À l’heure où le marché de l’art ne cesse de battre des records, les œuvres de Pieter Brueghel le Jeune, géant de la peinture flamande, continuent de susciter un vif intérêt lors des ventes aux enchères. Fils du légendaire Pieter Brueghel l’Ancien, ce maître du XVIe et XVIIe siècle a marqué son époque par ses scènes de genre minutieuses et ses paysages champêtres. Mais qu’est-ce qui explique une telle cote pour ses tableaux encore aujourd’hui ?
Une production prolixe qui fascine toujours
Si les toiles de Brueghel l’Ancien sont quasiment introuvables sur le marché, celles de son fils cadet le sont beaucoup moins. L’atelier de Brueghel le Jeune, dit aussi « Brueghel d’Enfer » pour son goût des scènes infernales, était en effet d’une incroyable productivité. Bien qu’il soit difficile d’avancer un chiffre exact, les experts estiment sa production à plusieurs centaines d’œuvres.
Né à Bruxelles en 1564, Pieter Brueghel le Jeune n’a que 5 ans lorsque son illustre père décède. C’est pourtant dans sa lignée qu’il va peindre sans relâche jusqu’à sa propre mort en 1638 à Anvers, berceau de l’âge d’or flamand. Au sein de ce que l’on surnomme « l’entreprise Brueghel », il reproduit et interprète inlassablement les compositions paternelles.
Le Repas de noces, joyau en vente chez Christie’s
C’est justement l’une de ces reprises fidèles que Christie’s s’apprête à mettre en lumière lors d’une vente prochaine. La célèbre maison présentera une rare version du « Repas de noces », chef-d’œuvre de Brueghel l’Ancien, signée et datée de 1622 par son cadet. Un trésor issu de la collection du couple flamand Onzea.
Cette huile sur bois est emblématique des scènes paysannes et des fêtes villageoises qui ont fait la renommée des Brueghel. Fourmillant de détails savoureux, elle nous plonge dans l’effervescence et la truculence d’un banquet campagnard typique de la Renaissance nordique. Un témoignage vivant d’une époque et d’un art de vivre révolus.
Artcurial mise aussi sur Brueghel
La maison française Artcurial compte elle aussi mettre à l’honneur l’univers foisonnant de Brueghel le Jeune. Plusieurs huiles sur bois issues de grandes collections belges seront ainsi proposées aux enchères prochainement. Des scènes religieuses aux proverbes moralisateurs, c’est tout le génie de cette dynastie picturale qui sera célébré.
Un style singulier, entre tradition et inventivité
Mais au-delà de l’abondance de sa production, c’est bien la « patte Brueghel » qui continue de captiver les amateurs d’art. Héritier du style magnifique de son père, Pieter le Jeune a su imposer sa propre sensibilité, oscillant entre respect de la tradition et créativité débordante. Son talent de coloriste et son sens aigu de la narration en font un artiste à part entière.
Les Brueghel forment l’une des plus importantes dynasties d’artistes de l’histoire de la peinture occidentale. Et Pieter le Jeune en est indéniablement l’un des plus talentueux représentants.
Klaus Ertz, expert de l’œuvre des Brueghel
Loin d’être de simples copies, ses œuvres réinterprètent les thèmes iconiques paternels en y insufflant une énergie et un foisonnement uniques. Ses personnages hauts en couleur, croqués avec tendresse et humour, donnent vie à un monde grouillant et malicieux. Un miroir humaniste tendu à son époque.
L’engouement des collectionneurs ne faiblit pas
Cette touche si singulière, alliant virtuosité technique et puissance narrative, séduit toujours autant les collectionneurs. Depuis plusieurs années, les enchères s’enflamment dès qu’une toile ou un panneau de Brueghel le Jeune est mis en vente. Preuve que la passion pour ce prodigieux raconteur d’histoires ne s’est pas émoussée.
En 2019, l’une de ses versions des « Proverbes flamands » a ainsi été adjugée pour plus de 780 000 euros chez Christie’s à Londres. Un record pour l’artiste, qui confirme sa place de choix dans le cœur des amateurs de peinture ancienne. Une tendance qui ne montre aucun signe de ralentissement.
