Un nouvel épisode alarmant vient s’ajouter au conflit israélo-palestinien qui perdure depuis des décennies. D’après une source proche du gouvernement israélien, le ministre de la Défense a lancé un avertissement au mouvement Hamas à Gaza : si les tirs de roquettes vers le territoire israélien ne cessent pas rapidement et si les otages détenus par le groupe ne sont pas relâchés, Israël menace d’intensifier considérablement ses frappes aériennes sur l’enclave palestinienne.
Gaza sous le feu des représailles israéliennes
Alors que le Hamas continue de lancer des roquettes en direction des localités israéliennes proches de la frontière, Tsahal a déjà mené ces derniers jours plusieurs raids de représailles ciblés sur des infrastructures appartenant au mouvement islamiste palestinien. Mais le ministre israélien de la Défense a tenu à durcir le ton ce mercredi lors d’une visite près de Gaza.
Si le Hamas ne permet pas prochainement la libération des otages israéliens détenus à Gaza et continue à tirer sur la population israélienne, il s’expose à des coups d’une intensité que Gaza n’a plus vue depuis longtemps.
Un responsable israélien sous couvert d’anonymat
Selon les informations communiquées, 96 otages sont actuellement retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, dont 34 seraient déjà morts d’après l’armée israélienne. Leur sort préoccupe vivement les autorités et l’opinion publique en Israël.
Le cessez-le-feu menacé
Malgré l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu ces derniers mois, la situation sécuritaire reste très précaire dans la région. Les tirs de roquettes du Hamas et les frappes de représailles de Tsahal menacent à tout moment de faire voler en éclats cette trêve fragile.
Les localités israéliennes à portée des roquettes du Hamas vivent sous la menace permanente. Même si l’armée israélienne assure que le Dôme de Fer, son système de défense antimissile, intercepte la majorité des projectiles, la population vit dans la peur des sirènes d’alerte.
L’étau se resserre autour de Gaza
De son côté, la bande de Gaza, gouvernée par le Hamas et soumise à un blocus strict, s’enfonce dans la crise. Les frappes israéliennes font régulièrement des victimes civiles et détruisent des infrastructures clés, aggravant la situation humanitaire déjà désastreuse.
Coincée entre Israël, l’Égypte et la Méditerranée, l’enclave palestinienne de 2 millions d’habitants est l’une des zones les plus densément peuplées au monde. Les conditions de vie y sont très difficiles :
- Taux de chômage supérieur à 50%
- Accès à l’électricité limité à quelques heures par jour
- 60% de la population dépendante de l’aide humanitaire
- Pénurie chronique d’eau potable
Dans ce contexte de crise, la menace proférée par Israël d’intensifier ses frappes sur ce petit territoire exigu fait craindre une nouvelle escalade meurtrière. Les raids aériens de Tsahal sont d’une rare violence quand ils s’abattent sur Gaza, faisant généralement de nombreuses victimes civiles.
La communauté internationale appelle à la retenue
Face à ce regain de tensions, plusieurs pays et organisations internationales ont appelé les deux parties à la désescalade. L’ONU, l’Union européenne et certains pays arabes craignent qu’une intensification du conflit n’aggrave encore la situation humanitaire à Gaza et ne ruine les efforts diplomatiques.
Nous appelons Israël et le Hamas à faire preuve de la plus grande retenue. Tout doit être fait pour épargner les populations civiles et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza. Seule une solution politique négociée pourra apporter une paix durable.
Un porte-parole de l’ONU
Mais pour l’heure, malgré ces appels au calme, Israël semble déterminé à obtenir par la force la libération de ses otages et la fin des tirs de roquettes. De son côté, le Hamas ne donne aucun signe de vouloir plier, estimant avoir le soutien de la rue palestinienne.
Le risque d’un nouvel embrasement est donc réel dans cette poudrière du Proche-Orient. Si les menaces israéliennes sont mises à exécution, Gaza pourrait connaître un déluge de feu comme elle n’en a plus connu depuis la guerre de 2014. Une escalade aux conséquences potentiellement dévastatrices pour les populations civiles, une fois de plus prises en étau entre deux belligérants qui semblent ne plus vouloir céder.