La maison Dior n’a pas fini de nous surprendre. Pour son défilé Fall 2024, la directrice artistique Maria Grazia Chiuri a choisi de faire résonner haut et fort un message féministe en s’alliant au collectif artistique engagé Claire Fontaine. Une collaboration audacieuse qui bouscule les codes et propulse la mode dans une nouvelle ère.
Quand les mains s’élèvent pour le féminisme
Dès l’entrée dans la rotonde du Brooklyn Museum, le ton est donné. Dix-neuf mains géantes en néon flottent au-dessus des invités, formant un geste symbolique puissant rappelant les rassemblements féministes des années 70. Ces mains, ce sont celles de Maria Grazia Chiuri, des membres du collectif Claire Fontaine et des couturières ayant œuvré sur la collection.
C’est une réinterprétation de l’anatomie féminine, comme une promesse joyeuse, en hommage à l’artiste féministe Suzanne Santoro. C’est important que cela se passe aux États-Unis, où les droits reproductifs des femmes sont menacés.
– Fulvia Carnevale, co-fondatrice de Claire Fontaine
Un sol porteur de sens
Sous les pas des mannequins, le sol se pare de photos-collages représentant les carrelages usés de vieilles maisons palermoises. Un choix délibéré de Claire Fontaine pour évoquer la résilience et l’inversion des valeurs. Marcher sur ces motifs imparfaits, c’est célébrer la beauté des cicatrices et de l’expérience.
Claire Fontaine, l’artiste qui n’est ni elle ni lui
Derrière ce nom emprunté à une marque de cahiers se cache un duo d’artistes conceptuels : Fulvia Carnevale, philosophe, et James Thornhill, plasticien. Ensemble, ils ont créé cette entité fictive pour s’affranchir des carcans et laisser libre cours à leur créativité engagée.
Comme le présent est difficile, le public comprend plus facilement nos œuvres depuis deux ans. Notre but est d’aider les gens à entrer en contact avec des contenus qu’ils rejettent dans un espace sûr pour élargir leurs horizons.
– Fulvia Carnevale
Quand l’art s’empare des podiums
Ce n’est pas la première fois que Maria Grazia Chiuri fait appel au collectif Claire Fontaine. En 2021 déjà, leur installation avait marqué les esprits lors d’un défilé Dior. Une manière pour la créatrice de réaffirmer son engagement envers la cause des femmes et de faire de la mode un vecteur d’émancipation.
Avec ce nouveau coup d’éclat, Dior prouve que la mode peut être bien plus qu’une histoire de tendances éphémères. Elle devient le porte-voix de combats essentiels, une alliée précieuse pour faire avancer les mentalités. Un manifeste féministe qui se porte fièrement, sur les podiums comme dans la rue.
Sous les pas des mannequins, le sol se pare de photos-collages représentant les carrelages usés de vieilles maisons palermoises. Un choix délibéré de Claire Fontaine pour évoquer la résilience et l’inversion des valeurs. Marcher sur ces motifs imparfaits, c’est célébrer la beauté des cicatrices et de l’expérience.
Claire Fontaine, l’artiste qui n’est ni elle ni lui
Derrière ce nom emprunté à une marque de cahiers se cache un duo d’artistes conceptuels : Fulvia Carnevale, philosophe, et James Thornhill, plasticien. Ensemble, ils ont créé cette entité fictive pour s’affranchir des carcans et laisser libre cours à leur créativité engagée.
Comme le présent est difficile, le public comprend plus facilement nos œuvres depuis deux ans. Notre but est d’aider les gens à entrer en contact avec des contenus qu’ils rejettent dans un espace sûr pour élargir leurs horizons.
– Fulvia Carnevale
Quand l’art s’empare des podiums
Ce n’est pas la première fois que Maria Grazia Chiuri fait appel au collectif Claire Fontaine. En 2021 déjà, leur installation avait marqué les esprits lors d’un défilé Dior. Une manière pour la créatrice de réaffirmer son engagement envers la cause des femmes et de faire de la mode un vecteur d’émancipation.
Avec ce nouveau coup d’éclat, Dior prouve que la mode peut être bien plus qu’une histoire de tendances éphémères. Elle devient le porte-voix de combats essentiels, une alliée précieuse pour faire avancer les mentalités. Un manifeste féministe qui se porte fièrement, sur les podiums comme dans la rue.