Alors qu’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas semblait imminent, un nouveau rebondissement vient compromettre les négociations de dernière minute. Selon un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu publié jeudi matin, le mouvement islamiste palestinien reviendrait sur « certains points » de l’accord conclu avec les médiateurs, dans une tentative « d’extorquer des concessions ».
Cet accord, annoncé la veille par les médiateurs qataris, égyptiens et américains après plus de 15 mois d’un conflit dévastateur, prévoyait une trêve ainsi que la libération d’otages israéliens capturés par le Hamas en octobre 2023, en échange d’un millier de prisonniers palestiniens. Il devait également permettre une augmentation de l’aide humanitaire à destination de la bande de Gaza, durement éprouvée par les hostilités.
Le cabinet de sécurité israélien suspend son approbation
Face à ce qu’il considère comme un revirement du Hamas, le gouvernement israélien a décidé de suspendre l’approbation de l’accord. « Le cabinet de sécurité israélien ne se réunira pas avant que les médiateurs aient notifié Israël que le Hamas a accepté tous les éléments de l’accord », a averti le bureau de Benjamin Netanyahu.
Initialement, plusieurs médias israéliens avaient évoqué une possible réunion de ce cabinet restreint en fin de matinée, en vue d’un vote sur l’accord en conseil des ministres. Mais à l’heure actuelle, les « derniers détails » font toujours l’objet d’intenses tractations, laissant planer le doute sur la concrétisation de cette trêve tant espérée.
Un processus en trois étapes
Selon les médiateurs, l’accord devait se dérouler en trois phases. La première, débutant dimanche, prévoyait l’entrée en vigueur du cessez-le-feu et la libération de 33 otages israéliens sur une durée de 42 jours, en échange de la remise en liberté d’un millier de prisonniers palestiniens. Les autres otages, vivants ou morts, devaient quant à eux être libérés à partir de la deuxième phase.
Mais en revenant sur « certains points », le Hamas remet en question cet équilibre fragile. Les autorités israéliennes y voient une manœuvre de dernière minute pour tenter d’obtenir davantage de contreparties, au risque de faire dérailler tout le processus.
La bande de Gaza au cœur des enjeux humanitaires
Au-delà de la libération des prisonniers, l’accord prévoyait également une augmentation significative de l’aide humanitaire à Gaza. Ce petit territoire palestinien, soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans, a été durement touché par ce nouveau cycle de violences.
Selon des sources proches du dossier, l’aide devait notamment permettre la reconstruction des infrastructures endommagées ou détruites pendant le conflit, ainsi que l’approvisionnement en biens de première nécessité pour la population civile. Un enjeu crucial alors que l’ONU alertait récemment sur une situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza.
Les médiateurs s’activent pour sauver l’accord
Face à cette nouvelle crise, les médiateurs qataris, égyptiens et américains multiplient les efforts pour tenter de rapprocher les positions et sauver cet accord durement négocié. Selon des diplomates impliqués dans les pourparlers, des contacts intensifs sont en cours avec les deux parties pour clarifier les points de désaccord et trouver un compromis de dernière minute.
Mais le temps presse. Avec chaque heure qui passe, le risque de voir le cessez-le-feu s’éloigner grandit, faisant resurgir le spectre d’une reprise des hostilités. Une perspective redoutée par la communauté internationale, qui a multiplié les appels à la retenue ces derniers mois.
Un conflit meurtrier et dévastateur
Depuis le début du conflit en octobre 2023, déclenché par l’attaque du Hamas et la capture d’otages israéliens, la bande de Gaza a été le théâtre d’affrontements d’une intensité inédite. Les frappes israéliennes et les tirs de roquettes palestiniennes ont fait des centaines de morts et de blessés, majoritairement côté palestinien.
Au-delà des pertes humaines, les dégâts matériels sont considérables. De nombreux bâtiments, dont des hôpitaux et des écoles, ont été endommagés ou détruits. Les réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement, déjà fragiles avant le conflit, sont aujourd’hui à genoux, aggravant la crise humanitaire.
