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La course à l’Assemblée : Borne et Darmanin s’effacent

Coup de théâtre à l'Assemblée : Élisabeth Borne et Gérald Darmanin renoncent à briguer la tête du groupe Renaissance, ouvrant la voie à Gabriel Attal. Quelles conséquences pour l'équilibre des pouvoirs et l'avenir de la macronie ?

Les cartes sont rebattues à l’Assemblée nationale. Alors que les spéculations allaient bon train sur une potentielle candidature d’Élisabeth Borne ou de Gérald Darmanin à la présidence du groupe Renaissance, les deux poids lourds du gouvernement ont finalement choisi de jeter l’éponge. Un coup de théâtre qui redistribue les cartes au sein de la majorité présidentielle et ouvre la voie à une prise de pouvoir de Gabriel Attal.

La douche froide pour Borne et Darmanin

Pressentie un temps pour reprendre les rênes du groupe Renaissance à l’Assemblée, Élisabeth Borne a finalement déclaré «n’avoir jamais été candidate». Une fin de non-recevoir surprenante de la part de celle qui vient pourtant d’être réélue députée du Calvados. Même son de cloche du côté de Gérald Darmanin. Malgré des envies affichées, le ministre de l’Intérieur a lui aussi renoncé à briguer ce poste stratégique, laissant ainsi le champ libre à son collègue Gabriel Attal.

Attal, grand favori

Le retrait surprise de Borne et Darmanin fait indéniablement les affaires de Gabriel Attal. L’actuel ministre des Comptes publics part désormais grand favori pour prendre la tête du groupe Renaissance, fort du soutien de nombreux députés qui saluent son engagement durant la campagne des législatives.

Les députés savent gré à Gabriel Attal d’avoir multiplié les déplacements et les interventions médiatiques.

Un proche du ministre

Quelles conséquences pour la macronie ?

Au-delà des enjeux de personnes, ce renoncement de Borne et Darmanin n’est pas anodin. Il est révélateur des équilibres de pouvoir qui se redessinent au sein de la macronie, dans un contexte post-législatives délicat. Avec un groupe Renaissance diminué de moitié, la question de sa présidence revêt un caractère éminemment stratégique.

  • Comment peser face à une opposition revigorée ?
  • Quelle ligne politique adopter pour maintenir la cohésion ?
  • Comment se positionner vis-à-vis de l’exécutif ?

Autant de défis qui attendent le futur président ou la future présidente du groupe Renaissance. Si Gabriel Attal semble tenir la corde, la partie est loin d’être jouée. Les prochains jours s’annoncent décisifs et pourraient réserver encore bien des surprises. Une chose est sûre : dans cette Assemblée nationale chamboulée, la bataille pour le leadership ne fait que commencer.

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