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Janja, Première Dame du Brésil, Insulte Elon Musk Avant G20

Coup de théâtre avant le G20 à Rio ! Rosangela "Janja" da Silva, première dame du Brésil, insulte publiquement Elon Musk. Découvrez ce qui a déclenché cette controverse internationale et comment Musk a réagi. Le Brésil au bord d'une crise diplomatique avec les États-Unis ?

C’est une petite phrase qui risque de faire grand bruit. Samedi, à deux jours du sommet du G20 à Rio de Janeiro, Rosangela “Janja” da Silva, la première dame du Brésil, a publiquement insulté le milliardaire américain Elon Musk, futur membre de l’administration Trump. Lors d’un atelier sur la désinformation en marge du G20 Social, un forum réunissant ONG et société civile, elle a lâché un retentissant “Fuck you, Elon Musk !” sous les applaudissements de l’assemblée.

Le patron de X (ex-Twitter) et Tesla, nommé par Donald Trump à la tête d’une commission gouvernementale, entretient des relations compliquées avec le Brésil. Son réseau social y a été suspendu 40 jours par un juge de la Cour suprême, Alexandre de Moraes, qui l’accusait de favoriser la désinformation. Musk a vivement critiqué cette décision, qualifiant Moraes de “dictateur” et le comparant au méchant de Harry Potter.

X Plie Mais Musk Contre-Attaque

Après un bras de fer juridique, X a fini par obtempérer aux injonctions du magistrat en supprimant des comptes soupçonnés de désinformation, pour la plupart des partisans de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro. La suspension a finalement été levée le 9 octobre, non sans que la plateforme écope de lourdes amendes et doive nommer un nouveau représentant légal au Brésil.

Elon Musk n’a pas tardé à réagir à l’attaque de Janja da Silva. Sur le compte X de droite Visegrad 24, il a répondu par des rires et la phrase : “Ils vont perdre la prochaine élection”. Une réponse lourde de sens à huit mois de la présidentielle brésilienne, où Jair Bolsonaro tentera de reconquérir le pouvoir face à l’actuel chef d’État Lula, époux de Rosangela da Silva.

Le Brésil Craint Des Sanctions Américaines

Ces propos virulents de la première dame font craindre à certains un incident diplomatique avec les États-Unis. Sur X, un avocat de Jair Bolsonaro s’est interrogé : “Si le Brésil subit des sanctions de la part des États-Unis à cause de ces déclarations irresponsables et totalement gratuites, que va-t-il se passer ?” Il estime que Janja da Silva s’est rendue coupable d'”incitation à la haine” envers un futur membre du gouvernement américain.

Contacté, l’entourage de Lula assure que la première dame exprimait une opinion personnelle et que ses propos n’engagent en rien l’État brésilien. Mais dans les coulisses diplomatiques, on redoute que cet éclat ne jette un froid sur le sommet du G20 qui s’ouvre mardi à Rio. Elon Musk y est attendu, de même que plusieurs ministres du gouvernement Trump qui doivent rencontrer leurs homologues brésiliens.

Désinformation : Le Nouveau Champ de Bataille

Au-delà des personnes, c’est la question brûlante de la régulation des réseaux sociaux qui est posée. Janja da Silva participait à une table-ronde sur ce thème quand elle s’en est prise à Elon Musk. Elle y a plaidé pour un meilleur encadrement des plateformes numériques afin de lutter contre la désinformation, fléau qui a lourdement impacté la dernière présidentielle brésilienne remportée par son mari Lula.

Les réseaux sociaux ne peuvent pas être une zone de non-droit où prospèrent les mensonges et la haine. C’est une question de survie pour nos démocraties à l’ère du numérique.

Rosangela “Janja” da Silva, Première Dame du Brésil

Une position frontalement opposée à celle d’Elon Musk, chantre d’une liberté d’expression presque sans limites sur X. Sa nomination à la White House laisse présager de vifs débats sur ce sujet central. Car dans de nombreux pays, de l’Europe aux États-Unis en passant par le Brésil, élus et régulateurs semblent déterminés à mieux encadrer les géants du web.

Le sommet du G20 qui s’ouvre sera l’occasion pour eux d’afficher leur volonté commune sur ce dossier, au risque de se heurter aux ardents défenseurs d’un Internet “libre”. L’affrontement Janja/Musk n’est peut-être qu’un avant-goût des batailles à venir sur le nouveau champ de bataille numérique mondial.

Contacté, l’entourage de Lula assure que la première dame exprimait une opinion personnelle et que ses propos n’engagent en rien l’État brésilien. Mais dans les coulisses diplomatiques, on redoute que cet éclat ne jette un froid sur le sommet du G20 qui s’ouvre mardi à Rio. Elon Musk y est attendu, de même que plusieurs ministres du gouvernement Trump qui doivent rencontrer leurs homologues brésiliens.

Désinformation : Le Nouveau Champ de Bataille

Au-delà des personnes, c’est la question brûlante de la régulation des réseaux sociaux qui est posée. Janja da Silva participait à une table-ronde sur ce thème quand elle s’en est prise à Elon Musk. Elle y a plaidé pour un meilleur encadrement des plateformes numériques afin de lutter contre la désinformation, fléau qui a lourdement impacté la dernière présidentielle brésilienne remportée par son mari Lula.

Les réseaux sociaux ne peuvent pas être une zone de non-droit où prospèrent les mensonges et la haine. C’est une question de survie pour nos démocraties à l’ère du numérique.

Rosangela “Janja” da Silva, Première Dame du Brésil

Une position frontalement opposée à celle d’Elon Musk, chantre d’une liberté d’expression presque sans limites sur X. Sa nomination à la White House laisse présager de vifs débats sur ce sujet central. Car dans de nombreux pays, de l’Europe aux États-Unis en passant par le Brésil, élus et régulateurs semblent déterminés à mieux encadrer les géants du web.

Le sommet du G20 qui s’ouvre sera l’occasion pour eux d’afficher leur volonté commune sur ce dossier, au risque de se heurter aux ardents défenseurs d’un Internet “libre”. L’affrontement Janja/Musk n’est peut-être qu’un avant-goût des batailles à venir sur le nouveau champ de bataille numérique mondial.

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