Les habitants de Douai sont sous le choc après la violente agression au couteau qui s’est déroulée en plein cœur de la ville en mai dernier. L’auteur présumé, un migrant clandestin algérien aux multiples identités, vient d’être condamné ce jeudi par le tribunal correctionnel. Mais au-delà de ce fait divers sordide, c’est toute la problématique de l’insécurité liée à l’immigration illégale et à la récidive qui est une nouvelle fois mise en lumière.
Le suspect, un multirécidiviste notoire
Mohamed Amine Allaoui, si tel est bien son vrai nom, n’en est pas à son coup d’essai. Cet Algérien en situation irrégulière était déjà connu des services de police sous pas moins de onze alias différents. Un cas loin d’être isolé parmi les délinquants étrangers, qui rend leur identification et leur interpellation particulièrement difficile pour les forces de l’ordre.
Malgré ce lourd passif, il a fallu attendre plus d’un mois après les faits et un concours de circonstances pour que le suspect soit finalement appréhendé et présenté devant la justice. Un laps de temps pendant lequel il a pu continuer à sévir en toute impunité, faisant régner un climat d’insécurité permanent dans les rues de Douai.
Une agression violente sur fond de conflit communautaire
Le jour des faits, c’est une banale histoire de jalousie qui a dégénéré entre Mohamed Amine Allaoui et sa victime, un certain Ahmed, pourtant originaire du même village que lui en Algérie. Sur fond de rivalité amoureuse, la situation a rapidement escaladé jusqu’à ce que l’agresseur dégaine un couteau en pleine rue, aux abords d’un tabac-presse du centre-ville.
On n’est pas loin, d’un côté comme de l’autre, d’une forme de « jalousie maladive », selon les mots de Me Audegond, avocate d’Allaoui.
La Voix du Nord
Un énième drame qui vient s’ajouter à la longue liste des règlements de compte communautaires qui gangrènent certains quartiers, alimentés par le laxisme migratoire et judiciaire. Car en laissant prospérer des milliers de clandestins non-expulsables sur le territoire, on laisse le champ libre à ces rivalités importées des pays d’origine, qui finissent inévitablement par se régler dans le sang.
La justice a-t-elle été à la hauteur ?
Si le tribunal correctionnel a bien reconnu la culpabilité de Mohamed Amine Allaoui dans cette affaire, lui infligeant une peine de prison ferme, beaucoup s’interrogent sur l’adéquation de la sanction au regard du passé judiciaire chargé de l’individu et du caractère particulièrement violent de l’agression.
Face à un prévenu ayant peu de chances d’être expulsé à l’issue de sa peine malgré une situation illégale, on peut également douter de l’efficacité de la réponse pénale sur le long terme. Une impuissance de l’État qui n’est pas sans conséquence sur le sentiment d’impunité et d’insécurité qui s’installe durablement dans les territoires les plus exposés à ce type de délinquance.
De l’indispensable fermeté face à l’insécurité migratoire
Plus que jamais, il apparaît urgent de durcir les politiques migratoires et pénales pour endiguer cette spirale criminogène. Cela passe par :
- Un renforcement drastique des contrôles aux frontières et des expulsions effectives des clandestins
- Des peines plus sévères et vraiment dissuasives pour les multirécidivistes, notamment étrangers
- Une coopération judiciaire accrue avec les pays d’origine pour mieux identifier les délinquants
Sans cette reprise en main, c’est la sécurité et la cohésion de nos villes qui continueront à se dégrader sous les coups de boutoir d’une délinquance étrangère de plus en plus violente et décomplexée. Les citoyens attendent des actes forts, le gouvernement osera-t-il enfin les prendre ?
