Mardi après-midi, dans leur boutique de Pontarlier, la famille de Lou Jeanmonnot retenait son souffle. Tous les regards étaient braqués sur l’écran de télévision diffusant la course vers le bronze de la biathlète française aux Championnats du monde de Lenzerheide. Une immersion au cœur des émotions d’un clan soudé derrière sa championne.
Un magasin à l’arrêt pour suivre Lou
15h38, le cœur de la boutique de sport des Jeanmonnot cesse soudainement de battre. Clients, vendeurs, tous convergent vers l’écran où s’élance celle qui fait la fierté de la famille. Béatrice, Philippe et Jeanine, la tante, l’oncle et la grand-mère de Lou, sont déjà en place, le regard vissé sur l’épreuve. L’intensité est palpable.
Aux aguets, « Mamie Ninja » comme la surnomme affectueusement le clan, scrute le site de l’IBU, la fédération internationale. « J’aime regarder avec 5 secondes d’avance », confie-t-elle malicieusement, téléphone en main. Une avance qui créé parfois quelques tensions sur le suspens du direct, mais qu’importe, ici le soutien est indéfectible.
Des tirs du bout des doigts
Les mains masquant à peine leurs visages tendus, la famille suit chaque tir avec une intensité presque palpable. On retient son souffle, on serre les poings à chaque balle qui atteint sa cible. Les encouragements fusent à chaque sans faute de Lou. Une symphonie familiale qui résonne dans la boutique.
Comment tu veux travailler là ?
plaisante Béatrice, la tante de Lou, devant l’effervescence
Quand les cibles se colorent en bronze
Dernière ligne droite. La tension est à son comble. « Allez cocotte c’est maintenant ! », lance Béatrice tandis que Jeanine trépigne sur sa chaise. Les fautes des concurrentes font naître les premiers sourires. Et quand Lou franchit la ligne, c’est l’explosion de joie. Les larmes coulent, les accolades s’enchaînent. La médaille est là, en bronze, mais l’émotion est en or.
Quelques minutes plus tard, Didier le père de Lou appelle. Lui aussi a vibré. Philippe résume avec justesse : « On a eu peur au début, on a eu peur au milieu, on a eu peur tout du long ». Mais qu’importe la frayeur quand le bonheur est au rendez-vous. Sur le podium, le regard de « Mamie Ninja » pétille de fierté. Derrière chaque médaille, il y a un champion mais aussi un clan. Celui de Lou mérite lui aussi cette médaille de bronze conquise dans l’antre familial.
Dernière ligne droite. La tension est à son comble. « Allez cocotte c’est maintenant ! », lance Béatrice tandis que Jeanine trépigne sur sa chaise. Les fautes des concurrentes font naître les premiers sourires. Et quand Lou franchit la ligne, c’est l’explosion de joie. Les larmes coulent, les accolades s’enchaînent. La médaille est là, en bronze, mais l’émotion est en or.
Quelques minutes plus tard, Didier le père de Lou appelle. Lui aussi a vibré. Philippe résume avec justesse : « On a eu peur au début, on a eu peur au milieu, on a eu peur tout du long ». Mais qu’importe la frayeur quand le bonheur est au rendez-vous. Sur le podium, le regard de « Mamie Ninja » pétille de fierté. Derrière chaque médaille, il y a un champion mais aussi un clan. Celui de Lou mérite lui aussi cette médaille de bronze conquise dans l’antre familial.