À quelques semaines de l’investiture du nouveau président américain Donald Trump, la préparation de sa future administration est confrontée à une inquiétante vague de menaces. Plusieurs personnalités nommées par le milliardaire républicain pour intégrer son équipe gouvernementale ont en effet été prises pour cible, subissant intimidations et alertes à la bombe.
Une transition présidentielle sous haute tension
Mercredi, la porte-parole du président élu Karoline Leavitt a dénoncé dans un communiqué des «menaces violentes et anti-américaines» visant «plusieurs personnes nommées par le président Trump pour rejoindre son équipe». Des révélations qui jettent une ombre sur la transition en cours à Washington.
Alertes à la bombe et messages menaçants
Parmi les faits rapportés, l’ancien parlementaire Lee Zeldin, choisi par Donald Trump pour diriger l’Agence de protection de l’environnement (EPA), dit avoir été visé avec sa famille par «une menace à la bombe» assortie d’un «message à thématique propalestinienne». Heureusement, ni lui ni ses proches n’étaient présents au domicile à ce moment-là.
De son côté, l’élue Elise Stefanik, pressentie pour devenir ambassadrice américaine à l’ONU, affirme avoir été mise en garde d’une alerte à la bombe visant sa propre maison. Des menaces d’une extrême gravité qui soulèvent beaucoup d’inquiétudes.
Le FBI saisi, Biden condamne fermement
Face à ces révélations alarmantes, le FBI a confirmé avoir connaissance «de nombreuses alertes à la bombe et de faits de swatting visant des personnes amenées à rejoindre la prochaine administration». Les autorités assurent prendre «toutes les menaces potentielles au sérieux».
Informé de la situation, le président sortant Joe Biden a immédiatement condamné «sans équivoque les menaces de violence politique». La Maison Blanche a précisé être en contact avec les autorités fédérales et l’équipe de Trump sur le sujet, s’engageant à tout faire pour permettre une transition «pacifique et ordonnée».
Une campagne sous très haute sécurité
Il faut dire que la campagne présidentielle qui s’est achevée aura été l’une des plus tendues de l’histoire moderne américaine. Donald Trump avait lui-même été victime de deux tentatives d’assassinat durant sa candidature. Un climat délétère qui semble perdurer et hypothéquer lourdement le début de mandat du nouveau locataire de la Maison Blanche.
Cette flambée de menaces est extrêmement préoccupante et nécessite la plus grande vigilance. Elle en dit long sur les profondes fractures qui divisent notre pays.
– Un membre de l’équipe de transition de Donald Trump
Une source au sein de l’équipe de transition de Donald Trump, qui a requis l’anonymat, confie son inquiétude face à cette flambée de menaces : «C’est extrêmement préoccupant et cela nécessite la plus grande vigilance de la part des autorités mais aussi de tout le personnel politique. Cela en dit malheureusement long sur les profondes fractures qui divisent notre pays.»
Vers un renforcement de la sécurité
Selon des sources concordantes, le dispositif de sécurité autour du président élu, de son administration et des cérémonies d’investiture prévues le 20 janvier prochain devrait être considérablement renforcé. Les défis sécuritaires s’annoncent immenses pour le Secret Service, chargé de la protection rapprochée du locataire de la Maison Blanche.
- Renforcement significatif du dispositif de sécurité
- Protection rapprochée accrue pour l’équipe présidentielle
- Inauguration sous très haute surveillance
- Secret Service en première ligne pour assurer la sécurité
Alors que l’Amérique s’apprête à tourner la page des années Biden, elle retient son souffle face aux tensions et menaces qui pèsent sur ce début de mandat Trump. Les prochaines semaines permettront d’en savoir plus sur l’ampleur des moyens déployés pour y faire face et apaiser le climat.