Une sortie en kayak qui vire au cauchemar : c’est ce qu’a vécu Adrian Simancas, un aventurier vénézuélien de 24 ans, lors d’une expédition au large du Chili. Alors qu’il pagayait paisiblement avec son père dans le détroit de Magellan, une baleine à bosse géante a surgi des flots et englouti l’embarcation avec Adrian à son bord. Un scénario digne des films catastrophe qui s’est heureusement bien terminé pour le jeune homme, recraché vivant quelques secondes plus tard par le monstre marin.
Une mésaventure maritime hors du commun
Le détroit de Magellan, un bras de mer situé à la pointe sud du Chili, est réputé pour sa faune marine exceptionnelle. C’est ce qui a poussé Adrian Simancas et son père Dell à s’aventurer dans cette zone à bord de leurs kayaks, équipés de caméras pour immortaliser leurs observations. Mais la balade a rapidement tourné au drame lorsqu’une baleine à bosse de 30 tonnes a surgi juste sous le kayak d’Adrian, l’aspirant dans son immense gueule en une fraction de seconde.
Au début, quand j’ai cru être mort, j’ai eu très peur, bien sûr, parce que je pensais qu’il n’y avait plus rien à faire.
– Adrian Simancas, kayakiste vénézuélien
Happé par le cétacé dans des eaux à peine 10°C, Adrian a bien cru sa dernière heure arrivée. Mais contre toute attente, la baleine a presque immédiatement recraché le kayakiste indemne, sous les yeux incrédules de son père qui a assisté à toute la scène.
Un accident rarissime mais pas inédit
Si ce type d’interaction extrême entre l’Homme et le géant des mers est exceptionnel, il n’est pas sans précédent. En novembre 2020, deux kayakistes américaines avaient également été happées brièvement par une baleine à bosse au large de la Californie, sans dommages. En 2019, c’est un plongeur sud-africain qui s’était retrouvé dans la gueule d’un rorqual de Bryde pendant quelques secondes.
Malgré leur taille impressionnante, les baleines n’avalent normalement pas de proies aussi grosses qu’un être humain. Leur œsophage est adapté à l’ingestion de petits poissons et crustacés. « Il n’y a aucune volonté d’attaque, c’est vraiment le hasard », explique Thierry Thibaut, écologue marin.
Des consignes de sécurité à respecter
Pour limiter les risques lors de l’observation des mammifères marins, les spécialistes recommandent de garder une distance de sécurité d’au moins 50 mètres. Une règle pas toujours facile à suivre lorsqu’on se déplace en petite embarcation au milieu de l’habitat naturel de ces géants des océans.
L’incroyable aventure d’Adrian Simancas a fait le tour du monde, suscitant l’incrédulité et la fascination du public. Un témoignage marquant sur la beauté et les dangers de la vie sauvage, qui rappelle l’importance du respect envers ces créatures majestueuses qui peuplent les mers du globe.
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