À un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, la question de la sécurité est sur toutes les lèvres. Comment assurer la protection des millions de spectateurs attendus dans un contexte de menaces internationales ? Le gouvernement a dévoilé un dispositif sécuritaire d’une ampleur inédite, avec le recrutement massif d’agents de sécurité privée pour épauler les forces de l’ordre. Plongée dans les coulisses de ce défi hors norme.
50 000 agents de sécurité privée mobilisés
C’est un chiffre qui donne le vertige : pas moins de 50 000 agents de sécurité privée ont été embauchés pour assurer la sécurité des sites olympiques en région parisienne. Un résultat salué par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a souligné le doublement du nombre de cartes professionnelles délivrées par rapport à l’an dernier. Ces renforts viendront compléter le déploiement de plus de 30 000 policiers et gendarmes déjà prévus sur le terrain.
Nous avons pu répondre à l’incroyable défi des Jeux olympiques.
– Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur
Un large périmètre d’action
Surveillance des sites, palpation, vérification des billets, mais aussi détection de drones ou déminages… Les missions des agents de sécurité privée seront multiples pour assurer la protection des 13 millions de spectateurs attendus. Leur présence se veut complémentaire et coordonnée avec celle des forces de l’ordre, dans un contexte de menace terroriste toujours prégnant.
Un filtrage en amont
En coulisses, un important travail de filtrage a été mené. Près d’un million d’enquêtes administratives ont été réalisées sur les profils des volontaires et employés olympiques. Elles ont permis d’écarter 4500 personnes, dont 780 agents de sécurité privée qui se sont vus retirer leur carte professionnelle. Une vigilance de tous les instants pour prévenir tout risque.
À ce jour, nous n’avons pas de menace caractérisée sur les Jeux olympiques et paralympiques.
– Gérald Darmanin
Une protection spécifique pour certains athlètes
Outre le dispositif global, certaines délégations bénéficieront d’une surveillance rapprochée. C’est le cas des athlètes israéliens, qui seront suivis en permanence par le GIGN. Une protection jugée nécessaire au vu de la menace très forte qui pèse sur eux. Les sportifs iraniens, ukrainiens et américains feront aussi l’objet de mesures spécifiques.
Au final, ce dispositif sécuritaire exceptionnel se veut à la hauteur des enjeux et des attentes internationales. Il doit permettre aux Jeux Olympiques de Paris 2024 de se dérouler dans les meilleures conditions, pour que la fête du sport soit belle et grande. Un défi que la France entend bien relever haut la main !
