C’est un grand pas en avant pour le kayak français. Lors du tournoi de qualification olympique disputé ce dimanche à Prague, Angèle Hug et Boris Neveu ont décroché deux précieux quotas en kayak cross slalom pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Une performance remarquable dans cette nouvelle discipline, qui fera son entrée au programme olympique l’an prochain dans la capitale française.
Angèle Hug s’impose, Boris Neveu 3ème
Sur le bassin tchèque, la jeune Angèle Hug, 23 ans, a brillé en remportant la finale de kayak cross. Une victoire pleine de panache et de maîtrise pour la Française. Chez les hommes, c’est un autre tricolore qui s’est illustré. Boris Neveu, vice-champion du monde en titre, a terminé à une très belle 3ème place, juste devant son compatriote Mathurin Madoré, 4ème.
Ces quotas, qui ne sont pas nominatifs, permettent à la Fédération Française de Canoë-Kayak de qualifier deux bateaux supplémentaires pour les Jeux de Paris. Ils s’ajoutent à ceux déjà obtenus par Camille Prigent et Titouan Castryck, sélectionnés à la fois en K1 slalom et en kayak cross.
Derniers tickets distribués à Prague
Les trois derniers sésames olympiques dans cette nouvelle épreuve étaient en jeu lors de cet ultime tournoi de qualification. Ils devaient revenir aux trois premiers comités nationaux représentés sur le podium à l’issue de la compétition.
Les quotas n’étant pas nominatifs, la Fédération doit encore décider des deux sélectionnés devant accompagner Camille Prigent et Titouan Castryck aux JO de Paris.
Neveu – Madoré, duel pour une place
Si la sélection d’Angèle Hug semble acquise après sa victoire, la concurrence fait rage chez les hommes. Avec sa 3ème place, le vétéran Boris Neveu, bientôt 39 ans, a marqué de précieux points. Mais il devra batailler ferme avec Mathurin Madoré, 28 ans, récent vainqueur de l’étape de Coupe du monde à Augsbourg et 4ème ce dimanche à Prague.
Quels que soient les choix définitifs, cette nouvelle moisson de quotas confirme le potentiel prometteur des kayakistes français dans cette spectaculaire discipline. De quoi nourrir de belles ambitions de médailles “à la maison” dans un peu plus d’un an, pour ces premiers Jeux Olympiques parisiens.