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Joe Biden Décore De Prestigieux Noms Pour Sa Dernière Remise De Médailles

Avant de céder sa place à Donald Trump, Joe Biden va remettre la plus haute distinction civile américaine à une série de personnalités célèbres et engagées. Parmi elles, des noms surprenants qui soulèvent des questions sur la portée politique de ces choix. Découvrez qui sont les heureux élus et ce que cela révèle sur la présidence Biden.

Alors que l’investiture de Donald Trump approche à grands pas, le président sortant Joe Biden va marquer ses derniers jours à la Maison Blanche par une cérémonie de remise de la « Médaille présidentielle de la liberté ». Cette distinction civile, la plus haute des États-Unis, sera décernée ce samedi à une série de personnalités issues de divers horizons. Si certains noms semblent évidents, d’autres soulèvent des interrogations quant à leur portée politique.

Un casting prestigieux et engagé

Parmi les 19 récipiendaires annoncés, on retrouve de grands noms du sport comme le footballeur Lionel Messi et le basketteur Magic Johnson, des figures de la mode telles que Anna Wintour et Ralph Lauren, ou encore des stars du grand écran comme Denzel Washington et Michael J. Fox. Le président Biden a également choisi d’honorer des personnalités engagées, à l’instar du chef José Andrés, fondateur de l’ONG World Central Kitchen qui apporte une aide alimentaire dans les zones de crise, ou de la primatologue Jane Goodall, fervente défenseuse de l’environnement.

Des choix lourds de sens politique

Mais c’est surtout par certains choix plus politiques que Joe Biden marque les esprits. Ainsi, il a décidé de décorer le financier et philanthrope George Soros, une figure controversée qui cristallise la critique d’une partie des républicains. Autre choix notable, celui d’honorer Hillary Clinton, ancienne rivale malheureuse de Donald Trump lors de la présidentielle de 2016.

George Soros a soutenu des organisations et projets dans le monde entier pour renforcer la démocratie, les droits humains, l’éducation et la justice sociale.

Hillary Clinton a marqué l’histoire à plusieurs reprises, notamment en devenant la première femme investie par un grand parti pour une élection présidentielle américaine.

– Communiqué de la Maison Blanche

Un hommage posthume symbolique

Joe Biden a également fait le choix d’honorer à titre posthume Robert Francis Kennedy, dit « Bobby », ancien ministre de la Justice sous la présidence de son frère John F. Kennedy et assassiné en 1968 alors qu’il briguait l’investiture démocrate. Un hommage lourd de symbole quand on sait que son fils Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions vaccinosceptiques, a été choisi par Donald Trump comme futur ministre de la Santé.

Une pique finale contre Donald Trump

Enfin, impossible de ne pas voir un message politique dans la remise, jeudi dernier, d’une autre décoration à Liz Cheney. Cette élue républicaine, farouche opposante à Donald Trump, a siégé dans la commission d’enquête parlementaire sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Un geste qui n’a pas manqué de faire réagir le futur locataire de la Maison Blanche, qualifiant Liz Cheney de « complètement corrompue » et estimant sur Truth Social que « Biden ne l’avait récompensée que parce qu’elle détestait Trump ».

A travers ces choix de personnalités à honorer, Joe Biden semble donc vouloir laisser une dernière trace symbolique avant de passer la main, en distinguant à la fois des figures consensuelles mais aussi des personnalités clivantes qui ont marqué sa présidence ou incarnent une opposition politique à son successeur. Une cérémonie à surveiller de près ce samedi pour en décrypter tous les messages.

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