La France va mal, très mal. Pendant que nos élus glosent, ratiocinent et s’égarent, le pays sombre à vue d’œil. Des maux toujours plus profonds le rongent : explosion de la criminalité, désindustrialisation massive, dette abyssale, dégringolade dans les classements internationaux… La liste est longue et ne cesse de s’allonger. Face à cette descente aux enfers, les Français sont de plus en plus inquiets, de plus en plus exaspérés par l’inaction de leurs dirigeants.
Une criminalité galopante qui gangrène le pays
Parmi les fléaux qui minent la France, la criminalité est sans doute l’un des plus visibles et des plus préoccupants. Le narcotrafic a pris le contrôle de pans entiers du territoire, devenant un véritable État dans l’État. Selon une source proche des services de renseignement, le chiffre d’affaires annuel des trafiquants de drogue en France dépasserait désormais les 5 milliards d’euros. Des banlieues aux campagnes, aucune zone n’est épargnée par ce fléau tentaculaire.
Le pays subit un ensauvagement d’une ampleur inédite. L’autorité de l’État est ouvertement défiée par les caïds de la drogue, qui imposent leur loi par la terreur.
– Un haut-gradé de la Police nationale
Face à cette menace, le gouvernement semble tétanisé, incapable d’endiguer la vague de violence qui submerge les forces de l’ordre. Faute de moyens et de soutien politique, policiers et gendarmes se sentent abandonnés, contraints d’assister impuissants à la déliquescence de leur propre pays.
L’overdose économique française
Sur le front économique, la situation n’est guère plus réjouissante. La France accumule les contre-performances :
- Désindustrialisation massive : des usines ferment chaque semaine, laissant des milliers de salariés sur le carreau
- Creusement abyssal de la dette publique, qui atteint des niveaux stratosphériques
- Dégringolade dans tous les classements internationaux, de la compétitivité à l’attractivité
Les investisseurs fuient la France, rebutés par les lourdeurs administratives, la pression fiscale record et l’instabilité chronique. Le pays, jadis puissance économique de premier plan, glisse inexorablement vers les profondeurs du classement. Malgré les cris d’alarme répétés des milieux d’affaires, le gouvernement semble comme paralysé, englué dans son immobilisme.
La grande déprime des Français
Cette déliquescence généralisée n’est pas sans conséquences sur le moral des Français. Pessimisme, colère, résignation : les indicateurs sont au rouge. Selon un sondage récent, 78 % des personnes interrogées se déclarent inquiètes pour l’avenir du pays. Un chiffre en hausse constante depuis plusieurs années.
Confrontés chaque jour aux dégradations de leur cadre de vie, à l’insécurité grandissante et aux difficultés économiques, de plus en plus de nos compatriotes perdent espoir. Beaucoup n’attendent plus rien de leurs dirigeants, dont l’impuissance est devenue presque proverbiale.
J’ai l’impression que notre pays part à vau-l’eau. On assiste à sa lente agonie, et personne ne semble capable ou désireux de réagir. C’est désespérant.
– Témoignage d’une Française de 45 ans
Un besoin urgent de rupture
Dans ce contexte plus que préoccupant, une évidence s’impose : la France a un besoin urgent de rupture. Rupture avec l’immobilisme et l’impuissance, rupture avec les logiques budgétaires court-termistes, rupture avec le déni et la langue de bois. Il est plus que temps pour nos gouvernants de prendre enfin la mesure des périls qui menacent le pays, et d’y apporter les réponses fortes qu’ils appellent.
Au premier rang des priorités figure bien sûr le rétablissement de l’autorité régalienne de l’État, seul capable de juguler la déferlante criminelle. Cela passe par un renforcement massif des moyens alloués aux forces de sécurité, mais aussi et surtout par une volonté politique inébranlable de restaurer l’ordre républicain. Trop longtemps, l’angélisme et le laxisme ont prévalu au sommet de l’État, avec les conséquences désastreuses que l’on sait.
Sur le plan économique, il est urgent d’enclencher un véritable choc de compétitivité pour enrayer le déclin industriel français et redonner au pays les moyens de ses ambitions. Baisse drastique des impôts de production, simplification du droit du travail, investissements massifs dans la recherche et l’innovation : les leviers d’action ne manquent pas. Encore faut-il une réelle détermination politique pour les actionner.
Enfin, il est impératif d’imprimer un vrai changement de logiciel dans la conduite des affaires publiques. Trop longtemps, le court-termisme électoral et les petits calculs politiciens ont prévalu sur l’intérêt général. Il est temps de renouer avec une vision de long terme, une hauteur de vue aujourd’hui singulièrement absente chez nos gouvernants. Le redressement du pays réclame du courage, de l’audace, une capacité à bousculer les conservatismes et les rentes de situation. Toutes choses cruellement déficitaires à l’heure actuelle.
Saura-t-on entendre ce cri d’alarme avant qu’il ne soit trop tard ? La France en a plus qu’assez de se morfondre dans un marasme dont elle ne semble pas capable de s’extraire seule. Au-delà des postures et des vœux pieux, il est urgent que nos responsables politiques, de tous bords, prennent enfin leurs responsabilités. Car comme le disait Mirabeau : « Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. »