Les amateurs de natation ont les yeux rivés sur Budapest en ce moment, et pour cause : les Championnats du Monde en petit bassin battent leur plein dans la capitale hongroise, avec leur lot de performances spectaculaires. Mais c’est bien un jeune homme de 21 ans qui a créé la sensation ce samedi matin lors des séries du 50 mètres nage libre. Jordan Crooks, représentant des Îles Caïmans, a en effet signé un chrono époustouflant de 20″08, effaçant ainsi des tablettes le mythique record du monde de l’Américain Caeleb Dressel qui tenait depuis 2020 avec 20″16.
J’ai applaudi en chambre d’appel, c’est magnifique, il a battu Dressel. C’est incroyable la vitesse qu’il a sous l’eau et il arrive à la garder au-dessus, très fort.
Maxime Grousset, nageur français
L’éclosion d’un phénomène
Si son nom n’est pas encore familier du grand public, Jordan Crooks n’est pas un inconnu dans le petit monde de la natation. Ce prodige originaire des îles Caïmans avait déjà fait parler de lui l’an dernier en décrochant deux médailles d’or (50m nage libre et 4x100m 4 nages) aux Championnats du monde juniors à Lima. Des performances qui lui avaient valu de rejoindre les rangs de l’université de Tennessee, bastion de la natation américaine, où il continue de progresser à vitesse grand V sous la houlette de l’entraîneur Matt Kredich.
Début décembre 2024, il s’offrait le luxe de signer le deuxième meilleur temps de tous les temps sur 50 yards en 18″53, à seulement 4 centièmes du record du monde de Dressel. La passation de pouvoir semblait proche. Elle s’est matérialisée de la plus éclatante des manières ce 14 décembre sur la scène internationale.
Les secrets d’une technique unique
Au-delà des chiffres et des chronos, c’est bien le style de Jordan Crooks qui impressionne les observateurs. Le jeune sprinteur se démarque par ses qualités de glisse et de vélocité sous l’eau absolument uniques. Sa puissante ondulation et ses coulées interminables lui permettent de parcourir plus de la moitié de la distance en apnée, un avantage décisif sur le 50m.
Hors de l’eau, sa morphologie longiligne (1m88 pour 78kg) optimise sa pénétration dans l’air et sa vitesse en surface. Un profil taillé pour le sprint, couplé à une explosivité redoutable au départ et aux virages. Un cocktail qui pourrait lui permettre de dominer la distance pour de longues années.
Objectif Paris 2024
Avec ce record du monde et sa montée en puissance, Jordan Crooks apparaît déjà comme l’un des grands favoris pour le titre olympique du 50m nage libre aux Jeux de Paris en 2024. Une épreuve qui promet d’être l’un des temps forts de la compétition, avec la présence attendue de Caeleb Dressel, bien décidé à défendre son titre et sa suprématie menacée.
La bataille générationnelle entre l’Américain de 26 ans, multiple champion olympique et mondial, et le phénomène Crooks devrait enflammer le bassin de la Défense Arena. Un duel de légendes en perspective, qui pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire de la discipline et la passation de flambeau entre le « roi » Dressel et son successeur désigné.
Des Îles Caïmans à la gloire olympique ?
En attendant ce choc au sommet, la performance de Jordan Crooks à Budapest restera dans les annales. Un exploit salué par toute la natation mondiale, à commencer par ses compatriotes des Îles Caïmans, petit archipel des Caraïbes de 70 000 âmes plus connu pour ses eaux turquoises et son statut de paradis fiscal que pour ses exploits sportifs.
Mais grâce à la success story de son prodige des bassins, ce territoire d’outre-mer britannique pourrait bien se faire un nom sur la scène olympique dès 2024. Un conte de fées inspirant qui prouve que le talent et la détermination peuvent éclore sous toutes les latitudes. Et que les sprinteurs des îles sont aussi dangereux que leurs célèbres requins !
Au-delà des chiffres et des chronos, c’est bien le style de Jordan Crooks qui impressionne les observateurs. Le jeune sprinteur se démarque par ses qualités de glisse et de vélocité sous l’eau absolument uniques. Sa puissante ondulation et ses coulées interminables lui permettent de parcourir plus de la moitié de la distance en apnée, un avantage décisif sur le 50m.
Hors de l’eau, sa morphologie longiligne (1m88 pour 78kg) optimise sa pénétration dans l’air et sa vitesse en surface. Un profil taillé pour le sprint, couplé à une explosivité redoutable au départ et aux virages. Un cocktail qui pourrait lui permettre de dominer la distance pour de longues années.
Objectif Paris 2024
Avec ce record du monde et sa montée en puissance, Jordan Crooks apparaît déjà comme l’un des grands favoris pour le titre olympique du 50m nage libre aux Jeux de Paris en 2024. Une épreuve qui promet d’être l’un des temps forts de la compétition, avec la présence attendue de Caeleb Dressel, bien décidé à défendre son titre et sa suprématie menacée.
La bataille générationnelle entre l’Américain de 26 ans, multiple champion olympique et mondial, et le phénomène Crooks devrait enflammer le bassin de la Défense Arena. Un duel de légendes en perspective, qui pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire de la discipline et la passation de flambeau entre le « roi » Dressel et son successeur désigné.
Des Îles Caïmans à la gloire olympique ?
En attendant ce choc au sommet, la performance de Jordan Crooks à Budapest restera dans les annales. Un exploit salué par toute la natation mondiale, à commencer par ses compatriotes des Îles Caïmans, petit archipel des Caraïbes de 70 000 âmes plus connu pour ses eaux turquoises et son statut de paradis fiscal que pour ses exploits sportifs.
Mais grâce à la success story de son prodige des bassins, ce territoire d’outre-mer britannique pourrait bien se faire un nom sur la scène olympique dès 2024. Un conte de fées inspirant qui prouve que le talent et la détermination peuvent éclore sous toutes les latitudes. Et que les sprinteurs des îles sont aussi dangereux que leurs célèbres requins !