Alors que les conflits font rage au Proche-Orient, opposant notamment Israël au Hamas palestinien et au Hezbollah libanais, une lueur d’espoir est apparue sur le front diplomatique. En effet, l’Union européenne a décidé de renforcer ses sanctions contre l’Iran, accusée de soutenir l’effort de guerre russe en Ukraine en lui fournissant des drones et des missiles. Une décision saluée par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui y voit des « étapes nécessaires » pour contrer la « menace iranienne ».
L’Iran dans le viseur de l’UE
Les nouvelles mesures punitives européennes, annoncées le lundi 18 novembre, visent à entraver la capacité de Téhéran à produire et acheminer des armements. Elles prévoient notamment :
- L’interdiction d’exporter depuis l’UE des composants utilisés dans la fabrication de drones et missiles iraniens.
- L’interdiction d’utiliser certains ports iraniens servant au transfert d’armes.
- L’interdiction d’assister tout navire impliqué dans ces transferts, sauf en cas d’urgence humanitaire.
Des sanctions que l’Iran rejette en bloc, niant toute implication dans le soutien militaire à la Russie. Mais pour Israël, ennemi juré de la République islamique, il s’agit d’un signal fort et bienvenu de la part de la communauté internationale. Selon Gideon Saar, ces mesures « accroîtront la pression économique sur le régime des ayatollahs » et compliqueront ses activités militaires déstabilisatrices dans la région.
La poudrière du Proche-Orient
Car sur le terrain, les affrontements se poursuivent de plus belle entre l’État hébreu et les mouvements islamistes palestinien et libanais, tous deux soutenus par Téhéran. Mardi matin, l’armée israélienne a fait état d’environ 40 projectiles tirés depuis le Liban sur son territoire, faisant 4 blessés légers. Une escalade qui intervient près de deux mois après le début des hostilités avec le Hezbollah.
Face à cette situation explosive, la diplomatie s’active en coulisses pour tenter d’arracher un cessez-le-feu. L’émissaire spécial du président américain pour les affaires israélo-palestiniennes, Amos Hochstein, a entamé mardi une visite au Liban. But affiché : saisir « une réelle opportunité » de mettre fin au conflit, en menant des tractations avec les différentes parties.
En fin de compte, ce sont les parties qui doivent décider de mettre un terme à ce conflit
a-t-il déclaré à son arrivée à Beyrouth.
Une fenêtre de tir pour la paix ?
Une mission délicate, alors même que les dirigeants du Hamas et du Hezbollah durcissent le ton. Les négociateurs du mouvement palestinien ne sont plus présents à Doha où se déroulaient jusqu’ici les pourparlers, a indiqué le Qatar, précisant néanmoins que le bureau du Hamas dans l’émirat n’était pas « définitivement fermé ». Côté libanais, le discours très attendu du numéro 2 du Hezbollah, Naim Qassem, a été reporté sine die mardi, signe de la fébrilité ambiante.
Malgré ces obstacles, certains veulent croire qu’une désescalade reste possible dans ce conflit qui n’a que trop duré. Sur le plan économique et humanitaire, les populations civiles des deux camps paient un lourd tribut, entre destructions massives et paralysie des activités. Une « fenêtre de tir » pourrait s’ouvrir, à condition qu’Israéliens et Palestiniens acceptent de renouer le dialogue, avec l’aide de médiateurs internationaux. Les sanctions contre l’Iran pourraient servir de levier, en privant les groupes armés d’un soutien crucial. Encore faut-il que toutes les parties fassent preuve de sagesse et de retenue. Un vœu pieux ?
La France prise entre deux feux
En marge de ce dossier brûlant, la France se retrouve elle aussi sous pression, à l’approche du match de football contre Israël prévu jeudi soir au Stade de France. Un événement sportif qui cristallise les tensions, sur fond de menaces antisémites et de crainte de débordements. Selon certaines rumeurs, des policiers israéliens auraient même été dépêchés pour sécuriser la rencontre, une information non confirmée par les autorités.
Entre appels au boycott et mesures de sécurité exceptionnelles, ce France-Israël s’annonce sous haute surveillance. Un symbole de plus des passions et des haines que suscite le conflit israélo-palestinien, y compris loin de son épicentre. Dans ce contexte, le message de fermeté envoyé par l’UE à l’Iran résonne comme un signal encourageant. Mais sur le terrain, la route vers la paix s’annonce encore longue et semée d’embûches.
Face à cette situation explosive, la diplomatie s’active en coulisses pour tenter d’arracher un cessez-le-feu. L’émissaire spécial du président américain pour les affaires israélo-palestiniennes, Amos Hochstein, a entamé mardi une visite au Liban. But affiché : saisir « une réelle opportunité » de mettre fin au conflit, en menant des tractations avec les différentes parties.
En fin de compte, ce sont les parties qui doivent décider de mettre un terme à ce conflit
a-t-il déclaré à son arrivée à Beyrouth.
Une fenêtre de tir pour la paix ?
Une mission délicate, alors même que les dirigeants du Hamas et du Hezbollah durcissent le ton. Les négociateurs du mouvement palestinien ne sont plus présents à Doha où se déroulaient jusqu’ici les pourparlers, a indiqué le Qatar, précisant néanmoins que le bureau du Hamas dans l’émirat n’était pas « définitivement fermé ». Côté libanais, le discours très attendu du numéro 2 du Hezbollah, Naim Qassem, a été reporté sine die mardi, signe de la fébrilité ambiante.
Malgré ces obstacles, certains veulent croire qu’une désescalade reste possible dans ce conflit qui n’a que trop duré. Sur le plan économique et humanitaire, les populations civiles des deux camps paient un lourd tribut, entre destructions massives et paralysie des activités. Une « fenêtre de tir » pourrait s’ouvrir, à condition qu’Israéliens et Palestiniens acceptent de renouer le dialogue, avec l’aide de médiateurs internationaux. Les sanctions contre l’Iran pourraient servir de levier, en privant les groupes armés d’un soutien crucial. Encore faut-il que toutes les parties fassent preuve de sagesse et de retenue. Un vœu pieux ?
La France prise entre deux feux
En marge de ce dossier brûlant, la France se retrouve elle aussi sous pression, à l’approche du match de football contre Israël prévu jeudi soir au Stade de France. Un événement sportif qui cristallise les tensions, sur fond de menaces antisémites et de crainte de débordements. Selon certaines rumeurs, des policiers israéliens auraient même été dépêchés pour sécuriser la rencontre, une information non confirmée par les autorités.
Entre appels au boycott et mesures de sécurité exceptionnelles, ce France-Israël s’annonce sous haute surveillance. Un symbole de plus des passions et des haines que suscite le conflit israélo-palestinien, y compris loin de son épicentre. Dans ce contexte, le message de fermeté envoyé par l’UE à l’Iran résonne comme un signal encourageant. Mais sur le terrain, la route vers la paix s’annonce encore longue et semée d’embûches.