Selon des révélations choc d’un membre de la commission parlementaire du renseignement en Corée du Sud, la Corée du Nord a discrètement envoyé de nouveaux armements ainsi que des milliers de soldats à la Russie pour renforcer son offensive militaire en Ukraine. Cette assistance nord-coréenne pourrait changer la donne sur le champ de bataille.
Du matériel militaire spécialisé et du personnel déployés
D’après les informations dévoilées par le Service national de renseignement sud-coréen (SNR), Pyongyang a fourni à Moscou des systèmes d’artillerie automotrice de 170 mm et des lance-roquettes de 240 mm à longue portée. Ces armes sophistiquées ne font pas partie de l’arsenal conventionnel russe.
Le régime nord-coréen a également déployé son propre personnel technique pour assurer la maintenance de ces équipements sur le terrain. Cette présence de spécialistes aux côtés des forces russes soulève des questions sur l’étendue de l’implication de la Corée du Nord dans le conflit.
Jusqu’à 11 000 soldats nord-coréens engagés dans les combats
Mais l’appui de Pyongyang ne se limite pas au matériel. Selon les estimations du renseignement sud-coréen, pas moins de 11 000 soldats nord-coréens auraient été envoyés en Russie. Affectés aux unités aériennes et navales russes, ils ont reçu une formation tactique et seraient déjà engagés dans les combats, notamment dans la région frontalière de Koursk.
Si les pertes subies par ce contingent restent inconnues, son déploiement marque une escalade significative dans l’assistance militaire apportée par le régime de Kim Jong-un à son allié russe. Ni Pyongyang ni Moscou n’ont officiellement confirmé la présence de ces troupes sur le front ukrainien.
Une alliance renforcée entre Pyongyang et Moscou
Ce soutien croissant intervient alors que les liens entre la Corée du Nord et la Russie se sont considérablement renforcés ces derniers mois. Les deux pays sont liés par un traité de défense mutuelle récemment ratifié. Pour des analystes, l’intensification des tests d’armements menés par Pyongyang pourrait préfigurer de nouveaux transferts d’équipements vers le front ukrainien.
Face à cet engagement de plus en plus visible aux côtés de Moscou, la Corée du Sud a fait évoluer sa position. Alors que Séoul excluait jusqu’à présent de fournir des armes à Kiev, cette option semble désormais sur la table. La péninsule coréenne se retrouve ainsi, par procuration, de plus en plus impliquée dans le conflit qui déchire l’Ukraine.
Un soutien qui pourrait faire basculer le rapport de force
Dans une guerre d’usure où chaque côté peine à prendre l’ascendant, l’afflux d’armements et de combattants nord-coréens pourrait peser lourd. La Russie, qui a subi d’importants revers et des pertes conséquentes, est à la recherche de renforts pour endiguer la contre-offensive ukrainienne soutenue par l’Occident.
Si les livraisons nord-coréennes se confirment et s’amplifient, elles pourraient contribuer à rééquilibrer le rapport de force sur le terrain en faveur de Moscou. Kiev et ses alliés suivent donc de très près l’évolution de cette coopération militaire entre deux des régimes les plus fermés et imprévisibles de la planète.
Dans l’ombre de la guerre en Ukraine, c’est un autre front qui se dessine, celui d’une alliance de plus en plus étroite entre la Russie de Poutine et la Corée du Nord de Kim Jong-un. Une alliance qui pourrait peser lourd sur l’issue du conflit et la stabilité de toute une région.
Si les pertes subies par ce contingent restent inconnues, son déploiement marque une escalade significative dans l’assistance militaire apportée par le régime de Kim Jong-un à son allié russe. Ni Pyongyang ni Moscou n’ont officiellement confirmé la présence de ces troupes sur le front ukrainien.
Une alliance renforcée entre Pyongyang et Moscou
Ce soutien croissant intervient alors que les liens entre la Corée du Nord et la Russie se sont considérablement renforcés ces derniers mois. Les deux pays sont liés par un traité de défense mutuelle récemment ratifié. Pour des analystes, l’intensification des tests d’armements menés par Pyongyang pourrait préfigurer de nouveaux transferts d’équipements vers le front ukrainien.
Face à cet engagement de plus en plus visible aux côtés de Moscou, la Corée du Sud a fait évoluer sa position. Alors que Séoul excluait jusqu’à présent de fournir des armes à Kiev, cette option semble désormais sur la table. La péninsule coréenne se retrouve ainsi, par procuration, de plus en plus impliquée dans le conflit qui déchire l’Ukraine.
Un soutien qui pourrait faire basculer le rapport de force
Dans une guerre d’usure où chaque côté peine à prendre l’ascendant, l’afflux d’armements et de combattants nord-coréens pourrait peser lourd. La Russie, qui a subi d’importants revers et des pertes conséquentes, est à la recherche de renforts pour endiguer la contre-offensive ukrainienne soutenue par l’Occident.
Si les livraisons nord-coréennes se confirment et s’amplifient, elles pourraient contribuer à rééquilibrer le rapport de force sur le terrain en faveur de Moscou. Kiev et ses alliés suivent donc de très près l’évolution de cette coopération militaire entre deux des régimes les plus fermés et imprévisibles de la planète.
Dans l’ombre de la guerre en Ukraine, c’est un autre front qui se dessine, celui d’une alliance de plus en plus étroite entre la Russie de Poutine et la Corée du Nord de Kim Jong-un. Une alliance qui pourrait peser lourd sur l’issue du conflit et la stabilité de toute une région.