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Justice Française : Comment la Gauche a Conquis le Pouvoir

Depuis les années 70, une idéologie bien précise s’est infiltrée dans les robes noires. Un documentaire révèle comment la gauche a pris le contrôle quasi-total de la justice française… et pourquoi cela change tout pour les Français. Vous n’allez pas en croire vos yeux.

Imaginez un pays où la balance de la justice penche durablement d’un seul côté, non pas par hasard, mais par une stratégie patiente et méthodique menée sur plus de cinquante ans. Ce n’est pas une fiction. C’est la réalité du système judiciaire français telle que la révèle un documentaire qui fait déjà trembler les couloirs des palais de justice.

Une conquête silencieuse qui a commencé dans les années 70

Tout commence après Mai 68. La France vit une effervescence idéologique sans précédent. Dans les facs de droit, une nouvelle génération d’étudiants rêve de révolution. Parmi eux, beaucoup choisiront la magistrature non pas pour appliquer la loi, mais pour la transformer de l’intérieur.

C’est l’époque où naît le Syndicat de la magistrature, créé en 1968 et qui va rapidement devenir l’outil principal de cette conquête. Officiellement, il défend les droits des magistrats. En réalité, il porte une vision ouvertement marxiste de la société et affiche dès le départ sa volonté de « juger les juges » et de faire évoluer la justice vers plus de « progressisme ».

L’École Nationale de la Magistrature, le creuset idéologique

Le vrai tournant arrive avec la création de l’École Nationale de la Magistrature en 1958, mais surtout avec sa réforme profonde dans les années 70. Avant, les magistrats étaient souvent issus de la bourgeoisie conservatrice. Désormais, le recrutement par concours démocratise l’accès… et ouvre grand la porte à une nouvelle génération militante.

Les formateurs, souvent proches du Syndicat de la magistrature, instillent dès les premiers cours une vision particulière : le délinquant est avant tout une victime de la société, le répressif est suspect, la prison est une solution barbare. Cette philosophie va marquer des générations entières de juges.

« Il ne s’agit plus de sanctionner mais de comprendre, d’accompagner, de réinsérer. »

Un formateur de l’ENM dans les années 80

Cette phrase, répétée à l’envi, deviendra le mantra d’une bonne partie de la magistrature française.

Le Syndicat de la magistrature : 80 % des voix et une influence écrasante

Au fil des décennies, le Syndicat de la magistrature (classé à gauche) rafle systématiquement entre 70 et 80 % des voix lors des élections professionnelles. L’autre grand syndicat, plus modéré, l’Union syndicale des magistrats, reste largement minoritaire.

Cette domination se traduit dans les faits : nominations aux postes clés, orientation des politiques pénales, formation continue. Le fameux « mur des cons » découvert en 2013 dans les locaux même du Syndicat n’était que la partie émergée de l’iceberg : une hostilité affichée envers tout ce qui est perçu comme « de droite ».

Le documentaire montre des images d’archives où des magistrats syndiqués n’hésitent pas à défiler avec des pancartes « Sarkozy en prison » ou à signer des pétitions ouvertement politiques.

Les ministres de gauche qui ont achevé le travail

À partir des années 80, chaque retour de la gauche au pouvoir est l’occasion d’accélérer le mouvement. Robert Badinter abolit la peine de mort et pose les bases d’une justice plus « humaine ». Mais c’est surtout sous Christiane Taubira, entre 2012 et 2016, que la rupture devient spectaculaire.

La loi Taubira de 2014 supprime les peines plancher, limite les courtes peines de prison, développe massivement les alternatives à l’incarcération. Le message est clair : la prison doit devenir l’exception. Résultat ? Une explosion de la récidive et un sentiment d’impunité qui monte dans l’opinion.

Le documentaire diffuse des chiffres implacables : entre 2012 et 2017, le nombre de peines de prison ferme prononcées pour des faits de violence chute de plus de 30 %. Pendant ce temps, les faits de violence explosent.

Le parquet, cet allié objectif

En France, contrairement à beaucoup de démocraties, le parquet n’est pas indépendant : il dépend hiérarchiquement du ministre de la Justice. Chaque garde des Sceaux peut donc donner des instructions générales de politique pénale… et parfois des instructions individuelles dans les affaires sensibles.

Lorsque la gauche est au pouvoir, ces instructions vont presque toujours dans le sens du laxisme. Classements sans suite en cascade pour les petits délits, demandes de peines clémentes, reports de jugement. Le documentaire montre des procureurs avouant, sous couvert d’anonymat, recevoir régulièrement des « recommandations » très orientées.

Une jurisprudence qui ne pardonne rien… à la droite

Dans le même temps, les magistrats du siège – ceux qui jugent – développent une jurisprudence particulièrement sévère envers les personnalités politiques de droite. Alain Juppé, François Fillon, Nicolas Sarkozy, Claude Guéant… la liste est longue.

Le documentaire pointe des condamnations parfois disproportionnées, des écoutes téléphoniques massives, des perquisitions médiatisées à l’extrême. Pendant ce temps, certaines affaires touchant la gauche traînent des années ou finissent en non-lieu.

Le contraste est saisissant. Un ancien haut magistrat témoigne : « On ne traite pas de la même façon un ministre de droite et un ministre de gauche. C’est une réalité que tout le monde connaît au palais. »

Les conséquences concrètes sur la vie des Français

Cette idéologisation de la justice n’est pas qu’un débat de salon. Elle a des effets très concrets :

  • Explosion du sentiment d’impunité
  • Surpopulation carcérale paradoxale (car on libère trop vite)
  • Récidive en hausse constante
  • Défiance record des Français envers leur justice (plus de 70 % selon les sondages)
  • Délinquance juvénile qui explose

Le documentaire termine sur une séquence glaçante : des victimes de récidivistes racontent leur calvaire face à des juges qui, parfois, semblent plus soucieux du sort du délinquant que de celui de la victime.

Y a-t-il encore un espoir de rééquilibrage ?

Éric Dupond-Moretti, nommé en 2020, a promis de « remettre de l’ordre » et de restaurer l’autorité. Mais face à une corporation profondément ancrée dans ses convictions, la tâche s’annonce titanesque.

Le documentaire se termine sur cette question ouverte : une justice peut-elle redevenir impartiale quand toute une génération de juges a été formée à penser que la répression est intrinsèquement mauvaise ?

Une chose est sûre : ce film ne laisse personne indifférent. Il oblige à regarder en face une réalité que beaucoup pressentaient sans oser la formuler. La justice française n’est plus seulement une institution. Elle est devenue un champ de bataille idéologique. Et pour l’instant, un camp a très largement pris le dessus.

À voir absolument.

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