Le spectre des airbags défectueux du japonais Takata refait surface, et cette fois, c’est le groupe Stellantis qui est dans l’œil du cyclone. Ce qui semblait initialement être un rappel limité s’avère en réalité être une crise d’une ampleur colossale, touchant plus de 8 millions de véhicules à travers le monde. Face à ce défi titanesque, le constructeur automobile peine à mettre en place des mesures adaptées pour rassurer et dépanner ses clients désemparés.
Un tsunami des airbags défectueux
Début mai, Stellantis a lancé une vaste campagne de rappel et d’alerte concernant plusieurs modèles des marques Citroën et DS équipés d’airbags du fournisseur japonais Takata. Près de 600 000 voitures étaient initialement ciblées par cette alerte critique, baptisée “Stop Drive”, recommandant aux propriétaires de ne plus conduire leur véhicule en raison du danger potentiel.
Mais un mois plus tard, l’affaire prend une dimension bien plus inquiétante. Au lieu des 600 000 voitures jusqu’à présent concernées, ce sont en réalité 8,2 millions de véhicules qui sont touchés par ce rappel massif, incluant également des modèles Opel. Un chiffre vertigineux, connu de Stellantis depuis plusieurs mois selon les autorités.
Un risque explosif sous-estimé ?
Les airbags incriminés contiennent un explosif à base de nitrate d’ammonium, particulièrement sensible à l’humidité et à la chaleur. Lorsque soumis à des températures élevées et un taux d’humidité important, comme dans les zones tropicales, le risque d’explosion est décuplé. Plusieurs accidents mortels ont déjà été recensés, impliquant des véhicules du groupe Stellantis.
Si la branche américaine du constructeur a conscience du problème depuis une décennie, il semble que l’ampleur de la crise ait été sous-estimée en Europe. Stellantis avait jusqu’à présent considéré que seule la production de l’usine américaine de Takata était concernée, sans s’alarmer outre mesure de son usine hongroise pourtant sous surveillance.
Une logistique de rappel dépassée
Face à l’immensité de ce rappel, Stellantis semble pris de court par la logistique à mettre en place pour répondre aux inquiétudes légitimes de ses clients. Malgré le doublement des effectifs du centre d’appels et la promesse de véhicules de remplacement, les garages sont débordés et les pièces détachées manquent cruellement.
Les clients désemparés sont résolus à s’associer à une action collective face à la réponse jugée insuffisante du constructeur.
Un avocat spécialisé
D’autres constructeurs européens comme Seat (groupe Volkswagen), BMW ou Renault ont également dû procéder à des rappels préventifs liés aux airbags Takata. Mais l’ampleur de la crise chez Stellantis, touchant des millions de véhicules, met en lumière les défis titanesques auxquels sont confrontés les géants de l’automobile face à des défauts de sécurité de cette envergure.
Un défi de taille pour Stellantis
Dans cette tempête médiatique et logistique, Stellantis va devoir redoubler d’efforts et de transparence pour rassurer ses clients et mener à bien ce rappel massif. Au-delà de la complexité opérationnelle, c’est la réputation et la confiance dans le constructeur qui sont en jeu.
Cette crise des airbags est un nouveau coup dur pour l’industrie automobile, déjà fragilisée par les pénuries de composants et les transitions énergétiques. Elle souligne l’importance cruciale de la sécurité des véhicules et la nécessité pour les constructeurs d’anticiper et de gérer efficacement de tels rappels, aussi inattendus et massifs soient-ils. Les prochains mois seront déterminants pour Stellantis dans sa capacité à relever ce défi hors normes.
Les airbags incriminés contiennent un explosif à base de nitrate d’ammonium, particulièrement sensible à l’humidité et à la chaleur. Lorsque soumis à des températures élevées et un taux d’humidité important, comme dans les zones tropicales, le risque d’explosion est décuplé. Plusieurs accidents mortels ont déjà été recensés, impliquant des véhicules du groupe Stellantis.
Si la branche américaine du constructeur a conscience du problème depuis une décennie, il semble que l’ampleur de la crise ait été sous-estimée en Europe. Stellantis avait jusqu’à présent considéré que seule la production de l’usine américaine de Takata était concernée, sans s’alarmer outre mesure de son usine hongroise pourtant sous surveillance.
Une logistique de rappel dépassée
Face à l’immensité de ce rappel, Stellantis semble pris de court par la logistique à mettre en place pour répondre aux inquiétudes légitimes de ses clients. Malgré le doublement des effectifs du centre d’appels et la promesse de véhicules de remplacement, les garages sont débordés et les pièces détachées manquent cruellement.
Les clients désemparés sont résolus à s’associer à une action collective face à la réponse jugée insuffisante du constructeur.
Un avocat spécialisé
D’autres constructeurs européens comme Seat (groupe Volkswagen), BMW ou Renault ont également dû procéder à des rappels préventifs liés aux airbags Takata. Mais l’ampleur de la crise chez Stellantis, touchant des millions de véhicules, met en lumière les défis titanesques auxquels sont confrontés les géants de l’automobile face à des défauts de sécurité de cette envergure.
Un défi de taille pour Stellantis
Dans cette tempête médiatique et logistique, Stellantis va devoir redoubler d’efforts et de transparence pour rassurer ses clients et mener à bien ce rappel massif. Au-delà de la complexité opérationnelle, c’est la réputation et la confiance dans le constructeur qui sont en jeu.
Cette crise des airbags est un nouveau coup dur pour l’industrie automobile, déjà fragilisée par les pénuries de composants et les transitions énergétiques. Elle souligne l’importance cruciale de la sécurité des véhicules et la nécessité pour les constructeurs d’anticiper et de gérer efficacement de tels rappels, aussi inattendus et massifs soient-ils. Les prochains mois seront déterminants pour Stellantis dans sa capacité à relever ce défi hors normes.