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Joe Biden renonce à briguer un second mandat présidentiel

Le président américain Joe Biden vient d'annoncer son renoncement à briguer un second mandat à la Maison-Blanche en 2024. Une décision choc qui bouleverse le paysage politique américain. Les républicains exigent sa démission immédiate, mais...

Une onde de choc vient de secouer la politique américaine : le président Joe Biden a annoncé qu’il renonçait à briguer un second mandat à la Maison-Blanche en 2024. À 80 ans, jugé trop âgé par certains démocrates et en berne dans les sondages, il a préféré jeter l’éponge. Une décision qui n’a pas manqué de provoquer des réactions en cascade outre-Atlantique.

Les républicains exigent une démission immédiate

À peine l’annonce du renoncement de Joe Biden prononcée, les ténors républicains sont montés au créneau. Pour Mike Johnson, chef républicain à la Chambre des représentants, le locataire de la Maison-Blanche doit démissionner immédiatement.

Il doit démissionner immédiatement. Le 5 novembre n’arrivera jamais assez tôt !

Mike Johnson, député républicain

Même son de cloche chez Elise Stefanik, autre figure montante du parti de l’éléphant : « Si Joe Biden ne peut pas se représenter, il est incapable et inapte à exercer les fonctions de président des États-Unis. Il doit immédiatement démissionner. »

La Maison-Blanche temporise

Face à ce déferlement de critiques, la Maison-Blanche tente de calmer le jeu. Andrew Bates, porte-parole de l’exécutif, a réagi dans un communiqué :

Le président Biden a hâte de terminer son mandat et d’obtenir d’autres résultats historiques pour le peuple américain.

Andrew Bates, porte-parole de la Maison-Blanche

Il a souligné le bilan du président démocrate, louant « la plus forte croissance économique au monde », « le taux de criminalité violente le plus bas depuis près de 50 ans » ou encore une « OTAN plus grande que jamais ». Autant de thèmes sur lesquels Joe Biden compte bien capitaliser d’ici la fin de son mandat, en janvier 2025.

Biden, un président fragilisé

Il n’empêche, ce renoncement sonne comme un aveu de faiblesse pour un Joe Biden fragilisé. À 80 ans, il est le président le plus âgé de l’histoire américaine. Son âge est devenu un boulet, y compris dans son propre camp où des voix s’élevaient pour réclamer du sang neuf en 2024.

Dans les sondages aussi, le « sleepy Joe » patine. Sa cote de popularité stagne sous les 40%, plombée par une inflation record et des crises à répétition, de l’Afghanistan à l’Ukraine. Autant de signes qui laissaient présager un retrait, désormais acté.

Et maintenant ?

Place désormais aux spéculations sur sa succession. Qui pour porter les couleurs démocrates en 2024 ? Si elle n’est pas officiellement candidate, la vice-présidente Kamala Harris fait figure de favorite. Problème, elle aussi peine à convaincre et traîne une image clivante.

D’autres noms circulent, comme celui du ministre des Transports Pete Buttigieg ou de la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer. Mais c’est surtout du côté républicain que se concentrent les regards. L’ancien président Donald Trump, déjà en campagne, fait pour l’instant la course en tête dans son camp. Sauf surprise, le duel entre l’ancien et le nouveau monde devrait se rejouer.

Conclusion

En renonçant à 2024, Joe Biden marque la fin d’une époque. L’heure de la retraite politique a sonné pour celui qui aura passé près d’un demi-siècle sur le devant de la scène à Washington. Après 4 ans d’une présidence en demi-teinte, c’est une page qui se tourne.

Reste à savoir qui saura saisir sa chance pour tourner la suivante et s’installer dans le mythique Bureau Ovale. Les démocrates ont un peu plus d’un an pour trouver la perle rare. Les républicains, eux, louchent déjà vers la reconquête. L’Amérique post-Biden est déjà en marche.

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