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La démonstration espagnole face à une Italie ambitieuse

Le choc du groupe B de l'Euro 2024 a tenu toutes ses promesses ! Un match serré entre l'Espagne et l'Italie où les jeunes pousses ibériques ont fait la différence. Découvrez les tops et les flops de cette confrontation au sommet...

Le choc tant attendu entre l’Espagne et l’Italie, deux nations phares du football européen, a tenu toutes ses promesses ce jeudi soir à Gelsenkirchen en Allemagne. Dans ce match comptant pour la 2ème journée du groupe B de l’Euro 2024, la Roja s’est finalement imposée 1 à 0 face à une combative équipe italienne, confirmant son statut de favorite de la compétition.

Un match à haute intensité

D’entrée de jeu, le ton était donné avec deux formations joueuses et tournées vers l’offensive. Les Espagnols, fidèles à leurs principes de jeu en passes courtes et en conservation, ont rapidement pris le contrôle du ballon et du rythme. Emmenés par un étincelant Nico Williams sur le côté gauche, les hommes de Luis de la Fuente se sont procurés les meilleures occasions.

Mais en face, la Squadra Azzurra n’était pas en reste, bien décidée à contrecarrer les plans ibériques. Le sélectionneur italien Roberto Mancini avait d’ailleurs aligné un onze dans cette optique, avec un milieu de terrain dense et travailleur. Cependant, malgré la bonne volonté affichée, les Italiens ont souvent été en difficulté, subissant les vagues offensives adverses.

Un héros nommé Donnarumma

Heureusement pour les Transalpins, ils ont pu compter sur leur dernier rempart Gianluigi Donnarumma. Le portier du PSG, promu capitaine, a multiplié les parades décisives pour maintenir son équipe dans le match. Déjà huit arrêts à la mi-temps, le natif de Castellammare di Stabia a retardé l’échéance, frustrant les attaquants espagnols.

Gigio est un gardien exceptionnel, un leader. Il nous a maintenus en vie ce soir. On peut compter sur lui.

Roberto Mancini, sélectionneur de l’Italie

Le tournant du match

Malgré l’héroïsme de Donnarumma, le verrou italien a fini par céder en seconde période. Sur un énième centre dangereux de Nico Williams, Riccardo Calafiori a malencontreusement trompé son propre gardien (1-0, 64e). Un but gag qui a eu le mérite de récompenser la domination espagnole et le superbe match de Williams.

Sonnés, les Italiens n’ont pas réussi à inverser la tendance, malgré les entrées en jeu de Zaniolo ou encore Scamacca. C’est même la Roja qui a failli aggraver le score, butant sur un bon Donnarumma jusqu’au bout. Score final 1-0, l’Espagne décroche son billet pour les huitièmes, l’Italie jouera sa qualification lors de la dernière journée.

Les tops et les flops

Au rayon des satisfactions côté espagnol, la prestation XXL de Nico Williams évidemment. Le jeune ailier de l’Athletic Bilbao a été intenable, comme en témoignent ses 93% de passes réussies. Le feu follet a dynamité la défense italienne par ses dribbles et ses centres. Dans les buts, Unai Simon a également rassuré.

Chez les Italiens, difficile de ne pas mentionner Gianluigi Donnarumma, auteur de 8 arrêts décisifs. Le capitaine a retardé l’échéance. En revanche, le milieu de terrain, pourtant un point fort du système de Mancini, a déçu. Le trio Barella-Jorginho-Frattesi est complètement passé à côté, accumulant erreurs techniques et mauvais choix. Insuffisant à ce niveau.

Et maintenant ?

Avec cette victoire, l’Espagne valide son ticket pour le prochain tour et s’affirme un peu plus comme un sérieux prétendant au titre. De son côté, l’Italie n’a plus le droit à l’erreur. Un succès face à l’Albanie lors de l’ultime journée sera impératif pour voir les huitièmes. Les champions d’Europe en titre sont dos au mur !

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