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La Belgique doit rebondir face à la Roumanie à l’Euro 2024

La Belgique doit impérativement battre la Roumanie samedi pour garder toutes ses chances de qualification en huitièmes de finale de l'Euro 2024. Après leur défaite inaugurale face à la Slovaquie, les Diables Rouges n'ont plus le droit à l'erreur. Une nouvelle contre-performance et c'est une élimination précoce qui se profile...

Plus le droit à l’erreur. Voilà la position dans laquelle s’est mise la Belgique dans le groupe E de l’Euro 2024 en perdant d’entrée face à la Slovaquie (0-1). Si elle est suivie d’une deuxième défaite contre la Roumanie samedi (21h00), cette première de l’ère Domenico Tedesco pourrait fortement compromettre les chances de qualification des Diables Rouges en huitièmes de finale.

Un cocktail malchance-inefficacité

L’Italo-Allemand n’a pas grand-chose à se reprocher, hormis peut-être le positionnement douteux de Yannick Carrasco au poste d’arrière gauche. Le but encaissé provient d’une erreur individuelle, une relance grossière de l’ailier de Manchester City Jérémy Doku. Devant, l’équipe est parvenue à se procurer de nombreuses situations, et Romelu Lukaku s’est vu refuser deux buts après intervention de la VAR.

Si on marque le premier but, cela devient plus que possible de l’emporter. On a plutôt bien géré leur pressing haut. On a eu beaucoup d’occasions ; la seule chose qui n’était pas parfaite, c’est que nous les avons ratées.

– Domenico Tedesco, sélectionneur de la Belgique

La défaite de lundi n’est pas la conséquence d’un match raté, mais plutôt le résultat d’un cocktail malchance-inefficacité, le tout saupoudré d’un brin de fébrilité. Car ces Diables Rouges entamaient la compétition sans grandes certitudes, un an et demi après la piteuse élimination en phase de poules du Mondial 2022.

Une jeune garde inexpérimentée

Aux côtés des vestiges de la génération dorée – De Bruyne, Lukaku, Carrasco – évoluent des jeunes joueurs certes talentueux mais encore inexpérimentés sur la scène internationale. Ainsi du défenseur central Zeno Debast, 20 ans et 9 sélections, ou de la paire Mangala-Onana au milieu, 30 petites capes à eux deux. Sauront-ils réagir samedi si la Roumanie venait à faire trembler les filets la première ?

C’est sûr que l’on est un peu déçu. Ce n’est pas le résultat que l’on voulait pour un premier match. Mais il faut garder notre attitude et y aller à fond. Il n’y a pas de pression. On sait ce que l’on doit faire : gagner nos deux prochains matches.

– Loïs Openda, attaquant de la Belgique

Des renforts attendus

Des motifs d’espoir existent pour le plat pays, qui pourrait récupérer des forces vives de retour de blessure dont Axel Witsel (aine), Youri Tielemans (adducteurs) et Arthur Theate (cheville). «Nous sommes prêts, vous le verrez bien samedi», clamait ce dernier en conférence de presse jeudi.

Autre bonne nouvelle, l’Ukraine a battu la Slovaquie (2-1) vendredi. Toutes les équipes seraient donc à 3 points en cas de victoire belge face à la Roumanie. Et l’histoire a montré qu’un faux pas inaugural dans une grande compétition ne sapait en rien les chances de victoire finale. Rappelons qu’en 2010, l’Espagne avait été championne du monde après avoir perdu son premier match 1-0 (face à la Suisse). Mais la Roja, alors championne d’Europe en titre, avait de sérieux atouts à faire valoir. Ce qui n’est plus vraiment le cas de la Belgique aujourd’hui.

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