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La Cote de Popularité de Macron et Attal Chute Vertigineusement

Coup de tonnerre dans le paysage politique ! Macron et Attal dégringolent dans l'opinion. Incompréhension et colère des Français face à la dissolution de l'Assemblée. Quel avenir pour le camp présidentiel ? Découvrez les derniers sondages et réactions des opposants...

Une véritable onde de choc secoue l’échiquier politique français. Selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, le président Emmanuel Macron et le premier ministre Gabriel Attal voient leurs cotes de popularité s’effondrer en ce mois de juin 2024. Une chute vertigineuse qui intervient après l’impopulaire décision du chef de l’État de dissoudre l’Assemblée nationale.

Macron au plus bas depuis 2017

Emmanuel Macron ne recueille plus que 26% d’opinions favorables, dégringolant de 5 points par rapport à mai. Il retrouve l’un de ses pires scores depuis son élection en 2017, au même niveau que lors de la crise des gilets jaunes fin 2018 ou pendant la contestée réforme des retraites en 2023. Une véritable gifle pour le président.

Trois mots reviennent en boucle chez 95 % des sondés à propos de la dissolution : ‘Incompréhensible’, ‘irréfléchie’, ‘irresponsable’.

– Frédéric Dabi, directeur de l’Ifop

Cette chute est particulièrement marquée au sein même de son électorat. Macron perd 7 points auprès des sympathisants Renaissance et 11 points chez ses électeurs du premier tour en 2022. Un véritable camouflet.

Attal pâtit aussi de l’impopularité

Gabriel Attal, en première ligne dans la campagne des législatives anticipées du 30 juin, n’est pas épargné. Sa cote de confiance chute de 4 points à 41%. Un niveau certes supérieur à celui du président, mais le premier ministre paie aussi les pots cassés de la dissolution.

La dissolution, “le piège machiavélique d’un petit monsieur”

Les critiques sont acerbes dans la bouche des Français interrogés. Certains évoquent “le piège machiavélique d’un petit monsieur, bien éloigné des préoccupations des Français”, d’autres parlent d’un président “complètement fou”, “un homme seul qui n’écoute rien”, voire “un gamin”.

Cette décision soudaine et unilatérale semble avoir fait perdre à Emmanuel Macron le respect dû à sa fonction. La parole se libère pour fustiger un chef de l’État jugé capricieux et déconnecté.

L’opposition se frotte les mains

Alors que la campagne législative bat son plein, l’opposition ne se prive pas de surfer sur ce désamour. Jean-Luc Mélenchon, leader du Nouveau Front populaire (NFP), affirme dans une interview au Figaro que “Macron est fini, ses soutiens et la droite vont devoir choisir entre nous et le RN”.

A droite comme à gauche, tous voient dans ce scrutin une opportunité en or de faire vaciller la majorité présidentielle. Les appels au “troisième tour” se multiplient pour sanctionner dans les urnes le “coup de poker” d’Emmanuel Macron.

Vers une déroute de la macronie ?

Si une défaite cuisante se profilait le 30 juin, la position d’Emmanuel Macron deviendrait très inconfortable. Certains dans son camp, comme Édouard Philippe, ne cachent plus leurs ambitions.

Quant à Attal, sa mission de sauvetage s’annonce plus que délicate. Symbole d’un pouvoir fragilisé, pourra-t-il se maintenir à Matignon en cas de vote sanction ? Verdict dans les urnes et dans les prochains sondages, scrutés de près à l’Élysée.

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