Les marchés financiers japonais sont sous haute tension ce mercredi matin. Alors que les spéculations vont bon train sur un possible ajustement de la politique ultra-accommodante de la Banque du Japon (BoJ), l’indice vedette Nikkei a décroché de 1,24% dans les premiers échanges. Son homologue élargi Topix n’est pas en reste avec un plongeon de 1,46%. Dans le même temps, le yen poursuit son rallye face au dollar et à l’euro.
La BoJ sur le point de resserrer les vannes du crédit ?
Selon des sources proches du dossier citées par l’agence Bloomberg, l’institut d’émission envisagerait de réduire ses achats massifs d’obligations publiques japonaises (JGB) dès la prochaine réunion de politique monétaire des 13 et 14 juin. Rappelons que la BoJ injecte environ 6.000 milliards de yens (35,5 milliards d’euros) par mois sur le marché obligataire nippon pour maintenir les taux au plancher.
Si elle venait à se confirmer, cette inflexion marquerait une nouvelle étape dans la normalisation très graduelle de la politique monétaire japonaise, après le relèvement du plafond de fluctuation des taux à long terme décidé en décembre dernier. La BoJ, qui juge toujours l’économie nippone trop fragile, avance à tâtons sur ce terrain glissant pour ne pas déstabiliser les marchés.
Les valeurs exportatrices trinquent
Dans le sillage des rumeurs autour de la BoJ, le yen s’est nettement apprécié face aux principales devises. Un mouvement de hausse préjudiciable pour les grandes entreprises exportatrices japonaises, dont les profits réalisés à l’étranger fondent au moment de les rapatrier. Sans surprise, le secteur automobile a particulièrement souffert ce matin à la Bourse de Tokyo : Toyota a chuté de 2,12%, Honda de 2,8% et Nissan de 2,55%.
Le yen en ordre dispersé
Malgré sa vigueur de la veille, le yen a fait une pause ce mercredi matin après la publication des derniers chiffres des salaires au Japon. Ceux-ci ont continué de reculer en termes réels (ajustés de l’inflation) en avril, accusant une baisse de 0,7% sur un an. Il s’agit du 25ème mois consécutif de repli, même si le rythme s’est nettement modéré par rapport à mars. Vers 8h50 heure japonaise, le billet vert s’échangeait pour 155,24 yens et l’euro pour 168,93 yens.
Les prochains jours s’annoncent déterminants pour les investisseurs qui scruteront le moindre signal en provenance de la BoJ. Si cette dernière venait effectivement à dégainer de nouvelles mesures de resserrement monétaire la semaine prochaine, nul doute que les turbulences se poursuivront sur les places financières japonaises. La volatilité devrait rester de mise, aussi bien sur les indices boursiers que sur le marché des changes.
Dans le sillage des rumeurs autour de la BoJ, le yen s’est nettement apprécié face aux principales devises. Un mouvement de hausse préjudiciable pour les grandes entreprises exportatrices japonaises, dont les profits réalisés à l’étranger fondent au moment de les rapatrier. Sans surprise, le secteur automobile a particulièrement souffert ce matin à la Bourse de Tokyo : Toyota a chuté de 2,12%, Honda de 2,8% et Nissan de 2,55%.
Le yen en ordre dispersé
Malgré sa vigueur de la veille, le yen a fait une pause ce mercredi matin après la publication des derniers chiffres des salaires au Japon. Ceux-ci ont continué de reculer en termes réels (ajustés de l’inflation) en avril, accusant une baisse de 0,7% sur un an. Il s’agit du 25ème mois consécutif de repli, même si le rythme s’est nettement modéré par rapport à mars. Vers 8h50 heure japonaise, le billet vert s’échangeait pour 155,24 yens et l’euro pour 168,93 yens.
Les prochains jours s’annoncent déterminants pour les investisseurs qui scruteront le moindre signal en provenance de la BoJ. Si cette dernière venait effectivement à dégainer de nouvelles mesures de resserrement monétaire la semaine prochaine, nul doute que les turbulences se poursuivront sur les places financières japonaises. La volatilité devrait rester de mise, aussi bien sur les indices boursiers que sur le marché des changes.
