Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été le théâtre d’un véritable drame pour le sabreur géorgien Sandro Bazadze. Favori pour décrocher l’or dans sa discipline, le numéro 2 mondial a vu ses rêves anéantis en quart de finale sur une décision arbitrale plus que litigieuse. Criant à l’injustice, le représentant du club d’Orléans n’a pu contenir sa rage et son désespoir, allant jusqu’à annoncer la fin de sa carrière dans un torrent d’émotions.
Un Coup de Sifflet Fatal pour Bazadze
La scène s’est déroulée lors de l’assaut décisif entre Sandro Bazadze et l’Égyptien Mohamed Amer. À 14 touches partout, l’ultime point a été accordé à l’adversaire du Géorgien dans des circonstances plus que douteuses. Une décision immédiatement contestée par Bazadze et de nombreux observateurs présents.
Un Refus Catégorique de Quitter la Piste
Pendant de longues minutes, le sabreur est resté figé sur la piste, hurlant son incompréhension et son déni face au verdict. Sourd aux appels à la raison, même de son ami et coéquipier de club Boladé Apithy, Bazadze a semblé comme possédé, incapable d’accepter ce qu’il considérait comme une injustice flagrante.
L’escrime est le sport le plus injuste qui existe ! C’est la deuxième fois. Aux Jeux de Tokyo, l’arbitre m’avait tué en demi-finale. Ici, pareil. Ils ont détruit ma vie, je suis presque mort là.
– Sandro Bazadze, sabreur géorgien
La Fin d’une Carrière en Apothéose ?
À 30 ans, Sandro Bazadze semblait à l’apogée de son art. Numéro 1 mondial il y a encore peu, il avait travaillé d’arrache-pied pendant trois ans pour arriver à Paris dans une forme étincelante. Mais cette décision arbitrale a brisé tous ses espoirs. Effondré, le sabreur a annoncé dans la foulée son intention d’arrêter sa carrière, ne pouvant plus supporter ce qu’il estime être de la corruption et des complots à son encontre.
Le Cri du Cœur d’un Champion Déchu
« Je me fais voler quatre touches. Aux Jeux Olympiques ! La juge n’a même pas regardé la vidéo… Oui, ma carrière est terminée. Comment puis-je espérer revenir quand les arbitres me tuent à chaque fois ? Je ne peux pas gagner, c’est impossible. Parce qu’il y a de corruption. C’est la deuxième fois que je fais partie des favoris pour l’or et qu’ils me tuent. » Les mots sont forts, à l’image du désespoir de Bazadze.
Seul son ami Boladé Apithy a tenté de le réconforter et de le raisonner. « Il est brisé. Ces Jeux devaient être la concrétisation après s’être fait voler à Tokyo. Il le vit comme un nouveau vol et c’est destructeur pour lui. » Mais pour Bazadze, ces Jeux Olympiques de Paris 2024 resteront comme le point final brutal et injuste d’une carrière qui s’annonçait encore glorieuse. Même si l’amertume finira par s’estomper, il y a fort à parier que le sabreur géorgien n’oubliera jamais ce jour noir où les arbitres ont, selon lui, détruit sa vie et ses rêves de médaille d’or.
