Et si une ancienne nageuse zimbabwéenne changeait à jamais la face du sport mondial ? À seulement 41 ans, une championne olympique a été élue présidente du Comité international olympique (CIO) lors d’un scrutin historique en Grèce, le jeudi 20 mars 2025. Première femme à occuper ce poste prestigieux, elle a surpris les observateurs en remportant une victoire dès le premier tour avec une majorité absolue de 49 voix, devançant six autres candidats de renom. Mais qui est cette femme qui promet de rassembler un mouvement sportif parfois divisé ?
Une Victoire Historique pour le Sport Féminin
Ce n’est pas tous les jours qu’une femme gravit les échelons jusqu’au sommet d’une institution aussi influente que le CIO. Cette élection marque un tournant, non seulement pour le sport féminin, mais aussi pour la représentation africaine sur la scène internationale. Avec 49 voix contre 28 pour son principal adversaire, un Espagnol bien connu dans les cercles olympiques, elle a déjoué tous les pronostics. Son arrivée au pouvoir, effective le 23 juin prochain, succédera à un président allemand emblématique, médaillé d’or en 1976.
Pour beaucoup, cette victoire est une bouffée d’air frais. D’après une source proche du dossier, son profil de championne – avec pas moins de sept médailles olympiques en natation – a joué un rôle clé. Mais au-delà des médailles, c’est sa vision qui intrigue : unifier un mouvement sportif souvent tiraillé par des intérêts divergents.
Un Projet Centré sur l’Unité
Lors de sa première prise de parole après l’élection, la nouvelle présidente a insisté sur un mot : **rassembler**. « Il y a eu tellement d’idées brillantes échangées ces derniers mois entre les candidats. Je veux m’appuyer là-dessus », a-t-elle déclaré. Son objectif ? Transformer la diversité des opinions en force collective. Une ambition noble, mais qui soulève une question : comment concilier des visions parfois opposées ?
« Nous devons être un front uni et travailler ensemble, même si nous ne sommes pas toujours d’accord. »
– La nouvelle présidente du CIO
Pour elle, l’unité ne signifie pas l’uniformité. Elle compte s’appuyer sur les propositions de ses six adversaires, dont certaines ont marqué les esprits durant la campagne. Mais son programme reste flou pour l’instant. « J’ai des idées, mais j’ai surtout écouté les membres du CIO pour comprendre leurs attentes », a-t-elle expliqué. Une approche participative qui pourrait séduire… ou décevoir ceux qui attendaient des mesures choc.
Une Championne au Service des Athlètes
Double médaillée d’or au 200 m dos en 2004 et 2008, elle sait ce que signifie fouler les podiums olympiques. Cette expérience, elle la met en avant comme un atout majeur. « Quand vous avez vécu les Jeux de l’intérieur, vous comprenez les attentes des athlètes », a-t-elle souligné. Une connexion directe avec les compétiteurs qui pourrait faire la différence face aux défis à venir.
Son prédécesseur, lui aussi ancien champion olympique, avait su incarner cette proximité. Elle semble vouloir marcher dans ses pas, tout en y ajoutant sa touche personnelle. Mais cette légitimité sportive suffira-t-elle à relever les enjeux colossaux qui l’attendent ?
Les Défis des Prochains Jeux Olympiques
À peine élue, la nouvelle présidente doit déjà se projeter vers deux échéances majeures : les JO d’hiver 2026 à Milan-Cortina et les JO d’été 2028 à Los Angeles. Pour les premiers, elle se veut rassurante : « Nous sommes dans la dernière ligne droite, il reste peu à faire en termes de préparation lourde. » Une confiance qui contraste avec les inquiétudes de certains experts sur les infrastructures italiennes.
En revanche, elle voit les JO de 2028 comme une priorité absolue. « Ils sont imminents », a-t-elle insisté, suggérant une mobilisation rapide. Ces Jeux, organisés dans une ville emblématique, seront un test grandeur nature pour son leadership. Réussira-t-elle à imprimer sa marque dès ses premières années à la tête du CIO ?
Une Campagne Discrète mais Efficace
Pendant la course à la présidence, elle s’est distinguée par une stratégie atypique : peu de promesses concrètes, beaucoup d’écoute. Là où certains candidats ont multiplié les annonces, elle a préféré tendre l’oreille aux membres du CIO. Une tactique risquée, mais payante, qui a visiblement conquis une majorité dès le premier tour.
- 49 voix obtenues dès le premier scrutin.
- Un adversaire espagnol relégué à 28 suffrages.
- Une élection qui a surpris les observateurs.
D’après une source interne, son soutien officieux par l’ancien président aurait pu peser dans la balance. Mais elle refuse de s’attarder sur les coulisses : « Ce qui compte, c’est ce qu’on fait maintenant », a-t-elle tranché.
Une Voix pour l’Afrique et les Femmes
Ministre des Sports dans son pays natal, le Zimbabwe, elle incarne aussi une percée pour le continent africain. Dans une institution historiquement dominée par l’Europe et l’Amérique du Nord, son élection résonne comme un symbole. Mais au-delà de la géographie, c’est son statut de première femme présidente qui marque les esprits.
À 41 ans, elle est également la plus jeune des candidats en lice. Cette fraîcheur, combinée à son parcours, pourrait redynamiser une organisation parfois critiquée pour son conservatisme. Mais les attentes sont immenses : saura-t-elle transformer ce symbole en actions concrètes ?
Les Premiers Pas d’un Mandat Très Attendu
Pour l’instant, la nouvelle présidente avance prudemment. Son premier objectif : réunir tous les acteurs du CIO pour « faire un point » après la campagne. Une démarche qui traduit son style : poser les bases avant de bâtir. « J’ai hâte de rassembler tout le monde et de voir comment nous pouvons avancer ensemble », a-t-elle confié.
| Événement | Date clé | Enjeu |
| Prise de fonction | 23 juin 2025 | Lancement officiel du mandat |
| JO Milan-Cortina | 2026 | Finalisation des préparatifs |
| JO Los Angeles | 2028 | Premiers Jeux sous sa présidence |
Ce tableau illustre l’ampleur de la tâche. Entre héritage à honorer et innovations à impulser, elle devra trouver un équilibre délicat. Et si son passé de nageuse lui a appris une chose, c’est bien à plonger tête la première dans les défis.
Un Leadership à l’Épreuve du Temps
Les mois à venir seront cruciaux. Réunir les candidats battus, apaiser les tensions internes, préparer des Jeux Olympiques sous haute pression : la liste est longue. Pourtant, elle aborde ce défi avec une sérénité déconcertante. « On ne gagne pas seul, on gagne ensemble », a-t-elle résumé.
Son mandat ne fait que commencer, mais une chose est sûre : le monde du sport a les yeux rivés sur elle. Entre espoirs d’unité et attentes de réformes, cette ancienne championne a déjà marqué l’histoire. Reste à savoir si elle saura la façonner.
