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Insécurité dans les déchèteries : Le ras-le-bol des agents

Vols, agressions, un quotidien sous tension pour les agents des déchèteries de Gironde. Après une nouvelle attaque, l'USTOM exige des mesures de protection et alerte sur des conditions de travail devenues intenables. Un phénomène inquiétant qui...

Travailler dans les déchèteries de Gironde est devenu un métier à risque. Au quotidien, les agents font face à un climat d’insécurité grandissant, entre vols, incivilités et agressions physiques. Un phénomène inquiétant qui pousse aujourd’hui l’Union des syndicats de traitement des ordures ménagères (USTOM) à tirer la sonnette d’alarme, après l’attaque de trois employés mardi dernier à Saint-Magne-de-Castillon.

Un quotidien fait d’insultes et de tensions

Pour Olivier Bernard, gardien de déchèterie, les agressions verbales sont monnaie courante : «Les insultes, c’est toutes les semaines, on nous traite de “fainéants de fonctionnaires”, “d’emmerdeurs”, de “cas sociaux” et j’en passe». Au-delà des mots, les actes se multiplient également. Quinze jours avant l’agression de mardi, la loge des agents de Saint-Magne-de-Castillon avait déjà été forcée et dépouillée de ses appareils électroniques.

Entre vol de ferraille et usagers hautains

Christian Malandit-Sallaud, président de l’USTOM, identifie deux problèmes majeurs :

  • Ceux qui font commerce du vol de la ferraille
  • Les usagers hautains qui s’adressent aux agents avec mépris

Une réalité vécue par Olivier Bernard lui-même, agressé en avril 2023 par un usager refusant de trier ses déchets. «Il a essayé de m’étrangler, puis il m’a mis un coup de pied quand je l’ai repoussé», raconte la victime.

Des plaintes sans suite, des agents désabusés

Excédé, Christian Malandit-Sallaud demande à être reçu de toute urgence par le préfet de Gironde. «Je ne veux pas me retrouver avec un de mes agents à l’hôpital parce qu’il aura été blessé dans ses fonctions au sein d’un service public», martèle l’élu. Un cri d’alarme pour que des mesures soient prises, avant qu’un drame ne se produise.

Car au-delà de la sécurité des personnels, c’est le coût de ces incivilités qui devient insupportable pour l’USTOM. Des dépenses répercutées sur les usagers, contraints de payer le prix fort de comportements irrespectueux. Un cercle vicieux qu’il devient urgent de briser, pour permettre aux agents des déchèteries d’exercer sereinement leur métier, sans craindre pour leur intégrité.

Excédé, Christian Malandit-Sallaud demande à être reçu de toute urgence par le préfet de Gironde. «Je ne veux pas me retrouver avec un de mes agents à l’hôpital parce qu’il aura été blessé dans ses fonctions au sein d’un service public», martèle l’élu. Un cri d’alarme pour que des mesures soient prises, avant qu’un drame ne se produise.

Car au-delà de la sécurité des personnels, c’est le coût de ces incivilités qui devient insupportable pour l’USTOM. Des dépenses répercutées sur les usagers, contraints de payer le prix fort de comportements irrespectueux. Un cercle vicieux qu’il devient urgent de briser, pour permettre aux agents des déchèteries d’exercer sereinement leur métier, sans craindre pour leur intégrité.

Face aux intrusions quotidiennes (900 en 2023, déjà 300 cette année), l’USTOM a multiplié les dispositifs de sécurité : télésurveillance, grilles, murs, barbelés… Malgré les plaintes, les autorités peinent à endiguer le phénomène, faute de flagrants délits. Une situation qui pousse les employés à se murer dans le silence, par peur des représailles.

Un appel au préfet pour éviter le drame

Excédé, Christian Malandit-Sallaud demande à être reçu de toute urgence par le préfet de Gironde. «Je ne veux pas me retrouver avec un de mes agents à l’hôpital parce qu’il aura été blessé dans ses fonctions au sein d’un service public», martèle l’élu. Un cri d’alarme pour que des mesures soient prises, avant qu’un drame ne se produise.

Car au-delà de la sécurité des personnels, c’est le coût de ces incivilités qui devient insupportable pour l’USTOM. Des dépenses répercutées sur les usagers, contraints de payer le prix fort de comportements irrespectueux. Un cercle vicieux qu’il devient urgent de briser, pour permettre aux agents des déchèteries d’exercer sereinement leur métier, sans craindre pour leur intégrité.

Face aux intrusions quotidiennes (900 en 2023, déjà 300 cette année), l’USTOM a multiplié les dispositifs de sécurité : télésurveillance, grilles, murs, barbelés… Malgré les plaintes, les autorités peinent à endiguer le phénomène, faute de flagrants délits. Une situation qui pousse les employés à se murer dans le silence, par peur des représailles.

Un appel au préfet pour éviter le drame

Excédé, Christian Malandit-Sallaud demande à être reçu de toute urgence par le préfet de Gironde. «Je ne veux pas me retrouver avec un de mes agents à l’hôpital parce qu’il aura été blessé dans ses fonctions au sein d’un service public», martèle l’élu. Un cri d’alarme pour que des mesures soient prises, avant qu’un drame ne se produise.

Car au-delà de la sécurité des personnels, c’est le coût de ces incivilités qui devient insupportable pour l’USTOM. Des dépenses répercutées sur les usagers, contraints de payer le prix fort de comportements irrespectueux. Un cercle vicieux qu’il devient urgent de briser, pour permettre aux agents des déchèteries d’exercer sereinement leur métier, sans craindre pour leur intégrité.

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