À l’aube des huitièmes de finale de l’Euro 2024, un duel des plus attendus se profile : France-Belgique. Sur le papier, les Bleus font figure de favoris. Mais dans le camp français, on se garde bien de tout excès de confiance. Les joueurs de Didier Deschamps savent que cette rencontre sera loin d’être une formalité face à une équipe belge regorgeant de talents.
Les Bleus conscients de l’enjeu
Présents en conférence de presse ce samedi, Ibrahima Konaté et Eduardo Camavinga ont été clairs : « On rentre dans une autre compétition ». Le défenseur de Liverpool parle même d’une « autre dimension ». Les deux joueurs soulignent la qualité de leur adversaire, « une grande nation avec de grands joueurs » selon le milieu du Real Madrid.
Si la Belgique a également connu un premier tour poussif, les Bleus se méfient du sursaut d’orgueil des Diables Rouges. « Mentalement ils vont changer, ce sera peut-être une équipe différente. Il faudra être prêt », prévient Camavinga. Son coéquipier Konaté abonde : « Il n’y a plus d’équipe facile. Ça a été dur pour les deux équipes en poules. Mais c’est un nouveau tournoi, tu passes ou tu rentres ».
Faire abstraction du statut de favori
Du côté belge, Kevin De Bruyne voit la France favorite de cette confrontation. Une étiquette dont les Tricolores aimeraient bien se défaire comme l’explique Ibrahima Konaté : « C’est très compliqué de répondre à cette question. J’ai vu une phrase de Kevin De Bruyne qui disait qu’on était favori, c’est faux. Il ne faut pas tomber dans ce piège-là. »
Les deux équipes vont vouloir gagner et il ne faut pas rentrer là-dedans.
Ibrahima Konaté
Se méfier des individualités belges
Si le collectif belge n’a pas brillé lors du premier tour, les Bleus restent méfiants face aux individualités de premier plan composant l’effectif de Roberto Martinez. À commencer par le maître à jouer Kevin De Bruyne. « Je n’ai pas la botte secrète, c’est un grand joueur, il se déplace beaucoup, il faudra être compact défensivement », analyse Camavinga.
En pointe, Romelu Lukaku constitue également une menace de taille. Konaté, qui l’a souvent affronté en Premier League le sait mieux que quiconque : « C’est l’attaquant le plus costaud que j’ai affronté, il a beaucoup de qualités. La technique, c’est de ne pas aller au contact avant qu’il ait la balle. Il joue beaucoup avec le corps. » Sans oublier les flèches Jérémy Doku ou Leandro Trossard sur les ailes.
L’esprit de revanche des Belges
Au-delà des qualités intrinsèques de l’adversaire, les Bleus devront aussi composer avec une équipe belge revancharde, battue par la France en demi-finale de la Coupe du Monde 2018. Un paramètre qui n’échappe pas à Ibrahima Konaté : « Ce sera un match compliqué, ils auront cet esprit de revanche. »
Loin de s’enflammer malgré leur statut de favoris, les hommes de Didier Deschamps s’attendent donc à une opposition relevée lundi soir à Budapest. Avec une certitude : pour voir les quarts, il faudra élever leur niveau de jeu et venir à bout d’une équipe belge qui aura à cœur de prouver que son élimination au premier tour du Mondial qatari n’était qu’un accident de parcours. Les Bleus sont prévenus.
Au-delà des qualités intrinsèques de l’adversaire, les Bleus devront aussi composer avec une équipe belge revancharde, battue par la France en demi-finale de la Coupe du Monde 2018. Un paramètre qui n’échappe pas à Ibrahima Konaté : « Ce sera un match compliqué, ils auront cet esprit de revanche. »
Loin de s’enflammer malgré leur statut de favoris, les hommes de Didier Deschamps s’attendent donc à une opposition relevée lundi soir à Budapest. Avec une certitude : pour voir les quarts, il faudra élever leur niveau de jeu et venir à bout d’une équipe belge qui aura à cœur de prouver que son élimination au premier tour du Mondial qatari n’était qu’un accident de parcours. Les Bleus sont prévenus.