuer l’esprit de la maison. Un tour de force qui a demandé une équipe soudée et un travail d’orfèvre, comme en témoigne la décision inédite de réaliser l’ensemble des accessoires en une seule journée au lieu des deux habituellement prévues.

Malgré le départ de Virginie Viard et l’absence d’un nouveau “Kaiser Karl” pour l’instant, ce défilé haute couture est une vraie réussite, prouvant que l’ADN de Chanel est plus vivace que jamais. La maison a su renouer avec ce mélange si particulier d’opulence et de liberté de mouvement, marque de fabrique des plus belles années de son fondateur. Alors que la course à sa succession bat son plein, une chose est sûre : l’héritage de Gabrielle est entre de bonnes mains, celles de cette “garde rapprochée” qui continue de faire vivre son style inimitable au cœur du 31 rue Cambon.

Les mannequins se sont succédé telles des divas sur le point de monter sur scène, arborant des capes en taffetas passées sur des bodys en jersey brodé de pampilles, des tailleurs en tweed-chenille violet presque shocking, ou encore des tuniques sixties semblables à des marqueteries d’or. Les jambes nues chaussées de sandales drapées ajoutaient une touche de modernité à ces silhouettes opulentes.

Le jersey, matière à sophistication

Autre élément phare de la collection : le jersey, matière fétiche de Gabrielle Chanel, ici décliné dans des versions haute couture. Lamé mordoré ou laqué couleur crème, il apporte une sophistication inattendue à des robes au mouvement étrange et ondulant. Preuve que même les matières les plus simples peuvent se parer d’une aura couture entre les mains expertes des petites mains de la rue Cambon.

Un sens du spectacle au service du confort

Si la maison Chanel n’a pas lésiné sur les volumes spectaculaires et les matières précieuses, le confort reste au cœur de sa vision de la haute couture. Fidèle à l’héritage de Mademoiselle, pour qui l’émancipation passait avant tout par des vêtements dans lesquels on se sent à l’aise, les silhouettes sont construites de manière à être un plaisir à porter.

Cette haute couture est tout l’inverse des robes “bigger than life” dans lesquelles on ne peut ni marcher, ni respirer. Chez Chanel, la sophistication se veut toujours au service du bien-être de celles qui la portent.

Une proche du studio de création

Hommages et clins d’œil à l’héritage de la maison

Tout au long du défilé, les références à l’histoire de Chanel se sont multipliées, du nœud emblématique de Coco aux inspirations ballet chères à la fondatrice. Une longue robe smokée ceinturée de broderies argent rendait ainsi hommage à la tunique créée par Gabrielle Chanel en 1929 pour le ballet Apollon musagète de Balanchine.

Le final du défilé a également réservé une surprise de taille avec l’apparition de la mariée incarnée par Anna Ewers dans une robe de bal vaporeuse, entièrement rebrodée de camélias en tulle et strass. Un modèle aussi spectaculaire que léger, symbolisant à merveille la philosophie Chanel d’une mode faite pour vivre et s’épanouir.

Chanel sans Kaiser Karl, un pari réussi

En orchestrant ce défilé sans directeur artistique attitré, Chanel a prouvé la force de son studio de création et sa capacité à perpétuer l’esprit de la maison. Un tour de force qui a demandé une équipe soudée et un travail d’orfèvre, comme en témoigne la décision inédite de réaliser l’ensemble des accessoires en une seule journée au lieu des deux habituellement prévues.

Malgré le départ de Virginie Viard et l’absence d’un nouveau “Kaiser Karl” pour l’instant, ce défilé haute couture est une vraie réussite, prouvant que l’ADN de Chanel est plus vivace que jamais. La maison a su renouer avec ce mélange si particulier d’opulence et de liberté de mouvement, marque de fabrique des plus belles années de son fondateur. Alors que la course à sa succession bat son plein, une chose est sûre : l’héritage de Gabrielle est entre de bonnes mains, celles de cette “garde rapprochée” qui continue de faire vivre son style inimitable au cœur du 31 rue Cambon.

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