Un héritage intemporel
Plus de quatre siècles après sa disparition, Pieter Brueghel le Jeune continue donc de nous subjuguer par son regard unique sur son temps. Chroniqueur hors pair de la vie quotidienne, fine mouche de l’observation sociale, il a hissé la scène de genre au rang d’art majeur. Un héritage inestimable dont la valeur ne cesse de s’affirmer au fil des ventes.
Alors que Christie’s et Artcurial s’apprêtent à faire vibrer le monde des enchères avec de nouvelles pépites signées Brueghel, une chose est sûre : la fascination qu’exerce ce nom mythique est loin de s’éteindre. Une belle revanche pour celui que l’on a longtemps surnommé « le fils de » et qui mérite amplement la lumière des projecteurs.
Une lumière qu’il continuera à faire briller, comme son génie malicieux éclairait son époque, encore longtemps sur le marché de l’art. La dynastie Brueghel a décidément de beaux jours devant elle !
Cette huile sur bois est emblématique des scènes paysannes et des fêtes villageoises qui ont fait la renommée des Brueghel. Fourmillant de détails savoureux, elle nous plonge dans l’effervescence et la truculence d’un banquet campagnard typique de la Renaissance nordique. Un témoignage vivant d’une époque et d’un art de vivre révolus.
Artcurial mise aussi sur Brueghel
La maison française Artcurial compte elle aussi mettre à l’honneur l’univers foisonnant de Brueghel le Jeune. Plusieurs huiles sur bois issues de grandes collections belges seront ainsi proposées aux enchères prochainement. Des scènes religieuses aux proverbes moralisateurs, c’est tout le génie de cette dynastie picturale qui sera célébré.
Un style singulier, entre tradition et inventivité
Mais au-delà de l’abondance de sa production, c’est bien la « patte Brueghel » qui continue de captiver les amateurs d’art. Héritier du style magnifique de son père, Pieter le Jeune a su imposer sa propre sensibilité, oscillant entre respect de la tradition et créativité débordante. Son talent de coloriste et son sens aigu de la narration en font un artiste à part entière.
Les Brueghel forment l’une des plus importantes dynasties d’artistes de l’histoire de la peinture occidentale. Et Pieter le Jeune en est indéniablement l’un des plus talentueux représentants.
Klaus Ertz, expert de l’œuvre des Brueghel
Loin d’être de simples copies, ses œuvres réinterprètent les thèmes iconiques paternels en y insufflant une énergie et un foisonnement uniques. Ses personnages hauts en couleur, croqués avec tendresse et humour, donnent vie à un monde grouillant et malicieux. Un miroir humaniste tendu à son époque.
L’engouement des collectionneurs ne faiblit pas
Cette touche si singulière, alliant virtuosité technique et puissance narrative, séduit toujours autant les collectionneurs. Depuis plusieurs années, les enchères s’enflamment dès qu’une toile ou un panneau de Brueghel le Jeune est mis en vente. Preuve que la passion pour ce prodigieux raconteur d’histoires ne s’est pas émoussée.
En 2019, l’une de ses versions des « Proverbes flamands » a ainsi été adjugée pour plus de 780 000 euros chez Christie’s à Londres. Un record pour l’artiste, qui confirme sa place de choix dans le cœur des amateurs de peinture ancienne. Une tendance qui ne montre aucun signe de ralentissement.
Un héritage intemporel
Plus de quatre siècles après sa disparition, Pieter Brueghel le Jeune continue donc de nous subjuguer par son regard unique sur son temps. Chroniqueur hors pair de la vie quotidienne, fine mouche de l’observation sociale, il a hissé la scène de genre au rang d’art majeur. Un héritage inestimable dont la valeur ne cesse de s’affirmer au fil des ventes.
Alors que Christie’s et Artcurial s’apprêtent à faire vibrer le monde des enchères avec de nouvelles pépites signées Brueghel, une chose est sûre : la fascination qu’exerce ce nom mythique est loin de s’éteindre. Une belle revanche pour celui que l’on a longtemps surnommé « le fils de » et qui mérite amplement la lumière des projecteurs.
Une lumière qu’il continuera à faire briller, comme son génie malicieux éclairait son époque, encore longtemps sur le marché de l’art. La dynastie Brueghel a décidément de beaux jours devant elle !