Les soigneurs de Beauval devront aussi se rendre dans le parc animalier de Shanghai, d’où viendront les trois singes dorés, pour se former auprès de leurs homologues chinois. Un long voyage nécessaire pour apprendre à connaître les animaux et tisser des liens avant le grand départ pour la France.
Une nouvelle étape dans la diplomatie animale franco-chinoise
L’arrivée des singes dorés à Beauval en 2025 coïncide avec le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la République populaire de Chine. Plus qu’un symbole, c’est une nouvelle étape dans la coopération entre les deux pays, déjà illustrée par le prêt des pandas géants depuis 2012.
Les animaux sont devenus de véritables ambassadeurs, incarnations vivantes des liens qui unissent la France et la Chine.
Car au-delà de l’exploit zoologique et des enjeux de conservation, l’installation des singes dorés à Beauval revêt une dimension diplomatique indéniable. Comme avec les pandas, les deux pays s’engagent main dans la main pour la protection d’un patrimoine naturel d’exception, tissant des liens toujours plus étroits.
Avec l’arrivée de ces nouvelles stars venues de Chine, nul doute que le ZooParc de Beauval va encore gagner en notoriété. Déjà l’un des sites touristiques les plus visités de France, il s’affirme comme un pont entre l’Hexagone et l’Empire du Milieu, un lieu unique où se nouent des relations aussi improbables que prometteuses. Vivement 2025 pour découvrir le fabuleux destin de ces singes pas comme les autres !
Le ZooParc de Beauval, déjà mondialement connu pour ses pandas géants, s’apprête à accueillir de nouveaux pensionnaires d’exception : trois singes dorés. Cette espèce rare et fascinante, véritable trésor national en Chine, n’a encore jamais été hébergée dans un zoo hors d’Asie. Une première historique qui témoigne de la confiance et des liens forts entre la France et la Chine.
Un honneur et une responsabilité pour Beauval
Pour Rodolphe Delord, directeur du ZooParc de Beauval, l’arrivée prochaine des singes dorés est un immense honneur. « Le gouvernement chinois nous confie une espèce incroyable, un trésor national », s’est-il réjoui. Au-delà de la fierté, c’est aussi une grande responsabilité pour le parc animalier. En effet, les singes dorés ou rhinopithèques de Roxellane, de leur nom scientifique, sont une espèce classée « en danger » par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
L’objectif est donc double pour Beauval : offrir les meilleures conditions de vie à ces primates exceptionnels, tout en participant activement à un programme de conservation et de recherche. Le but ultime étant de contribuer à la sauvegarde de l’espèce et, à terme, de permettre la réintroduction de singes nés en captivité dans leur milieu naturel en Chine.
Une espèce fascinante et méconnue
Mais qui sont exactement ces mystérieux singes dorés ? Originaires des forêts montagneuses de Chine, ils se distinguent par leur long pelage roux flamboyant et leur face bleutée au petit nez retroussé. Une apparence à la fois étrange et attachante qui ne manquera pas de séduire les visiteurs de Beauval.
Au-delà de leur physique singulier, les singes dorés ont aussi des particularités comportementales étonnantes. Ils sont notamment les seuls primates connus, à part l’homme, à se déplacer sur leurs deux pattes arrière quand il neige. Une adaptation aux rudes hivers de leurs montagnes qui force l’admiration.
Les rhinopithèques de Roxellane comptent parmi les espèces de primates les plus rares et les plus menacées au monde, avec seulement 20 000 individus dans la nature.
Un parcours du combattant pour les accueillir
Mais faire venir ces pensionnaires de marque n’est pas une mince affaire. Cela fait déjà plusieurs mois que les équipes de Beauval travaillent d’arrache-pied pour préparer leur arrivée. Il a d’abord fallu concevoir un espace sur mesure, un « quartier chinois » avoisinant l’enclos des pandas.
Répondant aux besoins spécifiques des singes dorés, cet espace offrira des conditions climatiques adaptées grâce à des installations haute technologie. Car malgré leur épaisse fourrure, ces primates habitués aux froids extrêmes pourraient souffrir des températures estivales du Loir-et-Cher.
Les soigneurs de Beauval devront aussi se rendre dans le parc animalier de Shanghai, d’où viendront les trois singes dorés, pour se former auprès de leurs homologues chinois. Un long voyage nécessaire pour apprendre à connaître les animaux et tisser des liens avant le grand départ pour la France.
Une nouvelle étape dans la diplomatie animale franco-chinoise
L’arrivée des singes dorés à Beauval en 2025 coïncide avec le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la République populaire de Chine. Plus qu’un symbole, c’est une nouvelle étape dans la coopération entre les deux pays, déjà illustrée par le prêt des pandas géants depuis 2012.
Les animaux sont devenus de véritables ambassadeurs, incarnations vivantes des liens qui unissent la France et la Chine.
Car au-delà de l’exploit zoologique et des enjeux de conservation, l’installation des singes dorés à Beauval revêt une dimension diplomatique indéniable. Comme avec les pandas, les deux pays s’engagent main dans la main pour la protection d’un patrimoine naturel d’exception, tissant des liens toujours plus étroits.
Avec l’arrivée de ces nouvelles stars venues de Chine, nul doute que le ZooParc de Beauval va encore gagner en notoriété. Déjà l’un des sites touristiques les plus visités de France, il s’affirme comme un pont entre l’Hexagone et l’Empire du Milieu, un lieu unique où se nouent des relations aussi improbables que prometteuses. Vivement 2025 pour découvrir le fabuleux destin de ces singes pas comme les autres !