La tension monte entre la France et Israël après une série de tirs de Tsahal ayant visé des positions des Casques bleus de l’ONU au Liban ces derniers jours. Le président Emmanuel Macron a fermement condamné vendredi ces attaques « tout à fait inacceptables », prévenant que Paris « ne tolérera pas que cela se reproduise ».
Deux incidents en deux jours
Jeudi, deux Casques bleus indonésiens de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ont été blessés par des tirs d’un char israélien contre leur base dans le sud du pays. Le lendemain, ce sont deux soldats sri-lankais de la Finul qui ont été touchés par de nouveaux tirs près d’une tour de guet.
Des incidents qui ont suscité l’indignation de la communauté internationale. L’ambassadeur d’Israël en France a été convoqué au Quai d’Orsay, qui a dénoncé « dans les termes les plus forts les tirs intentionnels et systématiques » de Tsahal.
« L’unique levier » pour la paix
Mais Emmanuel Macron est allé plus loin en estimant que « cesser les exportations d’armes » vers les zones de conflit à Gaza et au Liban était désormais « l’unique levier » pour y mettre un terme. Un appel qui ne vise pas à « désarmer Israël », a-t-il précisé, mais bien à faire pression.
Nous le savons tous, c’est l’unique levier qui pourra aujourd’hui y mettre un terme.
Emmanuel Macron
Israël sur la défensive
Mis en cause, l’état-major israélien assure avoir riposté à des tirs provenant d’une position « proche » du poste de la Finul. Une justification jugée peu crédible par de nombreux observateurs, alors que la situation sécuritaire se dégrade au Liban sur fond d’impasse politique.
Reste à voir si la pression diplomatique, portée notamment par la France, suffira à infléchir la position de l’État hébreu. Car après Gaza, c’est désormais la stabilité du Liban et la sécurité des forces de l’ONU qui semblent fragilisées par les opérations militaires israéliennes à répétition.
Mais Emmanuel Macron est allé plus loin en estimant que « cesser les exportations d’armes » vers les zones de conflit à Gaza et au Liban était désormais « l’unique levier » pour y mettre un terme. Un appel qui ne vise pas à « désarmer Israël », a-t-il précisé, mais bien à faire pression.
Nous le savons tous, c’est l’unique levier qui pourra aujourd’hui y mettre un terme.
Emmanuel Macron
Israël sur la défensive
Mis en cause, l’état-major israélien assure avoir riposté à des tirs provenant d’une position « proche » du poste de la Finul. Une justification jugée peu crédible par de nombreux observateurs, alors que la situation sécuritaire se dégrade au Liban sur fond d’impasse politique.
Reste à voir si la pression diplomatique, portée notamment par la France, suffira à infléchir la position de l’État hébreu. Car après Gaza, c’est désormais la stabilité du Liban et la sécurité des forces de l’ONU qui semblent fragilisées par les opérations militaires israéliennes à répétition.