Un espoir de paix fragile
Dans ce contexte, l’accord de cessez-le-feu et de libération d’otages représentait un espoir fragile de mettre fin à cette spirale de violence et de destruction. Son annonce avait suscité un optimisme prudent parmi les observateurs, conscients des nombreux obstacles qui se dressent encore sur le chemin de la paix.
Mais avec ce nouveau rebondissement, cet espoir vacille. Les prochaines heures seront décisives pour déterminer si les médiateurs parviendront à surmonter cette crise de dernière minute et à sauver cet accord historique. En attendant, la population de Gaza retient son souffle, espérant voir enfin le bout de ce long tunnel de souffrances.
Initialement, plusieurs médias israéliens avaient évoqué une possible réunion de ce cabinet restreint en fin de matinée, en vue d’un vote sur l’accord en conseil des ministres. Mais à l’heure actuelle, les « derniers détails » font toujours l’objet d’intenses tractations, laissant planer le doute sur la concrétisation de cette trêve tant espérée.
Un processus en trois étapes
Selon les médiateurs, l’accord devait se dérouler en trois phases. La première, débutant dimanche, prévoyait l’entrée en vigueur du cessez-le-feu et la libération de 33 otages israéliens sur une durée de 42 jours, en échange de la remise en liberté d’un millier de prisonniers palestiniens. Les autres otages, vivants ou morts, devaient quant à eux être libérés à partir de la deuxième phase.
Mais en revenant sur « certains points », le Hamas remet en question cet équilibre fragile. Les autorités israéliennes y voient une manœuvre de dernière minute pour tenter d’obtenir davantage de contreparties, au risque de faire dérailler tout le processus.
La bande de Gaza au cœur des enjeux humanitaires
Au-delà de la libération des prisonniers, l’accord prévoyait également une augmentation significative de l’aide humanitaire à Gaza. Ce petit territoire palestinien, soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans, a été durement touché par ce nouveau cycle de violences.
Selon des sources proches du dossier, l’aide devait notamment permettre la reconstruction des infrastructures endommagées ou détruites pendant le conflit, ainsi que l’approvisionnement en biens de première nécessité pour la population civile. Un enjeu crucial alors que l’ONU alertait récemment sur une situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza.
Les médiateurs s’activent pour sauver l’accord
Face à cette nouvelle crise, les médiateurs qataris, égyptiens et américains multiplient les efforts pour tenter de rapprocher les positions et sauver cet accord durement négocié. Selon des diplomates impliqués dans les pourparlers, des contacts intensifs sont en cours avec les deux parties pour clarifier les points de désaccord et trouver un compromis de dernière minute.
Mais le temps presse. Avec chaque heure qui passe, le risque de voir le cessez-le-feu s’éloigner grandit, faisant resurgir le spectre d’une reprise des hostilités. Une perspective redoutée par la communauté internationale, qui a multiplié les appels à la retenue ces derniers mois.
Un conflit meurtrier et dévastateur
Depuis le début du conflit en octobre 2023, déclenché par l’attaque du Hamas et la capture d’otages israéliens, la bande de Gaza a été le théâtre d’affrontements d’une intensité inédite. Les frappes israéliennes et les tirs de roquettes palestiniennes ont fait des centaines de morts et de blessés, majoritairement côté palestinien.
Au-delà des pertes humaines, les dégâts matériels sont considérables. De nombreux bâtiments, dont des hôpitaux et des écoles, ont été endommagés ou détruits. Les réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement, déjà fragiles avant le conflit, sont aujourd’hui à genoux, aggravant la crise humanitaire.
Un espoir de paix fragile
Dans ce contexte, l’accord de cessez-le-feu et de libération d’otages représentait un espoir fragile de mettre fin à cette spirale de violence et de destruction. Son annonce avait suscité un optimisme prudent parmi les observateurs, conscients des nombreux obstacles qui se dressent encore sur le chemin de la paix.
Mais avec ce nouveau rebondissement, cet espoir vacille. Les prochaines heures seront décisives pour déterminer si les médiateurs parviendront à surmonter cette crise de dernière minute et à sauver cet accord historique. En attendant, la population de Gaza retient son souffle, espérant voir enfin le bout de ce long tunnel de souffrances.