En quête de sang neuf pour étoffer son effectif, le LOSC a misé sur une filière bien connue mais particulièrement prolifique : la Belgique. Et les premiers résultats sont plus que prometteurs, à l’image des prestations de ses trois recrues phares.
Une pépinière de talents à nos portes
Le championnat belge, la Jupiler Pro League, est réputé pour former des joueurs talentueux. La proximité géographique et culturelle avec la France en fait un terrain de chasse idéal pour les clubs de Ligue 1 en quête de bonnes affaires. Lille ne fait pas exception et a su dénicher cet été plusieurs pépites chez nos voisins.
Mukau, la révélation venue de D2
Le jeune Ngal’ayel Mukau est la première recrue estivale belge du LOSC. Repéré à Malines en D2, ce milieu offensif de 20 ans n’a pas traîné pour s’imposer chez les Dogues. Il compte déjà plusieurs titularisations en L1 et a même brillé en Ligue des Champions avec un doublé retentissant. Une ascension météorique.
Tout s’est passé très vite, je vis un rêve éveillé. Le LOSC me donne ma chance et je compte bien la saisir.
Ngal’ayel Mukau
Fernandez-Pardo, le retour au bercail
Matias Fernandez-Pardo, lui, connaissait déjà la maison nordiste pour y avoir été formé de 9 à 15 ans. Parti ensuite à La Gantoise pour s’aguerrir, l’attaquant de 19 ans a fait son retour dans le Nord cet été. Puissant, rapide et technique, il s’impose déjà comme un atout offensif majeur des Dogues.
Je suis revenu à Lille car je sais que le club fait confiance aux jeunes. Je voulais poursuivre ma progression au plus haut niveau.
Matias Fernandez-Pardo
Meunier, l’expérience au service du collectif
Enfin, Thomas Meunier apporte son vécu du haut niveau au jeune effectif lillois. Le latéral de 33 ans, passé par le PSG et Dortmund, amène sa grinta et son leadership malgré des débuts plus mitigés sur le plan sportif. Son expérience sera précieuse pour guider ses jeunes équipiers sur la scène européenne.
Avec ces trois profils différents mais complémentaires, le LOSC tient une recette gagnante en s’appuyant sur la filière belge. Une aubaine pour le club comme pour ces joueurs en quête de temps de jeu et de lumière. Les autres écuries de L1 seraient bien inspirées de suivre l’exemple lillois.