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La Corée du Nord Bannit Tottenham à Cause de Son Heung-min

Le régime nord-coréen bannit la diffusion des matchs de Tottenham à cause de la star sud-coréenne Son Heung-min. Cette décision questionne une fois de plus la liberté en Corée du Nord et jette un froid sur les relations entre les deux pays. Jusqu'où ira la censure de Pyongyang ?

Dans un geste lourd de sens, le régime nord-coréen a décidé d’interdire la diffusion des matchs de Tottenham sur son territoire. La raison ? La présence dans l’effectif des Spurs de l’attaquant sud-coréen Son Heung-min, véritable star dans son pays. Cette décision soulève une fois de plus des interrogations sur la liberté d’information en Corée du Nord et sur l’état des relations entre Pyongyang et Séoul.

Son Heung-min, persona non grata en Corée du Nord

Capitaine de la sélection sud-coréenne, Son Heung-min est adulé dans son pays pour ses performances sous le maillot de Tottenham. Mais de l’autre côté du 38e parallèle, il est devenu indésirable. Selon des sources proches du régime nord-coréen, le simple fait de voir un Sud-Coréen briller sur les pelouses anglaises serait intolérable pour Kim Jong-un et son entourage.

Pourtant, le football est loin d’être un sujet tabou en Corée du Nord. Le pays diffuse régulièrement des matchs étrangers, mais après une sélection et un montage stricts. Les rencontres impliquant des joueurs sud-coréens sont systématiquement censurées, comme celles de Wolverhampton avec Hwang Hee-chan ou de Brentford avec Kim Ji-soo. Une pratique qui en dit long sur la volonté de Pyongyang d’effacer toute trace de réussite sud-coréenne.

Une décision symptomatique des tensions intercoréennes

Au-delà de l’aspect sportif, le bannissement des matchs de Tottenham illustre la dégradation continue des relations entre les deux Corées. Malgré des périodes de dialogue, les tensions restent vives et le moindre sujet peut devenir un point de crispation. Le sport, et le football en particulier, n’échappe pas à cette logique de confrontation.

Pour de nombreux observateurs, cette décision est avant tout politique. En interdisant Son Heung-min de ses écrans, le régime nord-coréen cherche à minimiser l’influence et le soft power de la Corée du Sud. C’est aussi un moyen de contrôler l’information et d’éviter que la population ne soit tentée par un mode de vie différent.

Foot et censure, l’impossible équation nord-coréenne

Mais cette politique de censure a ses limites. Malgré les efforts du régime, il est de plus en plus difficile de couper les Nord-Coréens du reste du monde. Les nouvelles technologies, bien que strictement encadrées, permettent de contourner certains blocages. Des informations filtrent, des images circulent, faisant naître des aspirations nouvelles.

Dans ce contexte, le football apparaît comme un formidable vecteur d’ouverture et de liens entre les peuples. Voir des joueurs des deux Corées s’affronter sportivement sur un terrain pourrait contribuer, à terme, à une forme d’apaisement. Mais cela nécessiterait un changement radical d’approche de la part de Pyongyang, qui semble pour l’instant privilégier la confrontation à la compréhension mutuelle.

Une situation préoccupante pour l’avenir

L’affaire Son Heung-min est révélatrice des blocages qui persistent sur la péninsule coréenne. Tant que le régime nord-coréen cherchera à contrôler toutes les sources d’information et à effacer les réussites du Sud, il sera difficile d’envisager une normalisation des relations.

Cette situation est d’autant plus préoccupante que le sport, et en particulier le football, pourrait être un formidable outil de rapprochement. Des matchs entre les deux équipes nationales, des retransmissions sans censure, des échanges de joueurs et d’entraîneurs… Les initiatives ne manquent pas pour faire du ballon rond un vecteur de paix. Mais cela nécessite une volonté politique qui semble cruellement faire défaut à Pyongyang.

En attendant, les fans de Son Heung-min en Corée du Nord devront se contenter de suivre ses exploits en catimini, loin des radars de la censure. Un petit geste de résistance face à un régime qui semble décidé à faire du football un nouveau terrain d’affrontement politique.

Pour de nombreux observateurs, cette décision est avant tout politique. En interdisant Son Heung-min de ses écrans, le régime nord-coréen cherche à minimiser l’influence et le soft power de la Corée du Sud. C’est aussi un moyen de contrôler l’information et d’éviter que la population ne soit tentée par un mode de vie différent.

Foot et censure, l’impossible équation nord-coréenne

Mais cette politique de censure a ses limites. Malgré les efforts du régime, il est de plus en plus difficile de couper les Nord-Coréens du reste du monde. Les nouvelles technologies, bien que strictement encadrées, permettent de contourner certains blocages. Des informations filtrent, des images circulent, faisant naître des aspirations nouvelles.

Dans ce contexte, le football apparaît comme un formidable vecteur d’ouverture et de liens entre les peuples. Voir des joueurs des deux Corées s’affronter sportivement sur un terrain pourrait contribuer, à terme, à une forme d’apaisement. Mais cela nécessiterait un changement radical d’approche de la part de Pyongyang, qui semble pour l’instant privilégier la confrontation à la compréhension mutuelle.

Une situation préoccupante pour l’avenir

L’affaire Son Heung-min est révélatrice des blocages qui persistent sur la péninsule coréenne. Tant que le régime nord-coréen cherchera à contrôler toutes les sources d’information et à effacer les réussites du Sud, il sera difficile d’envisager une normalisation des relations.

Cette situation est d’autant plus préoccupante que le sport, et en particulier le football, pourrait être un formidable outil de rapprochement. Des matchs entre les deux équipes nationales, des retransmissions sans censure, des échanges de joueurs et d’entraîneurs… Les initiatives ne manquent pas pour faire du ballon rond un vecteur de paix. Mais cela nécessite une volonté politique qui semble cruellement faire défaut à Pyongyang.

En attendant, les fans de Son Heung-min en Corée du Nord devront se contenter de suivre ses exploits en catimini, loin des radars de la censure. Un petit geste de résistance face à un régime qui semble décidé à faire du football un nouveau terrain d’affrontement politique.

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