L’élection présidentielle américaine de 2024 s’annonce d’ores et déjà palpitante. Alors que la course à la Maison Blanche bat son plein, de nouveaux sondages viennent bouleverser les pronostics. Dans plusieurs États clés, la vice-présidente Kamala Harris devance désormais son rival républicain Donald Trump, insufflant un vent d’optimisme dans le camp démocrate.
Kamala Harris en tête dans le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin
Selon les sondages publiés par le New York Times et le Siena College ce samedi, Kamala Harris recueille 50% des intentions de vote contre 46% pour Donald Trump dans trois États décisifs du Midwest : le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Une avance significative qui inverse la tendance observée ces derniers mois.
Ces fameux “Swing States” sont en effet déterminants pour l’issue du scrutin, en raison du système électoral américain où la présidentielle se joue dans une poignée d’États susceptibles de basculer d’un côté ou de l’autre. Une victoire dans ces trois États donnerait un avantage conséquent à la candidate démocrate.
Un nouvel élan démocrate depuis le retrait de Joe Biden
L’actuelle dynamique favorable côté démocrate doit beaucoup au retrait de Joe Biden de la course à l’investiture, au profit de sa vice-présidente Kamala Harris. Âgé de 81 ans, le président sortant a préféré passer la main, ouvrant la voie à un duel entre Harris, 59 ans, et Donald Trump, 78 ans.
Si les sondages donnent Harris gagnante dans les Swing States, les électeurs continuent néanmoins de préférer Trump sur les grands thèmes de la campagne comme l’économie et l’immigration. La vice-présidente est en revanche considérée comme plus compétente et dotée d’un meilleur profil pour diriger le pays.
Le choix de Tim Walz comme colistier, un atout pour les démocrates ?
La nomination mardi du gouverneur du Minnesota Tim Walz comme colistier de Kamala Harris semble aussi avoir galvanisé les troupes démocrates. Un choix stratégique saluée par les uns, vivement critiqué par les autres, Donald Trump n’hésitant pas à le qualifier de “dangereux gauchiste”.
Je suis fière d’avoir choisi Tim Walz comme colistier. Ensemble, nous allons mener ce pays vers le progrès.
Kamala Harris, candidate démocrate à la présidentielle
Avant le retrait de Joe Biden, Donald Trump faisait figure de favori, porté par sa popularité suite à sa tentative d’assassinat et son triomphe à la convention républicaine en juillet. Mais l’arrivée de Kamala Harris a rebattu les cartes, obligeant le camp républicain à revoir sa stratégie.
La “Kamalamania” s’empare de la campagne démocrate
Depuis plusieurs semaines, un vent de “Kamalamania” semble s’être emparé de la campagne démocrate. La candidate suscite un véritable engouement, notamment auprès des jeunes et des minorités ethniques, des segments clés de l’électorat.
Ni les attaques de Donald Trump sur ses origines, ni les polémiques suscitées par d’anciens propos de son colistier n’ont pour l’instant réussi à enrayer cette dynamique. Au contraire, Kamala Harris gagne du terrain dans les sondages, faisant désormais jeu égal avec son rival républicain au niveau national.
- Kamala Harris mène désormais dans les “Swing States” face à Donald Trump
- Un nouvel élan depuis le retrait de Joe Biden de la course
- Le choix de Tim Walz comme colistier galvanise les démocrates
- Une “Kamalamania” s’empare de la campagne, séduisant jeunes et minorités
Si l’avance de Kamala Harris dans les États clés est une excellente nouvelle pour les démocrates, rien n’est encore joué. L’expérience de 2016, où Hillary Clinton était donnée largement gagnante avant de s’incliner face à Donald Trump, incite à la prudence. La route est encore longue jusqu’au scrutin de novembre.
Une chose est sûre, la présidentielle américaine de 2024 s’annonce particulièrement disputée et indécise. Dans ce duel au sommet entre Kamala Harris et Donald Trump, chaque voix comptera. Les prochains mois de campagne seront déterminants pour départager les deux candidats et convaincre les électeurs encore indécis. Retenez bien les États du Michigan, de Pennsylvanie et du Wisconsin, ils pourraient bien faire basculer l’élection !