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Iran Prédit l’Émergence d’une Nouvelle Résistance en Syrie Face à Israël

Un haut responsable iranien annonce l'émergence d'une "nouvelle résistance" contre Israël en Syrie malgré la chute d'Assad. Quelles conséquences pour la région ? L'Iran nie aussi vouloir l'arme atomique. Analyse de la situation explosive au Moyen-Orient.

Alors que la Syrie vient de connaître un bouleversement géopolitique majeur avec la chute du régime de Bachar al-Assad, un haut responsable iranien proche du guide suprême Ali Khamenei prédit déjà l’émergence d’une « nouvelle résistance » face à Israël dans la région. Cette déclaration survient dans un contexte de tensions accrues, Israël ayant notamment mené une incursion dans la zone tampon du Golan.

D’après une source proche du dossier, la Syrie était jusque-là considérée comme un pilier de « l’axe de la résistance » mené par l’Iran chiite, qui réunit divers groupes armés opposés à l’État hébreu tels que le Hezbollah libanais ou le Hamas palestinien. La prise de pouvoir à Damas par des rebelles sunnites radicaux le 8 décembre dernier semblait donc porter un coup dur à cette alliance.

Une nouvelle résistance en gestation

Cependant, selon Ali Akbar Ahmadian, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien et proche conseiller de l’ayatollah Khamenei, la résistance face à Israël n’a pas faibli, bien au contraire. Il estime même que « l’occupation de territoires syriens par le régime sioniste » va donner naissance à « une nouvelle résistance » qui se manifestera dans les années à venir.

Ces propos font écho à ceux tenus par le guide suprême iranien lui-même le 22 décembre, qui prédisait alors « l’émergence d’un groupe fort et honorable » de résistance en Syrie. Il reste à déterminer si cette résistance s’orientera principalement contre Israël ou visera à renverser la nouvelle coalition au pouvoir à Damas pour restaurer un régime pro-iranien.

Tensions autour du nucléaire iranien

Parallèlement à ces déclarations sur la Syrie, Ali Akbar Ahmadian a réaffirmé que l’Iran n’avait pas changé de doctrine nucléaire, alors que Téhéran avait évoqué fin novembre la possibilité de se doter de l’arme atomique si les Européens réimposaient des sanctions. Les Iraniens assurent ne vouloir développer le nucléaire qu’à des fins civiles et énergétiques, ce dont doutent les Occidentaux.

En décembre, l’Iran a accepté un renforcement des inspections de l’AIEA en échange de sa décision d’augmenter significativement son rythme de production d’uranium hautement enrichi. Cette annonce avait suscité l’inquiétude de la communauté internationale.

Vers une nouvelle donne géostratégique

Entre la crise syrienne, les prédictions iraniennes d’une nouvelle résistance anti-israélienne et les tensions autour du programme nucléaire de Téhéran, la région du Moyen-Orient semble promise à de profonds changements géostratégiques dans les mois et années à venir.

La chute d’Assad en Syrie rebat les cartes, mais l’Iran reste déterminé à s’opposer à Israël par le biais de nouveaux groupes de résistance, tout en poursuivant son programme nucléaire controversé.

Une source diplomatique occidentale

De nombreux observateurs s’interrogent désormais sur les contours que prendra cette « nouvelle résistance » annoncée par Téhéran. S’agira-t-il de nouveaux mouvements créés de toutes pièces ou d’un redéploiement de groupes pro-iraniens déjà actifs dans la région ? Quels seront leurs liens avec le nouveau pouvoir à Damas ? Et surtout, dans quelle mesure ces développements affecteront-ils la sécurité d’Israël et plus largement la stabilité de tout le Moyen-Orient ?

Une chose est sûre : malgré la chute de son allié syrien, l’Iran entend rester un acteur de premier plan dans la région et un opposant déterminé à l’État hébreu. La partie d’échecs géopolitique qui s’engage s’annonce particulièrement complexe et à haut risque, avec de potentielles répercussions bien au-delà des frontières de la Syrie.

Reste aussi à voir comment évolueront les négociations sur le nucléaire iranien. Si Téhéran semble pour l’instant écarter l’option militaire, une escalade des tensions pourrait mettre ce dossier ultra-sensible sur une nouvelle trajectoire explosive. La prudence est plus que jamais de mise dans ce contexte incertain.

Ces propos font écho à ceux tenus par le guide suprême iranien lui-même le 22 décembre, qui prédisait alors « l’émergence d’un groupe fort et honorable » de résistance en Syrie. Il reste à déterminer si cette résistance s’orientera principalement contre Israël ou visera à renverser la nouvelle coalition au pouvoir à Damas pour restaurer un régime pro-iranien.

Tensions autour du nucléaire iranien

Parallèlement à ces déclarations sur la Syrie, Ali Akbar Ahmadian a réaffirmé que l’Iran n’avait pas changé de doctrine nucléaire, alors que Téhéran avait évoqué fin novembre la possibilité de se doter de l’arme atomique si les Européens réimposaient des sanctions. Les Iraniens assurent ne vouloir développer le nucléaire qu’à des fins civiles et énergétiques, ce dont doutent les Occidentaux.

En décembre, l’Iran a accepté un renforcement des inspections de l’AIEA en échange de sa décision d’augmenter significativement son rythme de production d’uranium hautement enrichi. Cette annonce avait suscité l’inquiétude de la communauté internationale.

Vers une nouvelle donne géostratégique

Entre la crise syrienne, les prédictions iraniennes d’une nouvelle résistance anti-israélienne et les tensions autour du programme nucléaire de Téhéran, la région du Moyen-Orient semble promise à de profonds changements géostratégiques dans les mois et années à venir.

La chute d’Assad en Syrie rebat les cartes, mais l’Iran reste déterminé à s’opposer à Israël par le biais de nouveaux groupes de résistance, tout en poursuivant son programme nucléaire controversé.

Une source diplomatique occidentale

De nombreux observateurs s’interrogent désormais sur les contours que prendra cette « nouvelle résistance » annoncée par Téhéran. S’agira-t-il de nouveaux mouvements créés de toutes pièces ou d’un redéploiement de groupes pro-iraniens déjà actifs dans la région ? Quels seront leurs liens avec le nouveau pouvoir à Damas ? Et surtout, dans quelle mesure ces développements affecteront-ils la sécurité d’Israël et plus largement la stabilité de tout le Moyen-Orient ?

Une chose est sûre : malgré la chute de son allié syrien, l’Iran entend rester un acteur de premier plan dans la région et un opposant déterminé à l’État hébreu. La partie d’échecs géopolitique qui s’engage s’annonce particulièrement complexe et à haut risque, avec de potentielles répercussions bien au-delà des frontières de la Syrie.

Reste aussi à voir comment évolueront les négociations sur le nucléaire iranien. Si Téhéran semble pour l’instant écarter l’option militaire, une escalade des tensions pourrait mettre ce dossier ultra-sensible sur une nouvelle trajectoire explosive. La prudence est plus que jamais de mise dans ce contexte incertain.

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