À Washington, l’emblématique bâtiment du FBI, nommé d’après son fondateur J. Edgar Hoover, se lézarde. Cet immeuble brutaliste des années 70, gigantesque bunker de béton aux fausses fenêtres, se délite. Tout un symbole alors que le nouveau président Donald Trump vient de nommer à la tête de la puissante agence fédérale l’un de ses plus fidèles lieutenants, Kash Patel. Un choix qui en dit long sur la volonté de la Maison Blanche de mettre au pas le FBI, considéré comme un des bastions de cet « État profond » honni par Trump.
Kash Patel, un fidèle de Trump pour diriger le FBI
Le parcours de Kash Patel, 43 ans, est indissociable de son engagement auprès de Donald Trump. Cet ancien procureur militaire a fait ses armes comme conseiller du député Devin Nunes, fer de lance des attaques républicaines contre l’enquête russe. À la Maison Blanche lors du premier mandat Trump, il fut l’un des artisans des purges anti-« État profond ». Son nom avait circulé en 2020 pour prendre la tête du FBI, mais Christopher Wray avait alors été maintenu.
Un pourfendeur du supposé « État profond »
Pour Trump et ses alliés, Kash Patel incarne la lutte contre les forces supposées de l’ombre qui comploteraient au sein des agences fédérales. Ses détracteurs dénoncent son idéologie complotiste et son adhésion aux théories trumpistes les plus radicales. Lors des auditions parlementaires sur l’ingérence russe ou la destitution de Trump, il s’était fait remarquer par sa rhétorique agressive et son rejet des conclusions des services de renseignement.
Kash Patel partage la vision du président sur un « État profond » à démanteler et une agence à reprendre fermement en main.
D’après une source proche du dossier
Inquiétude à Washington sur l’avenir du FBI
À Washington, la nomination de Kash Patel suscite une vive inquiétude, y compris dans les rangs républicains. Beaucoup craignent que sa vision partisane ne remette en cause l’indépendance du FBI. Son passif laisse présager une reprise en main musclée, voire une instrumentalisation politique de l’agence. Des élus démocrates ont appelé à sa révocation, dénonçant un « cheval de Troie trumpiste » placé à la tête du Bureau.
- Un proche conseiller de Trump nommé directeur du FBI
- Kash Patel, figure de proue de la théorie de « l’État profond »
- Vives inquiétudes à Washington sur l’indépendance future du FBI
Pour le nouveau locataire de la Maison Blanche, la nomination de Kash Patel est un premier pas vers la réalisation d’une promesse de campagne : le démantèlement de « l’État profond ». Mais pour ses opposants, c’est une dérive autoritaire qui menace les fondements des institutions américaines. Dans ce bras de fer qui s’annonce, l’avenir du FBI et de ses enquêtes les plus sensibles apparaît plus que jamais en jeu.
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