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JO Paris 2024 : 90% des athlètes déjà contrôlés antidopage

90% des athlètes qualifiés pour les JO de Paris ont déjà été contrôlés antidopage depuis le début de l'année. Certains sports sont particulièrement ciblés. Mais la lutte est-elle suffisante pour assurer l'équité ? Découvrez les coulisses du programme antidopage préolympique.

À un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, la lutte antidopage bat son plein. Selon l’International Testing Agency (ITA), près de 90% des athlètes qualifiés ont déjà été contrôlés depuis le début de l’année dans le cadre du programme préolympique. Une intensification des efforts pour assurer l’intégrité de la compétition et l’équité entre les concurrents.

Des contrôles ciblés selon les sports à risque

Si en moyenne 9 athlètes sur 10 ont été testés, certaines disciplines sont particulièrement surveillées. L’haltérophilie, qui concentre historiquement un quart des cas de dopage olympique, ainsi que le triathlon et la nage en eau libre, affichent un taux de contrôle de 100%. La gymnastique (99%) et l’athlétisme (89%) suivent de près.

Dans ces sports jugés les plus à risque, les trois quarts des qualifiés ont même été testés au moins trois fois depuis janvier. Une pression constante pour dissuader les tentatives de triche.

Zoom sur la natation chinoise

La délégation chinoise de natation fait l’objet d’une vigilance accrue. En avril, il a été révélé que 23 nageurs avaient été contrôlés positifs avant les JO de Tokyo en 2021, sans être sanctionnés. Les autorités antidopage chinoises avaient conclu à une contamination alimentaire.

Pour Paris 2024, World Aquatics ne prend aucun risque. Les nageurs chinois engagés ont été testés en moyenne 21 fois chacun depuis janvier, contre 6 fois pour les Américains et 4 fois pour les Australiens, Britanniques et Français.

Un contrôle moins strict pour certains sports

À l’inverse, certaines disciplines échappent en partie au programme préolympique. Seuls 63% des footballeurs et des cavaliers ont été contrôlés, ainsi que 69% des navigateurs. Ces sports étant considérés comme moins à risque, l’ITA concentre ses efforts ailleurs.

Le football fait aussi figure d’exception car la FIFA ne confie pas son programme antidopage à l’ITA, contrairement à la plupart des fédérations internationales olympiques.

Un programme en constante augmentation

Au total, l’ITA a réalisé plus de 32 600 tests sur les participants aux prochains JO depuis le 1er janvier. Un nombre en hausse de 45% par rapport aux six mois précédents.

Cette montée en puissance est destinée à couvrir la préparation finale et les ultimes qualifications des athlètes.

International Testing Agency

Avec près de 90% des qualifiés d’ores et déjà contrôlés, contre 67% à un an des JO de Tokyo, l’ITA se félicite de l’efficacité de son programme préolympique. De quoi aborder plus sereinement le rendez-vous de Paris 2024, où les contrôles se poursuivront à un rythme élevé pour préserver la magie du sport.

Mais les tests suffisent-ils à endiguer totalement le fléau du dopage ? Rien n’est moins sûr, tant les méthodes évoluent vite. La lutte antidopage reste un défi permanent pour le mouvement olympique, qui doit sans cesse s’adapter pour tenter de garder un coup d’avance. Paris 2024 n’échappera pas à la règle.

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