Alors que les ruines de la guerre sont encore fumantes à Gaza, Israël s’active déjà pour orchestrer le départ d’une partie de la population de l’enclave palestinienne. Le gouvernement israélien vient en effet d’annoncer la création d’une agence spéciale chargée d’organiser « l’émigration volontaire » des Gazaouis qui souhaiteraient quitter le territoire.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan de « paix » pour l’après-guerre à Gaza dévoilé en février dernier par le président américain Donald Trump. Un projet controversé qui prévoit notamment que la bande de Gaza passe sous contrôle américain pour sa reconstruction, avec la possibilité pour ses habitants d’être déplacés vers l’Égypte et la Jordanie.
Une agence pour faciliter le départ des Gazaouis
Lors d’une réunion lundi, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a acté la création de cette « agence spéciale pour le départ volontaire des habitants de Gaza » qui sera rattachée à son ministère. Selon le communiqué, cette structure fournira « une assistance étendue » à « tout habitant de Gaza qui souhaite émigrer volontairement vers un pays tiers ».
Concrètement, cela se traduira par « un ensemble de mesures comprenant entre autres des dispositions spéciales de départ par voie maritime, aérienne et terrestre ». Autrement dit, Israël est prêt à mettre les moyens pour permettre aux Gazaouis qui le souhaitent de quitter le territoire, ravagé par plus de 15 mois de conflit.
Netanyahou s’engage à appliquer le plan de Trump
Cette annonce fait suite à la promesse du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou de respecter le plan de Donald Trump pour l’après-guerre à Gaza. Lors d’une déclaration plus tôt dans la journée, le dirigeant israélien a assuré qu’il se devait « de respecter » ce projet américain, s’engageant à ce « qu’au lendemain de la guerre à Gaza il n’y ait plus ni Hamas ni Autorité palestinienne ».
Une position qui semble faire écho au projet du président américain de prendre le contrôle de la bande de Gaza pour en faire « la Côte d’Azur du Moyen-Orient », en déplaçant potentiellement sa population vers les pays voisins. Un plan rejeté par la communauté internationale et les principaux intéressés, l’Égypte et la Jordanie ayant d’ores et déjà exprimé leur refus d’accueillir des réfugiés gazaouis.
L’armée chargée de préparer l’exode des Gazaouis
Le ministre Israël Katz semble pourtant déterminé à aller de l’avant. Il affirme avoir ordonné à l’armée « de préparer un plan pour permettre aux Palestiniens de quitter Gaza ». Un exode qu’il juge possible grâce au « plan audacieux de M. Trump, qui pourrait permettre à une grande partie de la population de Gaza de se réinstaller dans divers endroits du monde ».
Reste à savoir si les habitants de Gaza, qui ont vécu l’enfer des bombardements pendant plus de 15 mois, seront prêts à abandonner leurs terres et leurs racines pour un avenir incertain loin de chez eux. Et si la communauté internationale laissera Israël et les États-Unis orchestrer ce qui s’apparente à une entreprise de transfert de population, en contradiction avec le droit international.
Une paix des cimetières à Gaza ?
Au lendemain d’une guerre dévastatrice qui a fait des milliers de victimes et réduit Gaza à l’état de ruines, la priorité semble être à la reconstruction et au retour à une vie normale pour une population meurtrie. Mais le plan américano-israélien semble opter pour une autre voie : celle d’un nouvel exode des Palestiniens, loin de leur terre et de leur histoire.
Derrière la rhétorique de « l’émigration volontaire » et les promesses d’une vie meilleure ailleurs, se dessine la menace d’un nettoyage ethnique à bas bruit. Car en vidant Gaza de ses habitants, Israël s’assurerait un contrôle total et définitif sur ce territoire convoité, sans avoir à se soucier d’une épineuse présence palestinienne.
Plutôt que d’œuvrer à une paix juste et durable, respectueuse des droits et aspirations de chacun, le plan Trump-Netanyahou semble donc mettre le cap sur une paix des cimetières. Une vision cynique et dangereuse, qui ne ferait que perpétuer le cycle de la violence et du désespoir au Proche-Orient.
Face à ces manœuvres, il appartient à la communauté internationale de rappeler le droit, de défendre une solution politique négociée et de refuser toute forme de déplacement forcé des Palestiniens. Car la paix ne se construira pas sur le déracinement d’un peuple, mais sur la reconnaissance de sa dignité et de ses droits.
Une position qui semble faire écho au projet du président américain de prendre le contrôle de la bande de Gaza pour en faire « la Côte d’Azur du Moyen-Orient », en déplaçant potentiellement sa population vers les pays voisins. Un plan rejeté par la communauté internationale et les principaux intéressés, l’Égypte et la Jordanie ayant d’ores et déjà exprimé leur refus d’accueillir des réfugiés gazaouis.
L’armée chargée de préparer l’exode des Gazaouis
Le ministre Israël Katz semble pourtant déterminé à aller de l’avant. Il affirme avoir ordonné à l’armée « de préparer un plan pour permettre aux Palestiniens de quitter Gaza ». Un exode qu’il juge possible grâce au « plan audacieux de M. Trump, qui pourrait permettre à une grande partie de la population de Gaza de se réinstaller dans divers endroits du monde ».
Reste à savoir si les habitants de Gaza, qui ont vécu l’enfer des bombardements pendant plus de 15 mois, seront prêts à abandonner leurs terres et leurs racines pour un avenir incertain loin de chez eux. Et si la communauté internationale laissera Israël et les États-Unis orchestrer ce qui s’apparente à une entreprise de transfert de population, en contradiction avec le droit international.
Une paix des cimetières à Gaza ?
Au lendemain d’une guerre dévastatrice qui a fait des milliers de victimes et réduit Gaza à l’état de ruines, la priorité semble être à la reconstruction et au retour à une vie normale pour une population meurtrie. Mais le plan américano-israélien semble opter pour une autre voie : celle d’un nouvel exode des Palestiniens, loin de leur terre et de leur histoire.
Derrière la rhétorique de « l’émigration volontaire » et les promesses d’une vie meilleure ailleurs, se dessine la menace d’un nettoyage ethnique à bas bruit. Car en vidant Gaza de ses habitants, Israël s’assurerait un contrôle total et définitif sur ce territoire convoité, sans avoir à se soucier d’une épineuse présence palestinienne.
Plutôt que d’œuvrer à une paix juste et durable, respectueuse des droits et aspirations de chacun, le plan Trump-Netanyahou semble donc mettre le cap sur une paix des cimetières. Une vision cynique et dangereuse, qui ne ferait que perpétuer le cycle de la violence et du désespoir au Proche-Orient.
Face à ces manœuvres, il appartient à la communauté internationale de rappeler le droit, de défendre une solution politique négociée et de refuser toute forme de déplacement forcé des Palestiniens. Car la paix ne se construira pas sur le déracinement d’un peuple, mais sur la reconnaissance de sa dignité et de ses droits.