Alors que l’économie chinoise suscite encore des inquiétudes, un domaine se démarque nettement : celui des technologies d’avenir. Portés par un soutien massif du gouvernement, les investissements chinois dans la recherche et l’innovation connaissent une croissance spectaculaire. Cette stratégie ambitieuse promet d’assurer la puissance future du pays.
La Chine mise tout sur l’innovation
Pour affirmer sa supériorité à tous les niveaux – militaire, géopolitique, économique – la Chine de Xi Jinping place l’innovation au cœur de ses priorités. Et cette approche porte ses fruits, comme le démontre une récente étude de l’institut de politique stratégique australienne (Aspi).
Une longueur d’avance dans les secteurs clés
Selon les chercheurs de l’Aspi, la Chine fait déjà la course en tête dans quasiment tous les secteurs stratégiques. Des technologies critiques comme l’intelligence artificielle, la robotique, les semi-conducteurs, les véhicules électriques ou encore les énergies renouvelables sont largement dominées par les entreprises et instituts de recherche chinois.
Les démocraties occidentales sont en train de perdre la compétition technologique internationale, y compris la course aux découvertes scientifiques et la capacité de retenir les talents mondiaux.
– Institut de politique stratégique australienne
Des investissements records
Cette avance chinoise est le fruit d’une stratégie d’investissements massive et ciblée. Malgré un contexte économique incertain, les dépenses dans la recherche et développement ont bondi de près de 10% en un an. Le gouvernement multiplie les incitations fiscales et les subventions pour stimuler l’innovation, tout en attirant les meilleurs talents internationaux.
- Plan « Made in China 2025 » : 300 milliards de dollars investis
- Fonds publics dédiés aux technologies de pointe
- Pôles d’innovation et « Silicon Valleys » chinoises
Vers une suprématie technologique chinoise ?
Si la tendance se confirme, la Chine pourrait bien s’imposer comme la nouvelle superpuissance technologique mondiale dans les prochaines années. Un scénario qui inquiète les pays occidentaux, désormais lancés dans une course effrénée pour tenter de rattraper leur retard. Mais Pékin semble avoir déjà pris une sérieuse option sur l’avenir.
