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Kamala Harris promet une rupture avec la présidence de Biden

Coup de théâtre dans la campagne présidentielle américaine : sur Fox News, Kamala Harris promet une rupture franche avec la présidence Biden si elle est élue. La candidate démocrate affirme incarner une nouvelle génération de dirigeants et apporter des idées novatrices pour l'avenir des États-Unis. Décryptage d'une déclaration qui bouscule la course à la Maison Blanche.

À moins de trois semaines de l’élection présidentielle américaine, la candidate démocrate Kamala Harris vient de lâcher une petite bombe sur la chaîne Fox News. Lors d’une interview tendue ce mercredi 16 octobre, l’actuelle vice-présidente a promis que sa présidence serait en rupture avec celle de Joe Biden si elle est élue en novembre prochain. Une prise de position inattendue qui bouscule la campagne.

Kamala Harris incarne “une nouvelle génération de leaders”

Face aux questions incisives des journalistes de Fox News, Kamala Harris a martelé qu’elle représentait “une nouvelle génération de leaders” par rapport à Joe Biden. La démocrate de 59 ans a souligné qu’en tant que nouveau dirigeant, elle apporterait “son vécu, ses expériences professionnelles et des idées nouvelles” à la Maison Blanche.

En se démarquant ainsi de la présidence Biden dont elle est pourtant vice-présidente, Kamala Harris tente un pari risqué à quelques jours du scrutin. Un exercice d’équilibriste pour la candidate, bien obligée d’imprimer sa propre marque sur la campagne, sans pour autant renier complètement le bilan du président sortant de 80 ans.

Harris manœuvre pour séduire les républicains et l’électorat populaire

Au delà de la prise de distance avec Biden, les déclarations fracassantes de Kamala Harris sur Fox News semblent surtout destinées à séduire l’électorat républicain et les classes populaires. Un pari osé sur une chaîne réputée très conservatrice. Selon une source proche de la campagne démocrate, la candidate mise sur “un discours de rupture et de renouveau pour convaincre au delà de sa base”.

Quelques heures avant son interview choc, Kamala Harris avait déjà fait un appel du pied aux électeurs républicains lors d’un meeting en Pennsylvanie, un État-clé de l’élection. Elle y a cité les propos du général Mark Milley, ex-chef d’état-major de Donald Trump, qualifiant son ancien patron de “fasciste jusqu’au bout des ongles”.

Pour ceux qui partagent ce point de vue, quel que soit votre parti, quel que soit celui pour lequel vous avez voté la dernière fois, il y a une place pour vous dans cette campagne.

Kamala Harris, candidate démocrate à la présidentielle

Trump minimise l’assaut du Capitole et courtise l’électorat latino

Pendant que Kamala Harris jouait l’ouverture sur Fox News, son rival Donald Trump choisissait au contraire la polarisation lors d’une émission avec des électeurs sur Univision, la principale chaîne hispanophone. L’ex-président républicain y a réitéré ses propos les plus clivants :

  • Qualifiant de “jour d’amour” l’attaque meurtrière de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier 2021
  • Martelant ses doutes sur le réchauffement climatique
  • Affirmant que les “prisons et asiles psychiatriques du monde entier se vidaient à l’intérieur des États-Unis” à cause de l’immigration

Deux styles radicalement opposés donc, à l’image d’une Amérique plus divisée que jamais. Seule légère concession de Donald Trump, l’ancien président a salué la “capacité à survivre” de sa rivale dans l’arène politique…

Une élection présidentielle américaine qui s’annonce serrée

À 20 jours du scrutin, Kamala Harris et Donald Trump sont au coude-à-coude dans les sondages. Selon les dernières enquêtes d’opinion, l’actuelle vice-présidente démocrate conserverait une très légère avance sur son concurrent républicain. Mais les observateurs préviennent que l’élection pourrait se jouer “à quelques milliers de voix près” dans une poignée d’États-clés.

Pour tenter de faire la différence, Kamala Harris concentre cette semaine ses efforts de campagne dans ces fameux swing states, ces États pivots susceptibles de basculer d’un camp à l’autre. Après le Michigan en début de semaine et son interview choc sur Fox News depuis la Pennsylvanie mercredi, la candidate démocrate doit sillonner le Wisconsin jeudi.

Objectif : arracher ces quelques voix cruciales qui pourraient lui ouvrir les portes de la Maison Blanche le 5 novembre. Avec le risque de froisser une partie de son camp démocrate par son changement de ton et ses appels du pied à l’électorat conservateur. Pari gagnant ou erreur stratégique pour Kamala Harris ? Réponse dans les urnes.

Harris manœuvre pour séduire les républicains et l’électorat populaire

Au delà de la prise de distance avec Biden, les déclarations fracassantes de Kamala Harris sur Fox News semblent surtout destinées à séduire l’électorat républicain et les classes populaires. Un pari osé sur une chaîne réputée très conservatrice. Selon une source proche de la campagne démocrate, la candidate mise sur “un discours de rupture et de renouveau pour convaincre au delà de sa base”.

Quelques heures avant son interview choc, Kamala Harris avait déjà fait un appel du pied aux électeurs républicains lors d’un meeting en Pennsylvanie, un État-clé de l’élection. Elle y a cité les propos du général Mark Milley, ex-chef d’état-major de Donald Trump, qualifiant son ancien patron de “fasciste jusqu’au bout des ongles”.

Pour ceux qui partagent ce point de vue, quel que soit votre parti, quel que soit celui pour lequel vous avez voté la dernière fois, il y a une place pour vous dans cette campagne.

Kamala Harris, candidate démocrate à la présidentielle

Trump minimise l’assaut du Capitole et courtise l’électorat latino

Pendant que Kamala Harris jouait l’ouverture sur Fox News, son rival Donald Trump choisissait au contraire la polarisation lors d’une émission avec des électeurs sur Univision, la principale chaîne hispanophone. L’ex-président républicain y a réitéré ses propos les plus clivants :

  • Qualifiant de “jour d’amour” l’attaque meurtrière de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier 2021
  • Martelant ses doutes sur le réchauffement climatique
  • Affirmant que les “prisons et asiles psychiatriques du monde entier se vidaient à l’intérieur des États-Unis” à cause de l’immigration

Deux styles radicalement opposés donc, à l’image d’une Amérique plus divisée que jamais. Seule légère concession de Donald Trump, l’ancien président a salué la “capacité à survivre” de sa rivale dans l’arène politique…

Une élection présidentielle américaine qui s’annonce serrée

À 20 jours du scrutin, Kamala Harris et Donald Trump sont au coude-à-coude dans les sondages. Selon les dernières enquêtes d’opinion, l’actuelle vice-présidente démocrate conserverait une très légère avance sur son concurrent républicain. Mais les observateurs préviennent que l’élection pourrait se jouer “à quelques milliers de voix près” dans une poignée d’États-clés.

Pour tenter de faire la différence, Kamala Harris concentre cette semaine ses efforts de campagne dans ces fameux swing states, ces États pivots susceptibles de basculer d’un camp à l’autre. Après le Michigan en début de semaine et son interview choc sur Fox News depuis la Pennsylvanie mercredi, la candidate démocrate doit sillonner le Wisconsin jeudi.

Objectif : arracher ces quelques voix cruciales qui pourraient lui ouvrir les portes de la Maison Blanche le 5 novembre. Avec le risque de froisser une partie de son camp démocrate par son changement de ton et ses appels du pied à l’électorat conservateur. Pari gagnant ou erreur stratégique pour Kamala Harris ? Réponse dans les urnes.

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