ActualitésSport

Jeux Olympiques 2030 : La Présidence du Comité d’Organisation Reste Incertaine

La course à la présidence du Comité d'organisation des Jeux Olympiques 2030 continue ! Malgré une réunion à Matignon, le suspense reste entier. Qui de Martin Fourcade, Marie Bochet ou Vincent Jay décrochera le poste tant convoité ? Les régions Aura et Paca devront s'accorder sur un nom, tandis que...

La course à la présidence du Comité d’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises est loin d’être terminée. Malgré une réunion de haut niveau qui s’est tenue jeudi à Matignon, aucune décision n’a été prise quant au nom de la personnalité qui occupera ce poste clé, selon des sources concordantes.

Des critères stricts pour éviter tout conflit d’intérêts

Si le Premier ministre Michel Barnier, originaire de Savoie, et les présidents des régions Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) Laurent Wauquiez et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca) Renaud Muselier n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un nom, ils ont néanmoins fixé des « critères précis de rémunération et de prévention des conflits d’intérêts » pour le futur président ou la future présidente du Cojo.

Les autorités compétentes, à savoir la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et l’Agence française anticorruption (AFA), se chargeront de passer au crible les candidats potentiels. « Il faut s’assurer que le profil qu’on prend pour le président du Cojo n’a aucun conflit d’intérêts », a insisté Laurent Wauquiez.

Martin Fourcade, Marie Bochet, Vincent Jay : des profils olympiques

Parmi les noms qui circulent avec insistance ces dernières semaines, on retrouve ceux d’anciens champions olympiques comme le biathlète Martin Fourcade, la skieuse paralympique Marie Bochet ou encore l’ex-biathlète Vincent Jay, soutenu par Laurent Wauquiez.

Selon Renaud Muselier, « trois candidats » auraient été soumis aux autorités chargées de vérifier leur probité. Laurent Wauquiez évoque pour sa part « plusieurs » profils passés au crible. Le nombre exact de prétendants reste donc flou.

Lyon et Marseille, villes hôtes du Cojo et de la Solideo

Si le nom du président du Cojo n’est pas encore connu, son lieu d’implantation a en revanche été acté. Le comité s’installera « à proximité » de l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, choisi pour son « accessibilité ». La Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques), chargée de piloter les chantiers, sera quant à elle basée à Marseille, avec une présidence tournante entre Renaud Muselier et le président de la région Aura Fabrice Pannekoucke.

Un budget revu à la baisse

Autre point important abordé lors de cette réunion : le budget des JO 2030, que le gouvernement souhaite revoir à la baisse pour contenir les dépenses sous la barre des 2 milliards d’euros. Initialement, il était question de 2 milliards pour le Cojo et d’1 milliard pour les infrastructures (Solideo).

Pour y parvenir, la Direction interministérielle des JO va mener une « revue budgétaire » afin de « prioriser les investissements directement rattachables aux JO ». Un exercice d’équilibriste qui s’annonce complexe.

La garantie de l’État maintenue malgré l’instabilité politique

Laurent Wauquiez a tenu à rassurer sur la pérennité de la garantie de l’État pour l’organisation des JO 2030, même en cas de chute du gouvernement Barnier. « La garantie de l’État, elle est bonne, tout le monde est engagé dessus », a-t-il affirmé, balayant ainsi les inquiétudes liées à l’instabilité politique actuelle.

Une décision attendue dans les prochaines semaines

Si cette réunion à Matignon n’a pas permis de désigner le futur président du Cojo, elle a au moins eu le mérite de poser des bases claires en termes d’éthique, de budget et de localisation des instances organisatrices. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour connaître enfin le nom de celui ou celle qui portera l’organisation de ces Jeux Olympiques 2030 dans les Alpes françaises. Un rendez-vous crucial pour l’avenir du sport français et pour le rayonnement de nos montagnes à l’international.

En attendant, le suspense reste entier et les spéculations vont bon train. Martin Fourcade, Marie Bochet, Vincent Jay ou une personnalité inattendue ? Les Français, et en particulier les habitants des Alpes, attendent avec impatience le dénouement de cette course à la présidence du Cojo. Une chose est sûre : celui ou celle qui décrochera le poste devra relever un défi de taille pour faire de ces Jeux Olympiques 2030 un succès populaire, sportif et économique.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.