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Jeux de l’Amitié : Poutine Annule l’Événement Rival des JO

Rebondissement dans le monde du sport : le président russe Vladimir Poutine vient d'annoncer l'annulation des Jeux de l'Amitié, qui devaient rivaliser avec les JO. Une décision surprenante qui soulève de nombreuses questions sur l'avenir des relations entre la Russie et...

C’est une annonce qui a pris tout le monde de court. Alors que la Russie préparait activement ses Jeux de l’Amitié, censés faire de l’ombre aux Jeux Olympiques, le président Vladimir Poutine vient de décider de jeter l’éponge. Un revirement aussi soudain qu’inattendu, qui en dit long sur l’état des relations entre Moscou et les instances sportives internationales.

Une rivalité exacerbée sur fond de tensions géopolitiques

Depuis plusieurs années, les relations entre la Russie et le Comité International Olympique (CIO) n’ont cessé de se dégrader. Entre le scandale de dopage d’État qui a éclaboussé le sport russe et les escalades verbales liées au conflit en Ukraine, la situation n’a fait que s’envenimer. C’est dans ce contexte de forte rivalité que le Kremlin avait annoncé en grande pompe la tenue de ses propres « Jeux de l’Amitié », destinés à offrir une alternative aux athlètes russes mis au ban des compétitions internationales.

Des ambitions contrariées

Mais voilà qu’un an plus tard, changement de cap radical. Selon un décret publié lundi, Vladimir Poutine ordonne de « reporter jusqu’à une décision spéciale » l’organisation de ces Jeux censés se tenir en septembre à Moscou et Ekaterinbourg. Une volte-face que certains observateurs attribuent aux sanctions occidentales et à l’isolement croissant de la Russie sur la scène sportive mondiale.

La Russie, mise au ban du sport mondial pour son assaut contre l’Ukraine, était exclue en tant que nation des Jeux de Paris cet été.

Une source proche du dossier

Paris 2024 : la Russie sur la touche

Seule une délégation réduite d’athlètes russes triés sur le volet a pu participer aux derniers JO sous bannière neutre, au terme d’un processus de sélection draconien mené par le CIO. Des conditions jugées « discriminatoires » par de nombreux sportifs russes, qui ont préféré boycotter l’événement. Un camouflet qui n’a fait que renforcer la détermination de Moscou à riposter avec ses propres Jeux.

Une issue incertaine

Mais force est de constater que le projet peine à prendre son envol. Malgré les rodomontades de Vladimir Poutine, qui promettait des « Jeux grandioses rassemblant les peuples amis de la Russie« , les Jeux de l’Amitié n’ont pour l’heure pas vraiment suscité l’adhésion espérée. L’annonce de leur report sine die sonne comme un aveu d’échec, même si officiellement il ne s’agit que d’une « pause » avant de redéfinir un nouveau format.

Reste à savoir si le Kremlin parviendra à relancer la machine et à imposer ses Jeux comme une alternative crédible aux compétitions établies. Une gageure, tant les relations entre Moscou et les instances sportives internationales semblent durablement dégradées. Mais avec Vladimir Poutine, il faut s’attendre à tout. Y compris à un nouveau coup d’éclat pour tenter de faire plier le CIO et la communauté sportive mondiale.

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